Yangon

Ouf !Nous n’en menions pas large avant de partir de la maison !!!  Eh oui, nos passeports et visas n’étaient pas arrivés comme convenu le 5 janvier. Alain s’est démené auprès « d’ACTION VISAS » qui gérait nos demandes de visas pour la Chine et la Birmanie.

Pour vous épargner la lecture de tous les détails de négociations qu’Alain a eues avec « ACTION  VISAS », nous dirons que nous sommes partis à l’aéroport sans les fameux sésames et en principe nous devions les récupérer en mains propre à Charles de Gaulle.

A 15H30 le téléphone sonne et c’est effectivement un coursier qui nous remettait les précieux documents. A partir de cet instant nous avons eu un sentiment de plénitude. Le voyage pouvait  commencer.

De Bangkok, nous n’aurons rien vu puisque nous avons choisi un hôtel près de l’aéroport afin de ne pas « galérer » pour repartir le lendemain en Birmanie. Cet hôtel conseillé par des voyageurs est très bien, pas cher et pratique..

L’aéroport de Bangkok est récent, fait de métal et de verre,  Il est très décoré et surtout très fleuri  d’orchidées.

Notre voyage Bangkok Rangoon s’est très bien passé, 1h30 de vol et nous étions attendus par les employés de la guest house « Motherland » vivement recommandée également par des voyageurs. Effectivement ce petit hôtel est agréable, pas tant pour son standing mais pour son ambiance et le chaleureux accueil qui est réservé aux clients. D’ailleurs nous étions une bonne vingtaine à avoir  réservé cet endroit, et c’est en bus d’un autre âge que nous avons rejoint dans la joie l’hôtel.

La première chose qui frappe en arrivant à l’aéroport de Rangoon c’est son aspect désuet mais  propre qui interpelle, puis le sourire des Birmans, et enfin la tenue vestimentaire des hommes et  des femmes. Tout le monde porte le longwy, c’est une longue bande de tissu (genre paréo) qu‘ ils enroulent autour de la taille.  Les femmes ont des longwys  plutôt fleuris ou a motifs  et les hommes à carreaux.

Voila notre première impression de la Birmanie.

Un peu fatigués tout de même,  nous avons diné d’une bonne soupe et d’un plat de légumes et bu notre première bière « Myanmar ».

Découverte  de Rangoon.

Cette ville semble être en ruine, les nombreux bâtiments d’époque coloniale sont en piteux états. Souvent les villas sont envahies par la végétation et laissées à l’abandon. Les rues ne sont pas très encombrées par les voitures, en revanche, on peut remarquer de très belles berlines aux vitres noires qui appartiennent évidemment aux proches du gouvernement. Les taxis sont très anciens et en mauvais état.

Nous avons été très agréablement surpris par la propreté de la ville, car en Asie cela n’est pas habituel. Peu de chiens traînent  dans les rues.

Si la ville n’est pas très belle, en revanche ses pagodes sont extraordinaires, et notamment la paya (pagode) Shwedagon. C’est un véritable joyau. Elle est éblouissante de jour comme de nuit. Nous ne nous ’étendrons pas sur les détails, mais il faut noter que son dôme s’élève à 98 mètres au dessus du niveau de la mer et aurait été fondé il y a 2500 ans. Les chiffres donnent le vertige  quand on sait que le sommet est fait de 13 153 plaques d’or de 30 cm2 chacune. La girouette au sommet est plaquée d’or et d’argent et incrustée de 1100 diamants totalisant 278 carats. Enfin au sommet de la girouette repose la sphère en or incrustée de 4351 diamants pesant 1800 carats. Bref, tout ça pour dire que c’est extraordinaire. Chaque Birman espère pouvoir venir au moins une fois dans sa vie pour prier dans ce lieu sacré.

En anecdote nous avons participé à l’anniversaire d’un vieux moine. Il y avait un attroupement dans l’un des nombreux halls de la pagode, nous nous sommes approchés et les gens nous ont invités à manger des bananes à volonté et un morceau du  gâteau d’anniversaire .

D’autres pagodes sont disséminées dans la ville, a tout instant on aperçoit un stupa ou un dôme de pagode.

Les Birmans  sont des gens très affables, toujours prêts à rendre service, le sourire aux lèvres. Étant donné que pratiquement rien n’est écrit en Anglais, nous devons demander aux gens notre chemin, c’est toujours avec plaisir qu’ils nous renseignement, certains vont même jusqu’à nous accompagner. Ils aiment parler avec les touristes, qui ne sont pas si nombreux dans leur pays. Un seul sujet à ne pas aborder. C‘est la politique. Le risque pour eux est grand.

Nous étions sur une passerelle au dessus d’une rue, quand subitement nous avons vu les petits vendeurs à la sauvette plier leur bazar, nous avons regardé autour de nous et avons vu une armée de flics à pied. Une  jeune  fille nous a dit que s’ils se faisaient prendre on les emmèneraient avec les menottes. Cette jeune fille était terrorisée. Enfin quand nous sommes repassés un ou deux heures plus tard, les vendeurs étaient revenus.

On nous avait dit que les flics n’étaient pas sympathiques, mais certains viennent spontanément nous aider dans nos recherches.

Nos récits arriveront certainement pas aussi vite que l’an passé car en Birmanie, l’électricité n‘est pas distribuée 24h/24, les autorités décident de bloquer lnternet quand bon leur semble. et dans les petits coins reculés du pays c’est vraiment la galère. Soyez patients nous écrirons quand même et enverrons les gros paquets d’un seul coup.

Justement nous partons le 15 janvier pour Hého, puis Kalaw ou nous ferons un treck de 2 jours, donc pas d’internet possible, puis nous irons sur le lac Inle, et de la bas ça ne semble pas non plus très pratique pour se connecter.

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