Le parc Tapenti, Le parc de Tortuguero

Le parc Tapenti

Notre voyage de 350 kilomètres en 7 heures s’est très bien passé. La route est presque toujours belle, sauf que de nombreuses fois, nous avons été arrêtés à cause de travaux sur la route.

Nous arrivons dans la magnifique vallée d’Orosi, réputée pour ses paysages montagneux, ses sources thermales, et son parc national sauvage, et surtout pour son café.

Nous séjournerons deux jours à Orosi, très mignonne petite ville de montagne, notre hôtel est au centre de la ville, dans une rue calme qui mène aux sources chaudes. La vue sur la forêt de nuages et la montagne est superbe.

La petite église coloniale construite en 1743 à résisté aux différents tremblements de terre. C’est la plus ancienne église coloniale encore en activité. Son petit couvent qui la jouxte, renferme un musée d’art religieux (fermé lorsque nous y étions).

Nous avons fait une belle randonnée dans le parc national Tapenti, peu visité, et pourtant présente bien des atouts. Il y pleut 8OOO millimètres par an, les arbres et les rochers sont tous très moussus. Il est irrigué par des centaines de rivières.

Il paraît qu’il y a de nombreux animaux dans ce parc, mais nous n’y verrons qu’un seul coati et 3ou 4 ….humains.

Nous repartons ce matin de bonne heure pour San José, nous déposons à l’hôtel que nous avons réservé pour les deux deniers jours au Costa Rica (snif, snif !!!) une valise dont nous n’avons pas l’utilité pour la future destination.

Photos

 Le parc de Tortuguero

Si la vallée d’Orosi est très arrosée dans l’année, Tortuguero est semblable avec 6000 millimètres d’eau par an. Mais si à Orosi nous n’avons eu que du grand soleil, il n’en est pas de même ici.

Le parc représente 311 kilomètres carrés, terrain privilégié des tortues, d’où son nom. Tortuguero est situé aux confins du Parc national du même nom, accessible uniquement en avion au en bateau.

Un grand canal a été creusé en 1974 sur un axe Nord sud, pour réunir toute une série de lagunes et rivières tortueuses. C’est une merveille d’ingéniosité. La pêche y est interdite, et la faune et la flore y sont protégées.

Nous laissons la voiture au parking de la Pavana après avoir fait une bonne dizaine de kilomètres sur piste poussiéreuse. Nous prenons un bateau pour une heure de navigation sur des rios bordés d’arbres exotiques majestueux et sur l’immense canal. Nous y croiserons un caïman et de nombreux oiseaux aquatiques. Nous ne connaissons pas l’Amazonie mais il paraît que ça lui ressemble.

Le village de Tortuguero est très exotique, les petites maisons en bois, pour la plupart abritent une population afro caribéenne et l’ambiance est tout a fait conforme au lieu.

Le premier soir nous ferons le tour du village qui se trouve sur une langue de terre entre rivière et mer. La mer est agitée, mais on nous dit que c‘est toujours comme ça à cette période de l’année.

Les Tortues viennent pondre sur cette plage à partir de mars, mais juillet, août et septembre sont les plus fréquentés par les 4 espèces de tortues. Nous sommes en Février, donc pas de tortues, dommage pour nous.

En 2014, les scientifiques ont évalué à 2 millions d’œufs pondus par 600 tortues sur la plage de 7 kilomètres.

Nous avons pris des informations afin de faire un tour dans le parc national qui se compose en une partie aquatique et une autre terrestre. Nous partirons donc demain matin à 6heures avec un guide.

Il est 6 heures, il pleut des cordes, le guide arrive et nous dit que si nous le souhaitons, on peut reculer le départ à 8h30, la pluie aura peut être cessé. Nous repartons à la cabinas, et à 8h30, il pleut toujours mais décidons de partir quand même.

Nous avons laissé nos Kways à l’hôtel de San José, c’es vraiment malin !!! Alors nous avons acheté des sacs poubelles de 120 litres qui nous ont servis de ponchos, assez efficaces.

Notre canoë, est à moteur électrique, afin de ne pas gêner les animaux. C’est vraiment agréable de naviguer, sur cette rivière bordée d’innombrables arbres. Le guide nous apprend qu’il y a plus de 2500 espèces de plantes et arbres dans le parc.

Notre canoë navigue donc dans les méandres de ces rivières, nous y verrons des caïmans, plusieurs sortes de hérons dont le héron tigre, des aigrettes, des basilics, des iguanes, des singes capucins et entendus des singes hurleurs.

Il a été recensé plus de 300 espèces d’oiseaux dans le parc, mais la jungle est tellement dense qu’ils se cachent et nous observent sans qu’on puisse les voir.

Nous n’aurons aucune photo de ce tour, car nous ne voulions pas endommager nos appareils photos.

Photos

La péninsule d’Osa

C’est la saint Valentin

Au Costa Rica ça se fête également !!! Et pour l’occasion Alain a trouvé un super lodge.

Nous sommes au www.rioticolodge.com. Nous habitons une tente safari de luxe, de 36 mètres carrés, au beau milieu de la forêt, un must.

Un rio coule à 20 mètres de nous. L’eau y est fraîche, et les différentes piscines naturelles formées par les rochers sont un délice. Les innombrables petites cascadent forment des jacuzzis où nous avons profité de bons massages toniques.

Pour accéder à ce petit paradis, il faut prendre une piste sur 4 kilomètres, mais le jeu en vaut la chandelle. Si on n’entend pas le bruit des voitures, en revanche on est bercé par le chant des insectes nocturnes et le ruissellement de l’eau sur les rochers du rio.

Le jardin est superbe, planté d’arbustes et fleurs exotiques bien sûr !

Et, nous sommes une fois de plus agréablement surpris par l’absence de moustiques, ou presque !!! Juste quelques uns pour Alain, il a vraiment une peau « attrape bestioles », le pauvre !!!

Notre séjour ici sera zen, baignade dans le rio, bon p’tit resto à côté du Lodge, p’tite rando dans une propriété privée, recommandée par l’hôtelier, bref, nous garderons, cette année encore, un bon souvenir de cette Saint Valentin.

La péninsule d’Osa

Alors, on y va ou on n’y va pas ???? Allez on y va !

Oui, parce que la péninsule d’Osa , dans le sud du pays est réputée comme sauvage, très sauvage et difficile d’accès.

Ce matin, le propriétaire du Lodge nous demande ce qu’on allait faire aujourd’hui, on lui répond qu’on ne sait pas, alors il nous parle de la péninsule d’Osa, ah oui, on avait prévu d’y aller, mais ça n’est pas simple pour y accéder.

Mais, il y a maintenant une bonne route jusqu’à Puerto Jimenez, et c’est seulement à partir de là que tout se corse.

On part donc à 9h30 et à 13 heures nous étions à Puerto Jimenez, 140kilomètres.

Mais peu de temps avant d’arriver, on voit trois ou quatre personnes arrêtées au bord de la route et l’une d’elle est grimpée sur le talus en bordure de forêt. On s’aperçoit alors qu’ils sont en train de suivre un jeune paresseux qui essaie d’entrer dans la forêt. On s’arrête et on suit les manœuvres de près. Françoise leur demande s’ils sont Costariciens, et lui répondent par l’affirmative. Nous craignions qu’ils braconnent. En fait, ils essayaient de récupérer le jeune pour le remettre de l’autre côté de la route, où selon eux, la mère se trouvait.

Il aura fallu une bonne vingtaine de minutes avant que l’opération réussisse, car si le paresseux ne pouvait pas se déplacer rapidement, il essayait de se glisser hors de la couverture que les gens utilisaient pour le prendre. Ce petit animal n’est pas dangereux mais ses griffes sont très acérées, il fallait donc prendre de grandes précautions, d’une part  pour ne pas se faire griffer et d’autre part ne pas blesser la bête. Ce fut un bien joli moment que d’observer ce sauvetage.

En arrivant à Puerto Jimenez, nous cherchons un logement. Nous visitons deux ou trois cabinas, mais qui affichaient complets et on a fini à la cabinas la palmas, au bord de la plage.

Bof, elle n’est pas terrible, mais on s’en contentera. Le contraste avec hier est flagrant !!!

En revanche dans le jardin, pas terrible non plus, 3 couples de aras tricolores dégustaient des noix tout en haut d’un immense arbre et nous balançaient leurs coques vides sur la tête, exotique et magnifique, non ???

Puerto Jimenez, est une ville plus ou moins endormie, mais dans les années 1960 elle avait poussé comme un champignon. L’abattage du bois et la découverte de l’or dans les nombreux cours d’eau l’avait rendue attractive. Si l’abattage du bois se fait encore dans la péninsule les chercheurs d’or se sont convertis dans le tourisme.

La péninsule d’Osa est peu visitée, et pourtant elle a beaucoup à offrir. La faune y est impressionnante, dans le grand parc national de Corcovado. Nous avons renoncé à le visiter car son accès est difficile, et qu’il aurait fallu grimper, grimper, et grimper encore, dans la boue et dans une jungle très humide et chaude.

Notre guide (papier) propose une alternative aux treks dans le parc, c’est de faire une excursion en lisière du parc Corcovado. Il s’agit d’aller dans un bled et observer la nature. Oui, car nous ne sentons pas capables d’affronter la jungle encore une fois, et de façon plus difficile que ce qu’on a fait jusqu’ici.

Nous partons donc, GPS branché, vers ce village, Rio Nuevo, au bout de 5 km de piste et 4 ou 5 gués on ne voit pas de hameau, on fait demi tour. On revient dans le village et demandons au garagiste du coin où se trouve Rio Nuevo. Eh bien, c’était la bonne piste, sauf que nous ne sommes pas allés assez loin. Et hop on repart.

Sur la « route » on voit une première maison au milieu de nulle part, des vaches et leurs pics bœuf, une plantation de palmiers à huile, et plus loin c’est la forêt. Nous y voyons de nombreux oiseaux, mais pas un seul mammifère.

Après une heure de route, c’est-à-dire 5 km en voiture, on voit une autre maison, elle aussi au milieu de nulle part, il faut vraiment être né là pour vivre de façon si isolée.

A un moment Alain pense que le 4×4 ne peut plus aller plus loin, on se gare et continuons à pieds un peu en bordure de rivière, et là on admire de nombreux papillons, vert phosphorescent, orange, jaune, bleu, mais pas de photos possibles car ils volent trop vite et ne se posent que quelques secondes et repartent.

De retour à Puerto Jimenez, on se prend un super casado, le plat national costaricien et une bonne bière, puis direction la plage.

Nous avons fait une séance plage, pas celle devant notre cabinas, car elle n’est pas agréable dans le sens où il faut faire des centaines et des centaines de mètres dans la mer avant d’avoir de l’eau aux genoux. Nous en avons choisi une plus loin mais plus pentue. L’eau y est toujours très chaude, presque trop chaude. La température extérieure doit avoisiner les 40°.Nous ne sommes qu’à peine rafraichis quand on sort de l’eau

Demain, sera une dure journée, car nous reprenons la route pour Orosi, afin d’aller visiter le parc national Tapenti, à 350 kilomètres d’ici, c’est-à-dire qu’il nous faudra la journée pour arriver à destination.

Photos

La côte Pacifique

Notre itinéraire au Costa Rica

Nous voici sur la côte Pacifique, tout a changé, le climat, les paysages, le style de balades, bref, nous sommes au soleil.
Il fait excessivement chaud, mais nous ne nous en plaignons pas.

Nos journées sont très chargées, les plages d’abord, et selon leur emplacement, le sable est blanc poudreux à gris foncé, baignades dans une eau très chaude. Les vagues sur le pacifique sont fortes si bien que les surfeurs y sont très nombreux, et nous prenons plaisir à les voir glisser sur les vagues.

La première plage playa conchal, comme son nom l’indique est la plage aux coquillages, faite de milliards de débris de coquillages, ce qui lui donne un aspect rosé.

Sur la playa Tamarindo nous avons dégusté une super langouste cuite au barbecue, autant dire que nous nous sommes régalés. Cette plage est très courue des ticos (les costariciens se nomment eux-mêmes comme ça) qui viennent y passer leurs week ends.

Sur l’une des plages nous nous sommes posés un moment afin d’admirer un véritable ballet de pélicans et autres oiseaux marins qui pêchaient, et la pêche était miraculeuse.

Une fois de plus nous apprécions d’avoir le 4X4, car les pistes sont assez difficiles pour rejoindre ces plages paradisiaques, certaines sont absolument désertes sur 2 ou 3 kilomètres. Toutes sont différentes, soit par leur situation géographique soit par les différentes activités que l’on peut y pratiquer.

Nos balades sont ponctuées par la découverte d’animaux, singes hurleurs, iguanes, chevreuils, coatis. La végétation, bien que moins intéressante que dans le centre ouest du pays, reste belle. P1030672 (Large)Le passage des gués est toujours un moment rigolo, il faut « analyser » judicieusement l’endroit où passer, sans que le moteur souffre d’une immersion.

Nous quittons maintenant la presqu’île de Nicoya pour nous rendre sur la côte pacifique centrale. Nous prenons le ferry à Paquera et traversons le golfe de Nicoya. Nous arrivons à Puntarenas, mais n’y ferons pas escale. Notre objectif étant d’aller à Manuel Antonio.

Le parc Manuel Antonio

Nous continuons à descendre la côte pacifique toujours aussi belle, le seul bémol, est que la route qui y conduit est bordée par des centaines voire des milliers hectares de plantations de palmiers à huile.

Nous arrivons à Manuel Antonio, nous avions réservé un hôtel, car on savait que le lieu est l’un des plus visité du Costa Rica, on savait aussi qu’il ne fallait pas y venir un week end car les ticos y débarquent.

Du coup, nous sommes logés à 30 mètres de la plage et 500 mètres de l’entrée du parc, et avec vue sur l’océan, quoi de mieux ?

Manuel Antonio, c’est palmiers sous le vent, eaux bleues scintillantes, et oiseaux tropicaux. Il a été classé parc national en 1972, ce qui lui a valu d’échapper à la construction d’une cité balnéaire. Il est le plus petit parc du pays, mais pas le moins fréquenté.

Les sentiers sont parfaitement balisés, des promontoires permettent d’admirer l’océan ou la forêt.

La faune y est importante, nous avons pu y voir des paresseux, agoutis, ratons laveurs, capucins, toucans et autres oiseaux, biches, iguanes, serpents, et pas vus tous ceux qui nous ont évité et caché dans la jungle.

Le parc est bordé par 3 plages, nous avons pique niqué sur l’une d’elles, accompagnés des iguanes voraces, l’une d’elle s’est jetée sur l’ananas qu’un touriste mangeait. Autant dire qu’il lui a vite donné le fruit.

Photos