La péninsule d’Osa

C’est la saint Valentin

Au Costa Rica ça se fête également !!! Et pour l’occasion Alain a trouvé un super lodge.

Nous sommes au www.rioticolodge.com. Nous habitons une tente safari de luxe, de 36 mètres carrés, au beau milieu de la forêt, un must.

Un rio coule à 20 mètres de nous. L’eau y est fraîche, et les différentes piscines naturelles formées par les rochers sont un délice. Les innombrables petites cascadent forment des jacuzzis où nous avons profité de bons massages toniques.

Pour accéder à ce petit paradis, il faut prendre une piste sur 4 kilomètres, mais le jeu en vaut la chandelle. Si on n’entend pas le bruit des voitures, en revanche on est bercé par le chant des insectes nocturnes et le ruissellement de l’eau sur les rochers du rio.

Le jardin est superbe, planté d’arbustes et fleurs exotiques bien sûr !

Et, nous sommes une fois de plus agréablement surpris par l’absence de moustiques, ou presque !!! Juste quelques uns pour Alain, il a vraiment une peau « attrape bestioles », le pauvre !!!

Notre séjour ici sera zen, baignade dans le rio, bon p’tit resto à côté du Lodge, p’tite rando dans une propriété privée, recommandée par l’hôtelier, bref, nous garderons, cette année encore, un bon souvenir de cette Saint Valentin.

La péninsule d’Osa

Alors, on y va ou on n’y va pas ???? Allez on y va !

Oui, parce que la péninsule d’Osa , dans le sud du pays est réputée comme sauvage, très sauvage et difficile d’accès.

Ce matin, le propriétaire du Lodge nous demande ce qu’on allait faire aujourd’hui, on lui répond qu’on ne sait pas, alors il nous parle de la péninsule d’Osa, ah oui, on avait prévu d’y aller, mais ça n’est pas simple pour y accéder.

Mais, il y a maintenant une bonne route jusqu’à Puerto Jimenez, et c’est seulement à partir de là que tout se corse.

On part donc à 9h30 et à 13 heures nous étions à Puerto Jimenez, 140kilomètres.

Mais peu de temps avant d’arriver, on voit trois ou quatre personnes arrêtées au bord de la route et l’une d’elle est grimpée sur le talus en bordure de forêt. On s’aperçoit alors qu’ils sont en train de suivre un jeune paresseux qui essaie d’entrer dans la forêt. On s’arrête et on suit les manœuvres de près. Françoise leur demande s’ils sont Costariciens, et lui répondent par l’affirmative. Nous craignions qu’ils braconnent. En fait, ils essayaient de récupérer le jeune pour le remettre de l’autre côté de la route, où selon eux, la mère se trouvait.

Il aura fallu une bonne vingtaine de minutes avant que l’opération réussisse, car si le paresseux ne pouvait pas se déplacer rapidement, il essayait de se glisser hors de la couverture que les gens utilisaient pour le prendre. Ce petit animal n’est pas dangereux mais ses griffes sont très acérées, il fallait donc prendre de grandes précautions, d’une part  pour ne pas se faire griffer et d’autre part ne pas blesser la bête. Ce fut un bien joli moment que d’observer ce sauvetage.

En arrivant à Puerto Jimenez, nous cherchons un logement. Nous visitons deux ou trois cabinas, mais qui affichaient complets et on a fini à la cabinas la palmas, au bord de la plage.

Bof, elle n’est pas terrible, mais on s’en contentera. Le contraste avec hier est flagrant !!!

En revanche dans le jardin, pas terrible non plus, 3 couples de aras tricolores dégustaient des noix tout en haut d’un immense arbre et nous balançaient leurs coques vides sur la tête, exotique et magnifique, non ???

Puerto Jimenez, est une ville plus ou moins endormie, mais dans les années 1960 elle avait poussé comme un champignon. L’abattage du bois et la découverte de l’or dans les nombreux cours d’eau l’avait rendue attractive. Si l’abattage du bois se fait encore dans la péninsule les chercheurs d’or se sont convertis dans le tourisme.

La péninsule d’Osa est peu visitée, et pourtant elle a beaucoup à offrir. La faune y est impressionnante, dans le grand parc national de Corcovado. Nous avons renoncé à le visiter car son accès est difficile, et qu’il aurait fallu grimper, grimper, et grimper encore, dans la boue et dans une jungle très humide et chaude.

Notre guide (papier) propose une alternative aux treks dans le parc, c’est de faire une excursion en lisière du parc Corcovado. Il s’agit d’aller dans un bled et observer la nature. Oui, car nous ne sentons pas capables d’affronter la jungle encore une fois, et de façon plus difficile que ce qu’on a fait jusqu’ici.

Nous partons donc, GPS branché, vers ce village, Rio Nuevo, au bout de 5 km de piste et 4 ou 5 gués on ne voit pas de hameau, on fait demi tour. On revient dans le village et demandons au garagiste du coin où se trouve Rio Nuevo. Eh bien, c’était la bonne piste, sauf que nous ne sommes pas allés assez loin. Et hop on repart.

Sur la « route » on voit une première maison au milieu de nulle part, des vaches et leurs pics bœuf, une plantation de palmiers à huile, et plus loin c’est la forêt. Nous y voyons de nombreux oiseaux, mais pas un seul mammifère.

Après une heure de route, c’est-à-dire 5 km en voiture, on voit une autre maison, elle aussi au milieu de nulle part, il faut vraiment être né là pour vivre de façon si isolée.

A un moment Alain pense que le 4×4 ne peut plus aller plus loin, on se gare et continuons à pieds un peu en bordure de rivière, et là on admire de nombreux papillons, vert phosphorescent, orange, jaune, bleu, mais pas de photos possibles car ils volent trop vite et ne se posent que quelques secondes et repartent.

De retour à Puerto Jimenez, on se prend un super casado, le plat national costaricien et une bonne bière, puis direction la plage.

Nous avons fait une séance plage, pas celle devant notre cabinas, car elle n’est pas agréable dans le sens où il faut faire des centaines et des centaines de mètres dans la mer avant d’avoir de l’eau aux genoux. Nous en avons choisi une plus loin mais plus pentue. L’eau y est toujours très chaude, presque trop chaude. La température extérieure doit avoisiner les 40°.Nous ne sommes qu’à peine rafraichis quand on sort de l’eau

Demain, sera une dure journée, car nous reprenons la route pour Orosi, afin d’aller visiter le parc national Tapenti, à 350 kilomètres d’ici, c’est-à-dire qu’il nous faudra la journée pour arriver à destination.

Photos

3 Responses

  1. On comprend en voyant les photos que cette St Valentin restera un superbe souvenir. Les oiseaux sont magnifiques et les paresseux tout mignons!

  2. Encore des commentaires et des photos qui font rêver !!
    Françoise dans le hamac ,Alain confortablement installé sur le fauteuil sous le haut vent de la tente …
    Attention à l’épidémie ravageuse du « paresseux » !

  3. Je peux vous conseiller cet hébergement, c’est un contact MARIE CLAIRE d’origine bretonne.
    Jean-Luc l’ami de sylvette

    Mail : chaletorosi@gmail.com | Téléphone : (506) 88 97 79 35