Tirupathi et Tirumala 300 OOO habitants

Nous  faisons donc une petite incursion dans l’état de l’Andra Pradesh, juste le temps de visiter le temple de Venkateshwara.

Ce temple est l’un des centres de pèlerinage les plus visités d’Inde. 40 000 pèlerins y viennent chaque jour, mais  le nombre dépasse souvent les 100 000. Bien qu’il y ait tant  de monde, une certaine sérénité règne  dans ce temple. Nous étions vraisemblablement une fois de plus les seuls blancs sur ce site, si bien que de nombreux Indiens nous photographiaient. Nous y avons rencontré des gens du Gujarat, du Kerala, du Bihar. Quand nous l’avons visité, il y avait une file de 14 heures d’attente pour accéder au sanctuaire, autant dire que nous avons renoncé, d’autant que le passage ne dure pas plus d’une seconde devant la divinité.

Parmi les nombreux pouvoirs de la divinité, on lui attribue  celui de réaliser les souhaits  émis  devant la statue de Tirumala. Le passage devant Venkateshwara (la divinité) se fait 24/24 heures. C’est hallucinant !!

De très nombreux pèlerins lui offrent leurs cheveux en remerciement d’un vœu exaucé. Des centaines de coiffeur officient sur place. Ainsi un vrai business existe dans le domaine de la perruque en cheveux véritable.  Rien n’est perdu………

Les vendeurs de casquettes et chapeaux font fortune, car après s’être fait raser, les gens craignent les coups de soleil.

Des centaines de vendeurs d’offrandes, sont installés dans de petites échoppes, et nous sommes intrigués par le devenir de ces offrandes achetées par milliers et déposés au santuaire chaque jour.

Au total 12 000 personnes travaillent dans ce site.

L’anecdote du  jour

Etant donné que nous sommes dans une ville très touristique pour les Hindous, mais très peu pour les occidentaux, nous avons dû faire abstraction de gastronomie. Les restaurants servent essentiellement des plats très épicés que les gens mangent avec une seule main (la main droite),  cela ne  nous met pas en appétit. Au total, nous avons acheté un paquet de biscuits et des bananes succulentes. Pour le petit déjeuner : toasts, beure et confiture, pendant que les Indiens s’empiffrent de plats disposés tout autour d’eux.

Nous nous rattraperons à Pondichéry, où le Français y ont laissés des traces……..

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Mamallapuram

Petite ville de 13 000 habitants, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Elle  regorge de magnifiques temples et surtout d’un ensemble de 5 Rathas (temples rupestres dravidiens).

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Chennai

Notre voyage se poursuit par une visite  de l’inde du Sud.

Nous sommes arrivés à Chennai et avons été accueillis par des amis  d’amis, qui sont à Chennai pour quelques mois.

Chennai est une immense métropole de plus de 7 millions d’habitants, extrêmement bruyante, le tourisme n’y est pas prédominant, mais la vie culturelle y est importante.

Les monuments à visiter ne sont pas d’un grand intérêt, si ce n’est le musée gouvernemental.

Ce qui est particulier dans cette ville, c’est sa plage : la fameuse « Marina Beach » qui serait la plus grande plage du monde, mais en tous les cas c’est certainement la plus sale du monde.

Tôt ce matin, juste après le lever du soleil nous sommes allés visiter cette Marina Beach, et quel ne fut pas notre surprise !!!!!!!!!

La plage est jonchée de détritus de tous ordres, des sacs en plastique, des vielles tongues, des morceaux de tissus, des paquets de biscuits vides, etc……….

Une  énorme tortue s’était échouée sur la plage et se faisait dévorer par les corbeaux. Heureusement que ces volatiles sont présents, sinon, ce serait  pire encore.

Mais nous n’avions pas encore tout vu !! Tout d’un coup nous apercevons  des hommes accroupis, le dhoti levé, et qui posent culote, ou plutôt qui ne posent pas culotte puisqu’ils n’en portent pas. Ils font un petit trou dans le sable, font leurs besoins, mais ne les recouvrent pas, comme les chats savent si bien faire. Ce spectacle est absolument inouïs, car, autour d’eux les gens s’affairent, les pêcheurs réparent leurs filets, les femmes vendent du thé, les enfants s’amusent, les touristes se promènent, les brahmanes officient et construisent de petits hôtels éphémères en sable qui servent juste le temps de l’office. En aparté, nous étions les seuls blancs, à cet endroit, et nous aussi nous suscitions les commentaires.

Nous avons été photographiés je ne sais combien de fois, et il fallait en retour que nous les photographions.

Les pêcheurs sont des gens très pauvres, ils sont nombreux à vivre sous des espèces de bâches directement sur la plage, et d’autres dorment directement sur le sable, sans protection.

Les bateaux qu’ils utilisent sont faits de 4 énormes poutres reliées entre elles, qu’ils gouvernent avec une très grosse perche.

Ceux qui pêchent au filet, doivent le porter loin dans la mer en nageant. Ils reviennent ensuite et se mettent à tirer sur le filet qui est bien souvent vide.

Ces pêcheurs là, ne sont pas professionnels, ils ne pêchent que pour assurer le quotidien de leur famille.

Si cette plage est affligeantes de dégoût, elle est par ailleurs très vivante, c’est incroyable le nombre de personnes qui la fréquente.

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