Japon : Osaka

Notre dernière étape au Japon sera Osaka, d’où nous repartirons.

Nous logeons dans une toute petite rue, dans une maison ancienne, loin de la trépidante cité, mais néanmoins proche du métro.

Osaka est la troisième ville du Japon avec plus de  2 millions d’habitants, ultra moderne.

Elle possède un château du  16 ème siècle ; nous ne  visiterons que l’extérieur  et son joli parc planté de 4000 sakura, pruniers et pêchers.

Nous sommes littéralement ébahis par tant de beauté. Les gens y sont par centaines à pique niquer tard le soir. Nous sommes restés jusqu’à la tombée de la nuit afin d’admirer château illuminé, une féerie.

Avant de quitter Osaka nous retournons à Kyoto afin de voir les sakura en fleurs dans le chemin de la  philosophie, car la semaine dernière ils n’étaient pas encore fleuris. Du coup nous avons pu  profiter de la magie du lieu avec ses 500 sakura au bord du canal.

Nous avons également visité le pavillon d’argent (Ginkaku –ji) XVe siècle, que nous n’avions pas eu  le temps de visiter. Ginkaku-ji est un temple bouddhis,il s’entoure d’un magnifique jardin sec à l’esthétique épurée, d’une allée de bambous ainsi que d’un jardin japonais de mousses.

En remontant à flanc de montagne, depuis la petite forêt de bambous qui dévoile un jardin japonais de mousses, on découvre une superbe vue sur le nord de Kyoto.

Nous avons réel coup de cœur pour ce pays du bout du monde. La société Nippone est tellement éloignée de la nôtre !!!

Nous avons apprécier le civisme des gens, la propreté, la courtoisie.

Et tout ce qui peut être aidant pour un touriste occidental.

photos d’Osaka

photos de Kyoto

Japon : Himeji

Nous sommes arrivés tranquillement à Himeji, déposé nos valises. Puis direction les alentours du château que nous visiterons le lendemain.

Le château de Himeji est le principal point d’intérêt de la ville éponyme et pour cause : il s’agit de l’un des douze derniers châteaux en bois du Japon, classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1993. Construit en 1609 et surnommé le château du Héron blanc, il se visite jusqu’à son sommet, au sixième étage. Il a été rénové entre 2010 et 2015.

Au fur et à mesure de la montée, les niveaux se restreignent, les marches sont de plus en plus raides et les plafonds plus bas. En haut, des petites fenêtres offrent une vue intéressante sur toute la ville.

L’avantage de Himeji pour les visiteurs, c’est sa taille assez restreinte et la position proche de la gare et faciles à atteindre à pied.

Autour du château, il y a  le grand et beau jardin Koko-en (ou Nishi-Oyashiki-Ato).

Ce ne sont pas moins de 9 jardins japonais différents que l’on découvre en une seule visite et qui proposent un aperçu condensé de l’art paysager à l’époque Edo (1603 – 1868).

On retrouve ainsi les éléments symboliques d’un jardin traditionnel, à savoir :

  • un grand plan d’eau avec ses carpes koidans le jardin principal de la résidence du seigneur ;
  • la maison Souju-an de style sukiya dédiée à la cérémonie du thé (suspendue en période de pandémie du Covid-19) ;
  • la vue sur une élégante cascade depuis le pavillon Cho-on-sai qui s’avance sur l’eau ;
  • une succession de petites forêts d’arbres d’été qui fleurissent au printemps, d’érables qui rougissent en automne, de pins et de bambous qui restent verts toute l’année ;
  • un paysage miniaturisé de l’archipel composé de collines artificielles, de petits ponts de pierre, de bosquets et de ruisseaux ;
  • et pour les amateurs d’histoire, deux jardins de fleurs (dont Nae-no-niwa) qui proposent de revenir sur les plantes cultivées et particulièrement appréciées dans la région à l’époque d’Edo.

Une atmosphère apaisante et hors du temps

On se plaît à se promener dans cet environnement à la fois végétal et traditionnel où règnent calme et tranquillité. On profite d’une pause pour écouter le doux bruit de l’eau qui ruisselle, regarder les nombreux insectes s’affairer autour des fleurs et les oiseaux sauvages venir se rafraîchir au bord des étangs. On peut également y voir des expositions temporaires au sein des bâtiments du jardin ainsi que différents bonsaïs de pruniers, de pins ou d’érables mis en avant selon les saisons.

En fin de visite nous sommes allés dans la maison de thé  au décor dépouillé pour y déguster un thé matcha dans une ambiance zen. De fin mars à début avril, Le Japon se transforme au fur et à mesure que la fièvre des cerisiers en fleur envahit le pays.

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Japon : Okayama

Ce matin nous quittons Kurashiki par le train. Nous avons vu sur Internet que la ville d’Okayama méritait une petite visite et du coup on  y fera un petit stop puisque le train passe par cette ville.

 

Okayama, 500 000 habitants, un château et surtout un magnifique jardin, Koraku-en est l’un des trois plus beaux jardins du Japon, situé à proximité du château d’Okayama au sud de la région de Chugoku sur l’île principale Honshu. Achevé en 1700 à la demande d’un seigneur féodal de l’époque Edo (1603 – 1868), il s’avère bien entretenu sur l’ensemble de sa superficie pourtant très étendue.

Datant de la fin XVIIè siècle et dont l’aménagement aura prit plus d’une dizaine d’années,, le jardin est un bel exemple de parc seigneurial de l’époque Edo, qui servait aussi bien de lieu de repos que de décor pour y organiser des réceptions d’apparat.

Bâti autour d’un grand plan d’eau baptisé Sawa-no-ike et surmonté de la colline artificielle Yuishinzan, ce sublime jardin paysager dévoile des étendues de pelouse, une forêt de bambous, des constructions minimalistes traditionnelles, ainsi qu’un torii shinto ou encore des rizières et autres plantations de thé. ! L’atmosphère s’y avère évidemment extrêmement calme car les touristes et locaux y viennent pour sa splendeur et la sérénité qu’il inspire. Le château qui jouxte le jardin.est un monument fortifié japonais. Finalisé en 1597 au bord de la rivière Asahi, il est reconnaissable à sa couleur noir corbeau. Haut de six étages,

Après cette visite sympathique on a repris le train pour Himeji, où nous dormirons une nuit.

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