Expédition pour Port Barton

Dès 8 heures, nous étions au terminal des bus de Porto Princessa, pour le départ à 9 heures à Port Barton, au nord de l’île de Palawan

Nous sommes  contents car le bus est assez bon, peu de gens à l’intérieur !!!

Oui mais, on n’avait pas tout vu.

Des jeunes hommes commençaient à regrouper les colis qui devaient nous accompagner. Ils les montaient sur le toit, et d’ailleurs nos deux gros sacs y sont allés aussi.

Et pendant 1h30, ils n’ont pas cessé de charger le toit du bus. L’arrière étant déjà chargé d’énormes caisses qui sentaient le poisson. Les gens arrivaient et donnaient leurs nombreux sacs qui étaient eux aussi montés sur le toit. C’est donc à 9H30 précises,  que le bus est parti chargé à bloc de voyageurs et de colis.  Alain regarde l’état des pneus, « ça va », et il y a deux roues  de secours, on ne sait jamais ! La route est bonne pendant 2 heures, mais ensuite,  c’est sur une piste de 22 kilomètres que nous avons poursuivi et terminé le voyage. Ah, un oubli, et de taille,  ce matin il pleut, alors sur la piste, boueuse, les roues patinent. Il fallait qu’on ait un chauffeur hors pair, pour que nous arrivions sains et saufs. Les paysages sont splendides entre mer et montagne ; jungles, rizières, pâturages de vaches et de buffles, beaux villages aux maisons en nipa, se succèdent.

L’arrivée à Port Barton, est sympa, c’est un petit village du bout du monde. La plage est paradisiaque, ourlée de cocotiers et palmiers, des bangkas flottent à courte distance, c’est vraiment beau, dommage qu’il pleuve.

Nous n’avions pas réservé de chambre si bien que nous avons eu un peu de peine à en trouver. Pour finir, un monsieur nous dit qu’il a une chambre à nous proposer, on accepte de la voir, et ô surprise !! il s’agit d’un bungalow sur la plage, sauf qu’il est tout seul, au milieu d’un petit terrain de  2000 m2 environ.

On accepte donc, il nous donne les clés et hop, il disparaît. C’est vraiment fun, les Philippines, pas d’enregistrement, rien. Oh , c’est loin d’être luxueux, un lit une petite table un ventilateur une douche froide, une jolie terrasse qui domine la mer  à marée haute, c’est le seul luxe  de cette chambre.

Bon on s’installe, mais il pleut encore, alors on décide d’aller déjeuner (il est 14H30), puis de chercher autre chose pour demain.

Nous trouvons une guest house également située sur la plage.

Dîner calme, à la lumière, car  l’électricité  ne fonctionne que de 18H à 00h.

Impossible également de se connecter à Internet. Nous serons donc couchés très  tôt.

 

Après une nuit  agréable, dans notre petite hutte sans confort, on va donc s’installer au  Green  house, qui est très très bien, luxueux, même pour le prix.

Il ne fait pas beau, il pleut même un peu si bien que nous baladons dans le village qui est très sympa. L’après midi il fait beau, nous en profitons donc pour explorer le village . Les rues sont tirées au cordeau, si bien qu’il est impossible de se perdre. Les maisons sont simples, les gens nous saluent. En fait le coin n’est pas très touristique et ça tient au fait que tant que la piste de 22 kilomètres  ne sera pas bétonnée, le tourisme ne sera pas de masse et c’est tant mieux.

Le lendemain matin, nous avons réservé un tour en Bangka, avec 2 français, Eric et Betty, rencontrés dans le bus.

Cette journée est formidable, il fait beau, la bangka est belle. Nous avons donc mis le cap sur un petit récif, où nous avons fait un peu de snorkeling (masque et tuba) mais les fonds ne sont pas très beaux. Quelques coraux vert, d’autre bleu phosphorescent et d’autres en forme de pyramides, quelques poissons, mais rien de formidable.

Puis cap sur une île, le paradis en quelque sorte,  nous y avons mangé du poisson frais, pêché quelques heures avant. Les 2 garçons du bateau nous ont préparé une salade  mixte, les poissons, du riz (bien sûr), des mangues et noix de coco. Eric avait pensé à tout, puis qu’il avait apporté du Tanduay (rhum local) , les petits citrons et le jus d’ananas.

Après cette pause repas, petite baignade et hop, cap sur une autre île. Nous « chaussons » nos masques et tubas, et suivons  Didier, le garçon du bateau, pour voir les tortues, eh ben, nous ne les avons pas vues, car trop loin d’elles lorsqu’elles sont passées. Seuls un plongeur et Didier ont pu en profiter.

Nous n’avons vu que des bébés nés la veille. Elles sont gardées et nourries par le seul habitant de la petite île , et serons remises à la mer que dans un mois. Ceci afin que les prédateurs ne les mangent pas.

Nous sommes vraiment ravis de cette magnifique journée.

Demain départ pour El Nido

Photos

Palawan

puerto princessC’est avec la compagnie « Cebu Pacific » que nous  nous rendons sur l’île de Palawan, à L’est des  Philippines. Le vol est de  2 heures.

Nous avions réservé un hôtel via l’agence de voyage à Cebu, si bien qu’on nous attendait à l’aéroport, c’est vraiment bien.

Dès le début d’après midi nous louons un scooter et  partons en direction de la ferme aux crocodiles.P1000499 (Large) Bof, nous avons vu de nombreux bébés crocos, des ados, et des monstrueux adultes de plus de 7 mètres et 400 kilos.

Puis sur la même route nous avons fait une visite insolite, c’est le  moins que l’on puisse dire, puisqu’il s’agit d’une prison « Iwahig Prison and Penal Farm ». Oui, oui une prison, mais pas tout à fait comme les autres. Il s’agit de détenus qui peuvent être en fin de peine ou à perpétuité. Ils sont différenciés en fonction de leur temps de peine par la couleur de leurs teeshirts. Ils travaillent soit à la ferme,  à l’atelier de menuiserie et fabrique d’objets de décoration, ou cultivent des légumes. Ils gagnent un peu d’argent. Quand nous les avons croisés, nous étions assez étonnés de leur salut  très  franc. Mais quand nous sommes arrêtés pour parler avec l’un d’entre eux, et que nous lui avons demandé pourquoi ils nous saluaient si fort, il nous a répondu que ça faisait partie du règlement, que le respect à l’autre était l’une des choses qui leur était enseignée, entre autres. Ils vivent  donc sur un domaine de 18000 hectares, dans un cadre merveilleux, entouré de jungle et montagne. L’évasion est quasi impossible, car se serait signer leur arrêt de mort à cause du danger de la jungle voisine (se perdre et les animaux). Un ethnologue a fait un film  sur cette prison en 2005 et qui a été primé en 2006.

Une autre journée à Cebu

Ce matin, départ de Camotes à 9 heures avec Samy et Lorena. Nous prenons le vieux ferry pour Cebu.

La traversée est calme, et c’est tant mieux.

A l’arrivée, nous choisissons une guest house simple pour une nuit.

Puisque nous avons l’après midi de libre, nous en profitons pour aller visiter  la « basilica Minore del Santo  Nino », la plus sacrée et  la plus vieille des églises des  Philippines.P1000486 (Large) Fondée en 1565, elle est rescapée de trois  incendies.  Sa dernière reconstruction date de 1737. Une procession incessante de fidèles  vient  vénérer  une représentation flamande de l’enfant Jésus. Elle date de Magellan et est réputée miraculeuse.

Juste à côté de la basilique, et devant l’hôtel de ville ;  la croix de Magellan se dresse dans une rotonde en pierre (1841). Le crucifix contiendrait des vestiges  d’une croix plantée par Magellan sur le rivage  de Cebu en 1521. Après  le Santo Nino cette croix est la relique  religieuse  la plus vénérée de Cebu.

Pour finir cette journée, nous nous sommes offert un p’tit massage d’une heure et demie !!!