Thaïlande : Koh Yao Noi

Nous avons fait notre transfert de Kao Lak  à Koh Yao Noï en douceur.

Une nuit dans un très joli hôtel près de  Phuket avant de prendre le bateau pour Koh Yao Noï. Comme nous avons du temps devant nous, Alain a eu la bonne idée de faire comme ça.

Du coup nous sommes dans une ferme écologique, où les propriétaires très accueillants, ont  4 bungalows magnifiques.

Nous sommes en pleine forêt, nous avons visité leur potager et leur poulailler. Après cette super belle nuit, le taxi est venu nous chercher et nous a conduits à l’embarcadère de Phuket pour Koh Yao Noi en  speed boat (bateau rapide) .

Koh Yao Noï se trouve dans la baie de Phan Ga, en mer d’Andaman.

Cette île, pourtant proche de Phuket la bouillante et Koh Phi Phi l’hyper touristique n’attire pas les gens, et c’est tant  mieux.  Aucun complexe hôtelier important, seulement des petites structures et quelques resorts.

Pas de fête de nuit, ni d’alcool qui coule à flots, ni de bars à filles. Ici tout est zen, les gens sont hyper gentils.  L’agriculture est développée avec les rizières et l’élevage de buffles et de vaches. Et évidemment la pêche est une activité majeure. Le tourisme a sa part également dans l’économie de l’île.

Nous sommes logés dans une guest house de 5 bungalows près d’une forêt, dont la propriétaire est adorable et très rigolote. Les plages se  succèdent  toutes plus belles les unes que les autres. L’eau est très  chaude et  du coup les méduses s’y sentent bien. Il suffit de s’éloigner du bord et on est tranquille, l’eau est plus fraiche peut être à 33 degrés.

Nous avons loué un scooter pour la semaine, ainsi on se déplace tous les jours. Les routes ne sont pas nombreuses et le trafic est  très calme. L’une fait le tour de l’île et l’autre traverse l’île au milieu de la belle forêt, un régal.

La mascotte de l’île est  les calaos, cet oiseau avec une très grosse protubérance sur son long bec, on en voit régulièrement.

Comme pour koh Prah tong , nous avons choisi koh Yao Nai car elle est très tranquille, nous roulons en scooter, et la circulation est faible , très très peu de voitures berlines et quelques  pickups font office de taxi. Sinon ce sont les scooters qui occupent les  routes assez bonnes, en tout cas pas pires que celles de France.

Un jour en nous baladant ,on voit une enseigne qui indique  un restaurant, on y va  en traversant une fortes d’hévéas et on arrive chez Mark et Puyi

Mark est blessé à la cheville car la veille il s’est pris le pied dans un racine d’arbre et du coup il a une belle entorse.

Françoise lui propose d’appliquer de la glace et lui fait un semblant de strapping avec les moyens du bord. Nous discutons un bon moment avec eux et du coup nous réservons un après midi chez eux pour faire de la cuisine Thaï , pécher le crabe et apprécier la vie très cool, puis le coucher de soleil.

Comme convenu nous allons chez eux deux jours plus tard.

Ce fut une expérience formidable, nous avons appris à faire quelques plats Thaï, les faire cuire et les manger. Puis nous sommes allés relever les casiers à crabes dans la mangrove et les manger ensuite.

Le temps passe doucement , après le déjeuner on est invité à se reposer dans les hamacs de fortune.

 

Mark a construit une cabane dans un arbre de mangrove et du coup on admire le paysage de là haut. Ce sont des moments de pleine « zénitude ».

Sinon eh bien nous avons farnienté un maximum, un jour sur une belle plage, un autre sur une autre belle plage et ainsi de suite. Un seul grand village sur l’île où les gens se ravitaillent, le marché de légumes est pauvre , et même le marché de poissons n’est pas très bien fourni.  Nous sommes en milieu  rural et les habitants ont leur petit jardin qui leur fourni le nécessaire.

D’ailleurs Mark et Puyi nous disaient qu’ils vivaient en quasi autarcie.

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Thailande : Khao Lak

Notre projet est d’aller maintenant découvrir l’île de Kho Yao Noi, mais de Kho Phra Tong  ça fait loin, du coup on s’arrête en route pour 4 nuits à Khao Lak sur le continent au bord de la mer d’Andaman.

Nous logeons chez Agnès (une française) qui a une très belle villa avec piscine et qui loue un joli bungalow dans sa propriété.

Nous profiterons donc de l’environnement très agréable, changement radical avec notre paillote de Kho Phra Tong.

Les plages ici sont immenses également, mer turquoise, sable fin doré, bref tout ce qu’il faut pour des vacances heureuses.

Nous avons loué bien entendu un scooter pour visiter la région. Le 26 décembre 2004 la Thaïlande a été victime, comme  de nombreux pays du sud est asiatique d’un tsunami. C’est justement à Khao Lak que les dégâts ont été les plus dévastateurs de Thaïlande avec 4000 victimes, dont  beaucoup d’allemands et de scandinaves. Un mémorial a été édifié à l’endroit même où  un bateau de la police a été retrouvé à 1,2 km du rivage. Ce monument représente une immense vague, sur lequel sont inscrits les noms des victimes et parfois leur photo.

Nous sommes arrivés ici en bus et repartons en bus pour Phuket

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Thailande : Kho Phra Tong

Ce ne  fut pas très simple d’arriver à Kho Prah Tong, mais  nous y sommes arrivés.

 Venant de Bangkok, nous avions réservé un hôtel tout prés de Phuket, car notre avion arrivait à 21h, et comme il a eu 1 heure de retard, ce fut très bien.

Petit hôtel sans charme mais très grande chambre.

Dès le lendemain matin nous cherchons un taxi pour l’arrêt de bus qui va à Kura Buri.

Aucun Grab (le UBER asiatique) n’était disponible quand  tout à coup, un van s’est arrêté et nous a demandé ou nous souhaitions aller ; L’affaire était conclue, certes un peu chère mais nous n’avons pas hésité. 

Il nous emmène donc à un arrêt de bus, et là nous avons attendu. De beaux bus touristiques nous passaient  le nez quand  un bus d’un autre temps est arrivé, c’était le nôtre.

Et c’était parti pour 90 kilomètres. Au bout de 60 kilomètres nous avons changé de bus,….encore plus moche, et presque vide.

C’est comme ça que nous nous sommes retrouvés à Kura Buri en soirée, sans avoir réservé d’hôtels car sur booking il n’y avait plus rien. En fait nous y sommes allés au culot et on a bien fait.

On arrive donc chez Tom’house, un charmant propriétaire qui nous a trouvé une chambre grande et super propre.

Tom vit avec sa femme, ses deux filles, ses parents et son grand père, comme en France dans les années  1950 et même plus tard.

L’objectif de venir dans cette ville moche, c’était  de réserver notre transfert sur l’ile de Koh Prah Tong.

Donc le lendemain matin, nous avons pris le pickup et la propriétaire nous a emmené au petit, mais tout petit embarcadère pour L’île en question.

La mer est calme, extrêmement  calme. Nous  avons navigué  1 heure, et avons accosté sur une plage.

Un pickup nous attendait et nous a emmenés à notre Guest house en traversant la jungle.

Nous sommes au Horizon eco resort, tenu par une suissesse depuis 11 ans.

Cette île est très peu touristique de 82 km2, et habité par les Moken, des nomades de la mer.

Le tsunami de 2004 a décimé 75% de la population.

4 petits hôtels bordent une plage de rêve immense,  donc peu de touristes et c’est tant mieux.

Du coup pendant ces deux jours nous ferons du farniente, du kayak pour aller voir les poissons et les coraux  autour des deux petites îles en face de la nôtre. Bof, peu  de poissons et quelques beaux coraux. Natation bien sûr dans une eau extrêmement chaude. Un  joli canal traverse la mangrove où il est possible d’aller à marée haute.

Des lézards peu farouches, une multitude de petits crabes qui courent plus vite que leur hombre. Et même une  petite grenouille dans notre salle de bain, il faut dire que nous somme logés dans une paillote très mignonne mais les trous dans la palme sont nombreux, d’où la visite d’intrus éventuels. Ces deux jours  au bout du monde auront été très ressourçant.

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