Palenque

Le trajet entre San Cristobal et Palenque nous a paru bien long. Nous n’avons pas compris pourquoi le bus est passé par Villahermosa dans le Tabasco, alors qu’il y a une route plus directe ? Du coup nous avons mis 9 heures au lieu de 6 prévus. On a eu l’explication : en fait les bus ne peuvent pas passer par la route la plus courte car trop sinueuse.

Notre hôtel, simple mais très propre et agréable.

Le personnel et la propriétaire sont adorables. Nous sommes juste à côté du zocalo, ce qui est appréciable pour les soirées. Oui, car chaque soir la place s’anime, il y un monde fou, ce soir par exemple il y avait des musiciens sur le podium installé là, à l’année, et les gens dansaient, l’autre soir c’était l’élection de Miss Palenque. Cette ambiance bonne enfant nous plaît beaucoup. Ceci dit, si l’ambiance est sympa, en revanche la ville est laide, très laide même. Forcément quand on a visité de belles villes coloniales on devient très difficile.

Notre arrêt à Palenque a trois buts : la visite du site archéologique du même nom, agua azul et misol-ha

Le 1er jour nous partons assez tôt le matin pour le site archéologique. On se plante dans la rue où passent tous les collectivos, (mini bus de 15 places) on fait signe au 1er, qui nous dit qu’il ne va pas là bas, un autre idem, un taxi idem. Alors on ne comprend pas ce qui se passe. Quand un charmant monsieur vient vers nous, et nous dit qu’ils nous a vu attendre, mais qu’en fait ce matin , il n’est pas possible d’aller sur le site car le gouverneur est en visite là, et que tout est bloqué. Il sera possible d’y aller à partir d’une heure. On a bien remercié ce monsieur très attentionné. Une fois de plus on apprécie le caractère courtois des mexicains.

Bon, qu’à cela ne tienne, on repart sur le Zocalo, et on traîne un peu. Et là, aujourd’hui, le lycée gastronomique de Palenque fait la promotion de son établissement en proposant des plats typiquement mexicains très élaborés. Pour un prix modique.

On a donc déjeuné là, et somme repartis à 14 heures visiter les ruines de Palenque.

Palenque classé au patrimoine mondiale de l’UNESCO, et dont les temples se dressent au cœur d’une superbe jungle, constitue l’un des sites majeurs du Chiapas.

Palenque a prospéré entre 630 et 740. Le roi Pakal en a été le souverain de 615 à 683.La construction du site a évolué pendant 400 ans. Les chiffres annoncés sont exorbitants, mais tous les superlatifs sont permis à Palenque !!

Après 900 la cité fut abandonnée, pour être redécouverte au 18ème siècle. Et en 1952 l’archéologue Français Alberto Ruz Lhuilier découvrit la crypte secrète de Pakal. Son tombeau fait face à l’un des temples.

Visiter ce site est sensationnel, on s’imprègne de l’atmosphère. Les vieilles pierres nous parlent, et on ressent des émotions particulières. Pour accentuer l’effet mystérieux, le cri des singes hurleurs de la jungle nous saisit un peu plus.

Il fait chaud mais on a les bouteilles d’eau, on s’est tartiné d’anti moustique et on a nos chapeaux. Tout va bien.

Autant dire que le soir nous étions vannés, car les marches des pyramides sont hautes, et le site est immense !!

Ce matin, nous prenons un collectivo pour aller à Agua azul, à 60 km de Palenque.

Ce site naturel est magnifique. Dès l’arrivée en revanche on est saisi par le nombre de marchands de souvenirs et de restaurants, mais si on s’éloigne un peu, tout devient paisible et on peu observer la vis des gens qui vivent sur le rio azul.

Le rio azul, le bien nommé, est turquoise.

Cette couleur est due au carbonate de calcium et d’hydroxyde de magnésium. Ces deux minéraux se conjuguant donne cette eau turquoise. Sur le parcours du rio, des cascades sont tout simplement belles, certaines personnes se baignent dans les piscines naturelles, l’eau y est fraîche.

Notre journée a été très sympa.

Ce matin nous reprenons un collectivo pour aller à Misol ha (25 km). Il nous arrête sur la grande route à l’intersection de celle qui va à la cascade. Nous marcherons 1,5 km avant d’arriver à la cascade.

L’arrivée est saisissante, on découvre cette belle cascade qui tombe de 35 mètres au milieu de la jungle. Il est possible de se baigner dans la « piscine » au pied par la cascade, mais nous ne sommes pas assez courageux.

De retour à Palenque nous sommes allés visiter l’écoparc Aluxes de la ville. Il s’agit d’un parc avec uniquement des animaux du Mexique et presque tous ont été recueillis blessés ou abandonnés ou confisqué à des particuliers qui les gardaient comme animaux de compagnie.

Le parc a été crée sous l’impact d’une équipe de chercheurs qui essaient au maximum la réintroduction de certains animaux dans leur milieu naturel.

Photos

4 Responses

  1. Encore une fois : BRAVO au photographe. Vous devriez proposer vos photos à la revue Géo (ça vous paierait votre prochain voyage !) C’est sérieux : mon fils et ma belle-fille ont été payés par « le guide du routard » lorsqu’ils sont allés en Inde pour vérifier des infos touristiques. Combien ? je l’ignore !…
    J’aurais bien fait un p’tit plongeon dans cette eau turquoise ! quelle beauté ce site classé ! Allez, nous sommes déjà le 1er mars : continuez à bien profiter surtout qu’ici il fait froid et que le soleil a bien du mal à pointer son nez !!!

  2. Des ballades bien sympa ma fois et de belle photos merci; mais je crois que je n’aurai pas résister à me « tremper » dans cette belle eau turquoise.
    Bonne suite à vous et bisous.

  3. Quel contraste entre ce bleu azur et les eaux boueuses que nous avons vues au même endroit. Pour nous hors de question de s’approcher…c’était trop dangereux.
    Magnifiques animaux à protéger absolument!

  4. Bonjour à vous deux. Nous, nous n’avons pas résisté aux eaux turquoises, et avons fait un joli bain. Mais c’est vrai que l’omniprésence des vendeurs de tout et n’importe quoi peut gêner. En même temps il faut voir qu’un petit village dépend entièrement de ce site et que ces gens ont envie de profiter de la manne touristique….. Nous avons eu aussi la même émotion à Palenque sur ce site impressionnant. Le roi Pakal, toujours présent dans la Ceiba dont tu as photographié les fleurs. Cet autre arbre qui a l’air de perdre sa peau, je le connais sous le nom d' »indio desnudo ». A Cuba il est appelé plutôt « arbre touriste » car il pèle ! Il a plein de vertus curatives pour les indigènes. Depuis la fièvre jusqu’à la dysenterie en passant par les maladies de peau…. Ce sont les feuilles essentiellement qui sont utilisées. Bisous à vous deux.