Gili Air

Nous quittons Tetebatu en taxi pour Gili air

Le trafic routier est intense au départ, camions, voitures et scooters essaient de se partager la route étroite.

Au départ de Tetebatu ce sont les paysages de  rizières, puis nous entrons en forêt. La route est très sinueuse, mais le trafic est moins intense. Nous rencontrons plusieurs familles de singes macaques, qui vivent sur les rambardes de protection.

Après 2h30 de route nous arrivons à Bangsal, port de départ pour les Gili (prononcer Guili)

En 2013 nous avions visité Gili Trawangan, et cette année nous irons sur Gili air.

3 petites îles sont posées là sur l’océan Indien, Des pt’its coins de paradis comme disent les gens.

Nous prenons le bateau public pour la traversée, choix de notre part, car il y a les fast boats (bateaux rapides) mais 6 fois plus chers. Nous ne sommes pas pressés, et on aime bien la proximité des locaux !!!

Certes, ça n’est pas le grand confort, et  pas du tout d’ailleurs.

Les commerçants chargés de fruits, légumes, épicerie, etc…… partent livrer les restaurants de Gili air,  les victuailles sont chargées en premier et les voyageurs sont sur les paniers de bananes et autres chalands !!!!!

Nous avions réservé un petit hôtel, tout près de l’embarcadère. Il est  propre, mignon, construit dans le style Sasak, on est super bien.

Gili air c’est une toute petite île, nous en avons fait le tour en deux heures, avec  nos masques et nos tubas à la main.

En effet, à 10 mètres de la plage de sable et de corail mort ; les poissons multicolores nous attendent.

Les centres de plongée sont nombreux, et on peut aussi partir une journée pour faire du snorkeling. Nous réservons la journée du lendemain.

Ce matin la journée s’annonce belle !!!!!! Comme tous les jours d’ailleurs !!

Nous ferons 4 plongées, et quel bonheur d’avoir vu 9 tortues, Françoise a été à deux doigts d’en toucher une.

Les poissons sont très nombreux, mais les coraux sont décevants. Hélas les  locaux ont longtemps pêché à la dynamite, si bien que le corail a été  détruit.

Aujourd’hui, cette pêche est interdite, on peut voir quelques repousses de coraux jaune et violet.

La vie sur Gili  Air est calme, pas de voiture ni scooter, sauf s’ils sont électriques.

Les charrettes à cheval font taxi et  transportent les marchandises.

Le soir, nous contemplons le coucher du soleil devant un plat et une bonne Bintang, de toute façon, il n’y a rien d’autre à faire à Gili Air, et c’est justement  ce qui est sympa.

Photos

Tetebatu

 Le taxi est presque à l’heure, avec une demi heure de retard seulement !!!!

Tetebatu, village très mignon est notre nouvelle destination, au centre de Lombok, c’est la grande ruralité, mais en même temps les gens ne semblent pas très pauvres car ils vivent de la culture du riz, des légumes, de la vanille, du piment, muscade, et autres épices. C’est un peu le grenier à riz de Lombok.

Nous avons réservé une randonnée de trois heures pour demain, car il est impossible d’aller dans  la monkey forest et les petits coins perdus des rizières seuls, il faut un guide.

En attendant nous en avons fait une, dans les rizières proches du village. Ici l’eau coule de partout, nous ne sommes pas très loin du Mont Rinjani qui culmine à 3400 mètres, les torrents sont  nombreux, les cascades également.  Les rizières sont donc inondées facilement. Le paysage est magnifique. Les gens sont gentils, ils nous saluent  tous, nous interpellent sur notre passage, et nous demandent toujours  d’où nous venons, qu’est ce qu’on  fait là, où nous allons. Ils sont étonnés aussi de nous voir photographier leurs champs, ils nous demandent pourquoi on s’intéresse à tout ça.

Les enfants demandent à être photographiés. Bref, on aime ce genre de rencontre.

Nous sommes à peu près les seuls touristes ici, et même  les seuls de l’hôtel.

Cet hôtel est super bien placé, nous avons une terrasse qui domine les rizières. Il est  très ancien et aurait besoin  d’un grand coup de relooking.

On nous a dit  que les bâtiments  dataient de l’époque coloniale hollandaise, on veut bien le croire car les locaux sont beaux et chics, et ont du connaître des jours plus fastueux  qu’aujourd’hui. En revanche le jardin tropical est de toute beauté.

Il est 9 heures ce matin, notre guide nous attend en bas du village. Un touriste tchèque se joindra à nous.

Nous commençons par les rizières.

Nous apprenons  que deux qualités de riz sont cultivées ici. L’une produira en 4 mois et sera coupée par botte, c’est la seconde qualité. L’autre produira en 6 mois sera coupée brin  par brin.

Le plus souvent le riz est battu par petites bottes sur une planche inclinée en bois.

Puis nous découvrons les champs de piment, il s’avère que c’est une  culture très intéressante pour le cultivateur, car actuellement le cours est haut, 15 euros le kilo.

Il est exporté vers Sumatra et la Chine.

Les arbres fruitiers sont nombreux. Avocatiers, noyers de muscade, papayers, cacaoyers, cocotiers, puis le manioc, les haricots verts etc……….

Et comme on aime bien l’aventure, nous sommes allés à une cascade, mais pour la voir, nous avons joué les Indiana Jones !!! Il a fallu remonter le courant du torrent, de l’eau à mi jambe, et pieds nus.

L’eau était fraîche et nous a fait beaucoup de bien.

Puis pour finir ces 10 kilomètres de trekking, assez difficile, nous avons visité la forêt tropicale où vivent des macaques et des gros singes noirs. Les macaques vivent souvent au sol mais les autres ne descendent pas de leurs arbres ; et les arbres sont très très hauts, du coup pour les photos, ce fut un peu difficile.

Nous sommes très contents de cette expérience, même si nous avons souvent eu les pieds dans l’eau ou dans la boue en longeant les rizières. Et grand coup de chance est qu’il n’a pas plu à Tetebatu bien que nous soyons en pleine saison des pluies. Il ne fait pas très chaud ici, environs 25°, à 400 mètres d’altitude. Notre guide nous a appris qu’à Lombok il y avait 1000 mosquées, parfois espacées de quelques centaines de mètres, là, on ne comprend pas le phénomène. Seraient  ils aidés grâce aux pétrodollars du Moyen Orient ???  Ici aussi à Lombok, les musulmans ont « droit » à trois femmes, et ne sont pas obligés de faire les 5 prières par jour. Et pour couronner le tout, notre guide nous dit gentiment, que sa religion n’est pas stricte car elle lui permet de boire de la Bintang (la bière locale) !!!

Photos

Kuta Lombok suite

Nous somme toujours à Kuta Lombok, et chaque jour nous découvrons de nouveaux chemins, certes pas toujours bien carrossés, mais qui nous conduisent toujours à des sites magnifiques.

Aujourd’hui nous partons vers l’est de l’île, nous nous arrêtons à Awang, petit village de pêcheurs. On n’était pas descendus du scooter qu’un jeune homme venait nous proposer  de nous emmener de l’autre côté de la baie à Ekas.

Pour aller à Ekas en scooter il faut  plusieurs heures mais  en bateau c’est 45 minutes.

Bon on discute un peu le prix et c’est ok.

On monte dans son petit sampan à un seul  balancier et nous voilà parti.

La mer est belle, très calme. De très nombreux radeaux en bambous, sont disséminés dans la baie, Ils servent à pêcher le homard, la nuit.

On arrive à Ekas, également tout petit village de pêcheurs, on déjeune dans une famille,  et on repart, on stoppe pour faire un peu de snorkeling, mais très décevant, peu de corail, donc peu de poissons.

Puis direction une colline qui séparent deux belles baies, on grimpe tout en haut où les paysans font brouter, buffles vaches et chèvres.

De là, la vue est époustouflante de beauté. Quelques singes guettent les sacs des gens pour leur voler. On en a vu un agresser deux jeunes filles qui refusaient de donner leur sac. Elles avaient du pain à l’intérieur et la bête l’avait bien reniflé.

Le lendemain on prend la route de l’ouest, sans trop savoir où nous atterrirons. Il fait toujours très beau, le soleil brille sans nuage. En effet après une heure de route, on passe le  gué d’une petite rivière, pour nous retrouver au bout d’une route, demi-tour donc.

Les paysages sont toujours aussi somptueux, rizières, champs de maïs, cocoteraies, les paysans sont aux champs, les enfants partent à l’école, à pied bien sûr sous un soleil de plomb, on les croise loin de leur village.

Les voitures sont très rares dans ce coin perdu de Lombok, et les restaurants également. Du coup on s’arrête dans  un tout petit warung pour y déjeuner. La patronne  nous donne une assiette et on se sert dans  les quelques plats qu’elle a cuisiné, c’est ca qu’on appelle la bonne franquette.

Puis notre route continue pour enfin arriver à une superbe longue plage déserte.

L’eau est toujours aussi chaude, pas de vague, mais le sable en micro billes, fait que l’on s’enfonce profondément et qu’il est difficile d’y marcher.

Une petite baignade dans une mer toujours aussi chaude, on observe les pêcheurs. Certains pêchent au harpon, d’autres avec filets, ils sont dans l’eau jusqu’à la taille et tendent un filet qu’ils relèvent régulièrement, c’est TRES artisanal et très sportif. D’autres sont dans leur petit sampan avec une canne en bambou, du fil et un hameçon de fortune.  Il va de soit que leurs pêches ne sont pas miraculeuses.

Sur la route du retour nous verrons des fabricants de toits en napih (espèce de  feuilles de palmier).

Le toit des maisons fait avec ce matériau est très isolant de la chaleur et très peu cher, mais il faut le changer tous les 3 ans environ. Du coup, les gens investissent dans la tôle, mais peu isolante, ni du bruit ni de la chaleur. Quand il pleut, il est impossible de s’entendre parler. Il faut dire que les pluies tropicales sont assez violentes.

Nous avons eu une semaine sans une goutte de pluie, sauf une nuit, mais évidemment ça ne nous a pas dérangés.

Demain nous changeons  de coin, nous repartons à Tetebatu, mais en taxi.

Photos