Départ pour le Cambodge

15 février 2009

Il est 9 heures, nous partons  pour le Cambodge

Nous prenons le bateau juste devant note bungalow,  le batelier nous conduit jusqu’au débarcadère en une demi heure ;

Nous profitons de ce dernier voyage sur le Mékong pour profiter de ce paysage magnifique .

Nous attendons un peu le bus  qui arrive vers 10 heures, et à 11 heures nous sommes à la frontière Lao/ Cambodgienne.

Après les formalités  très simples de douane, nous  avons la grande surprise d’apprendre qu’il n’y a pas de bus  pour continuer notre route.

Il y a déjà deux Français  et un Chinois qui attendent  cet hypothétique bus.

Vers midi,  un bus arrive, il  nous conduit au poste de police  du Cambodge où les formalités  d’entrée  au Cambodge sont aussi simples que pour le Laos. C’est très bon enfant, nous sommes assis autour d’une table  couverte d’une toile cirée bien usée. Les policiers sont très cool.

Puis nous reprenons la route, quand, arrivés dans la petite ville de Strung Streng , le chauffeur du bus nous demande de descendre, on ne saura jamais pourquoi. Nous nous retrouvons sur un trottoir avec nos sacs  dans une ville grouillante de monde.

On nous fait reprendre  un autre bus, jusqu’à Kratie. Nous descendons et le bus repart, nos bagages ont été descendus et on ne sait pas ce qui va se passer maintenant.

Nous rentrons dans un petit bistrot, on explique au patron  notre situation, il est au courant, il nous dit qu’une voiture va arriver pour nous emmener. Nous sommes  avec le chinois. Les Français restent à Kratie.

Le problème est qu’un Laotien, attend lui aussi la voiture, mais il est chargé,  très chargé : une climatisation et ses tuyaux, un ordinateur et un écran de  télé.

La voiture arrive et bien évidemment on ne peut pas entrer  à 4 personnes et ce stock dans la voiture.

Enfin le Laotien part seul avec son barda. Le patron du bistrot nous dit  qu’un bus viendra  dans deux heures seulement car il est tombé en panne. Nous n’aurons pas de voiture privée.

Du coup on décide d’aller sur Internet pour réserver une chambre  à Siem Reap pour le lendemain..

A 18 heures un bus arrive,  le patron charge nos gros sacs dans le bus, et on repart.

Avant de partir, nous lui demandons de nous réserver une chambre à Kompong Cham.

Du coup en arrivant à 20 heures à la gare routière, un homme nous attend avec un petit panneau à notre nom, et nous emmène à l’hôtel

L’hôtel en question est très surprenant, il  appartenant à l’état. Il a vraiment tout de l’architecture socialiste chinoise. D’ailleurs un immense portrait  du président  du Cambodge est accroché au mur dans le lobby.

Les couloirs sont tellement larges que deux camions pourraient se croiser. la chambre surdimensionnée avec clim et au chaude, est propre et dénuée de toute décoration. Nous posons nos affaires et partons boire un bon cocktail. Cette ville ne sera qu’une étape  avant d’arriver à Siem Reap. Demain matin nous devons avoir une voiture pour Siem Reap……enfin peut être !!

Cette journée  nous aura  fait prendre conscience que les  normes et procédures  asiatiques sont à mille lieues de  la technocratie  européenne.

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Les 4000 iles (suite)

14  Février 2009

7h30 petit déjeuner, nous n’avons pas très bien dormi à cause de la chaleur, bien que nous ayons un ventilateur.

Puis départ  en vélo à la découverte de l’île qui n’est pas très grande.

Don Khon et Don Det sa voisine étaient  un point de passage  pour le transport des marchandises entre Saigon et le Laos durant la période coloniale française.

Les français ont construit un étroit chemin de fer entre les deux îles reliées par un beau pont.

De vieilles locomotives rouillent aux deux extrémités de la voie. En continuant note balade nous passons dans de belles rizières et des poches de forêt primaire ; des petits hameaux sont dispersés dans cette belle nature.

De vieux bâtiment coloniaux sont en ruine, on y  voit notamment l’ancien hôpital qui date du début du 19eme siècle.

Dans cette partie du Mékong, il y a de très nombreux rapides, nous   y découvrirons une magnifique cascade.

La rive opposée, sur la droite appartient au Cambodge.

Nous n’avons pas eu la chance de voir des dauphins Irrawaddy, une espèce menacée, à la pointe de l’île.

Notre balade nous conduit sur une très belle plage  déserte, nous n’avons aucune envie de nous baigner, l’eau est jaune. En revanche les enfants  se régalent et passent leur journée dans le fleuve.

Après cette belle balade, nous passerons l’après midi sur la terrasse de notre bungalow à observer la vie des gens, les bateaux qui descendent le fleuve. Il fait très chaud, on est bien.

Aujourd’hui c’est la saint Valentin, du coup nous allons dîner dans un restaurant très sympa tenu par un Laotien francophone, nous avons  discuté un  bon moment de son pays et du nôtre qu’il connait pour être allé à Paris.

Cette petite île nous plait particulièrement car la vie y est simple, les gens vivent doucement et ne semblent pas stressés du tout.

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Les 4000 iles

13 février 2009

Nous avions réservé le bus  pour notre voyage dans les 4000 iles (Si Phan Don), nous sommes  10 personnes, le bus  est très confortable avec la clim.

Après ces 3 heures de voyage, nous arrivons à 10h30 dans le petit village de Ban Nakaseng.

Les 4000 îles forment un  merveilleux archipel sur le Mékong . A cet endroit il peut mesure 14 kilomètres de large pendant la saison des pluies, c’est sa plus grande largeur sur  ses 4350 kilomètres.

Pendant la saison sèche des milliers d’iles et ilots apparaissent. Dans les grandes îles permanentes, les villageois semblent vivre  tranquillement. Ils produisent du riz, de la canne à sucre, des cocotiers. Ils pêchent également dans ce fleuve si poissonneux.

Nous avons  choisi l’île de Don Kon pour y  passer quelques jours. Sa voisine, Don Det, est plutôt fréquentée par les routards au long cours qui aiment faire la fête.

Don Kon est calme, et en principe les logements sont plus confortables.

De  Bang Nakaseng, nous embarquons   sur un bateau «longue queue», son nom vient du fait que  le moteur du bateau se trouve au bout d’une perche, ce qui fait penser à une queue qui suit le bateau.

L’arrivée sur l’île est très exotique, on nous met tout de suite dans l’ambiance. Il faut sauter du bateau  sur la plage en essayant de ne pas trop mouiller nos vêtements.

Alain avait eu la bonne idée de réserver un bungalow, et du coup on  est tout près du débarcadère. Notre bungalow  sur pilotis est sommaire mais propre, avec ventilateur et moustiquaire, tout au bord du Mékong, nous avons une terrasse avec hamacs, c’est vraiment chouette.

Nous déposons nos affaires et partons  louer des vélos complètement déglingués, mais on ne peut guère trouver des vélos corrects sur cette île.

Les routes sont des chemins très sableux, les enfants nous accueillent en criant « sabaidi » ce qui veut dire bonjour en Laotien.

L’île est très jolie, de la forêt, des cocotiers, palmiers, rizières. Les gens sont très « cool », certes pauvres mais semblent ici aussi vivre sereinement.

A 17 heures nous sommes au bungalow et prenons une douche bien méritée, il n’y a pas d’eau chaude, mais comme  il fait très chaud, donc pas de soucis.

Diner sympa en face du bungalow et à 19h30 nous sommes de retour.

L’électricité ne fonctionne que de 18h à 22 heures. Et nous avons de la chance car  elle a été installée sur les îles en 2008, Avant  t il n’y avait que des générateurs.

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