Kuta Lombok suite

Nous somme toujours à Kuta Lombok, et chaque jour nous découvrons de nouveaux chemins, certes pas toujours bien carrossés, mais qui nous conduisent toujours à des sites magnifiques.

Aujourd’hui nous partons vers l’est de l’île, nous nous arrêtons à Awang, petit village de pêcheurs. On n’était pas descendus du scooter qu’un jeune homme venait nous proposer  de nous emmener de l’autre côté de la baie à Ekas.

Pour aller à Ekas en scooter il faut  plusieurs heures mais  en bateau c’est 45 minutes.

Bon on discute un peu le prix et c’est ok.

On monte dans son petit sampan à un seul  balancier et nous voilà parti.

La mer est belle, très calme. De très nombreux radeaux en bambous, sont disséminés dans la baie, Ils servent à pêcher le homard, la nuit.

On arrive à Ekas, également tout petit village de pêcheurs, on déjeune dans une famille,  et on repart, on stoppe pour faire un peu de snorkeling, mais très décevant, peu de corail, donc peu de poissons.

Puis direction une colline qui séparent deux belles baies, on grimpe tout en haut où les paysans font brouter, buffles vaches et chèvres.

De là, la vue est époustouflante de beauté. Quelques singes guettent les sacs des gens pour leur voler. On en a vu un agresser deux jeunes filles qui refusaient de donner leur sac. Elles avaient du pain à l’intérieur et la bête l’avait bien reniflé.

Le lendemain on prend la route de l’ouest, sans trop savoir où nous atterrirons. Il fait toujours très beau, le soleil brille sans nuage. En effet après une heure de route, on passe le  gué d’une petite rivière, pour nous retrouver au bout d’une route, demi-tour donc.

Les paysages sont toujours aussi somptueux, rizières, champs de maïs, cocoteraies, les paysans sont aux champs, les enfants partent à l’école, à pied bien sûr sous un soleil de plomb, on les croise loin de leur village.

Les voitures sont très rares dans ce coin perdu de Lombok, et les restaurants également. Du coup on s’arrête dans  un tout petit warung pour y déjeuner. La patronne  nous donne une assiette et on se sert dans  les quelques plats qu’elle a cuisiné, c’est ca qu’on appelle la bonne franquette.

Puis notre route continue pour enfin arriver à une superbe longue plage déserte.

L’eau est toujours aussi chaude, pas de vague, mais le sable en micro billes, fait que l’on s’enfonce profondément et qu’il est difficile d’y marcher.

Une petite baignade dans une mer toujours aussi chaude, on observe les pêcheurs. Certains pêchent au harpon, d’autres avec filets, ils sont dans l’eau jusqu’à la taille et tendent un filet qu’ils relèvent régulièrement, c’est TRES artisanal et très sportif. D’autres sont dans leur petit sampan avec une canne en bambou, du fil et un hameçon de fortune.  Il va de soit que leurs pêches ne sont pas miraculeuses.

Sur la route du retour nous verrons des fabricants de toits en napih (espèce de  feuilles de palmier).

Le toit des maisons fait avec ce matériau est très isolant de la chaleur et très peu cher, mais il faut le changer tous les 3 ans environ. Du coup, les gens investissent dans la tôle, mais peu isolante, ni du bruit ni de la chaleur. Quand il pleut, il est impossible de s’entendre parler. Il faut dire que les pluies tropicales sont assez violentes.

Nous avons eu une semaine sans une goutte de pluie, sauf une nuit, mais évidemment ça ne nous a pas dérangés.

Demain nous changeons  de coin, nous repartons à Tetebatu, mais en taxi.

Photos

4 Responses

  1. Aujourd’hui , renfermée à la maison à regarder la pluie tomber, vos belles images me font encore plus rêver…magnifiques paysages en effet et quel beau ciel!

  2. De bien belles images a me faire regretter de ne pas avoir visité ces iles en septembre profitez bien .

  3. merci pour ces belles images -nous c’est pluie !!!
    continuez de nous faire rêver
    Valérie le renaissance

  4. Super les bambous échafaudages!
    Pourriez-vous en rapporter pour Tony qui en a besoin à Genillé pour construire sa maison ?
    Merci pour tous ces détails sur la culture du riz et des autres plantations.
    Profitez-en, surtout du soleil, car ici il pleut.
    Bises et à bientôt.
    Monique et Tony