Kuta Lombok

Retour en Indonésie

C’est avec une heure de retard que nous partons d’Australie.

Nous arrivons à Bali à 22 heures, mais notre chauffeur nous attendait à l’aéroport.

Toujours aussi charmants ces chauffeurs de taxi Balinais, ils cherchent le contact et aiment énumérer quelques villes de France dont   les touristes leur ont parlé Parisss, Boodau, Toulouss, Nice. A chaque course en taxi on y a droit.

L’hôtel est à deux pas de l’aéroport, pratique, propre et confortable.

Dès demain matin nous reprenons l’avion pour Lombok.

Une demi heure d’avion et hop on est à Kuta.

Nous sommes très contents de retrouver cette île, beaucoup plus authentique que Bali. Il paraît que c’est Bali il y a 30 ans.

C’est un  peu le fief des surfeurs, car il y a de très bons spots ici.

On était à peine arrivés à notre hôtel qu’on louait un scooter. Et on nous dit  «no police, no casque » Du coup on n’a pas pris le casque puisqu’ils n’en avaient pas. On a quand même insisté pour en avoir un, du coup demain nous en aurons.  

Lombok, c’est l’authenticité. Les tropiques !!!!!!!

Les Sasak sont les habitants de l’île, toujours souriants, très pauvres pour la plupart mais heureux de vivre. Ils sont musulmans, et on le sait, le Muezzin, nous le rappelle souvent. Heureusement que notre hôtel est  loin de la mosquée !!

Le seul très grand problème ici, c’est la gestion des déchets, ils jettent tout au sol, du coup on voit les singes se régaler des restes de nourriture qui trainent sur la route.

Aujourd’hui avec notre pétrolette nous sommes allés sur une plage de rêve, PROPRE ! mais des plages de rêve dans le sud de Lombok, il y en a beaucoup.  Nous nous sommes beaucoup baignés dans une eau  chaude et turquoise.

Et en soirée une heure de massage traditionnel, un vrai bonheur.

Nous alternons nos balades, alors pour changer nous avons pris la route vers le nord de l’île, à Tetebatu précisément. Tetebatu c’est le Lombok profond. Les rizières succèdent aux champs de patates douces et maïs. Les paysans sont très pauvres, habitent dans des cabanes en bambous, et souvent sans eau ni électricité. Un puits au centre de la cour  permet d’avoir de l’eau.

Actuellement c’est la moisson du riz, enfin certaines rizières sont à terme et d’autres viennent seulement d’être repiquées, c’est comme à Bali. Tout est fait à la main, Il y a beaucoup de monde dans la rizière pour couper le riz, le mettre en petite bottes, le battre, puis le faire sécher au bord de la route et enfin,  les femmes  séparent le son du grain, en versant un panier de riz  dans un autre.

Le vent est censé faire envoler le son.

Les paysages que nous traversons sont absolument magnifiques. Cependant il faut faire très attention sur la route, les Indonésiens ont aucun sens du code de la route, les poules et les chiens sont partout.

A propos des chiens, à Lombok, les Sasak sont musulmans, mais un brin animistes. Ils  ne peuvent pas toucher les chiens car ils son impurs et s’ils les touchent ils seront réincarnés en chien, ce qu’ils redoutent. Du coup, les chiens prolifèrent et ils traînent et mangent ce qu’ils peuvent.

Lors d’une belle balade pour atteindre une magnifique plage, nous avons été étonnés de voir des dizaines de camions et des tracto-pelles en pleine montagne.

Puis un peu plus loin, des cabanes bâchées ou travaillent des familles entières, hommes femmes et enfants. Ils  cassent et trient  des cailloux………..en utilisant un pilon actionné grâce à un groupe électrogène, car pas d’électricité bien sûr, et  ça fait un bruit terrible.

En fait il s’agit d’une mine d’or illégale. Les camions chargent des tonnes de minerai et l’emporte on ne sait où. Et les pauvres gars qui cassent  et trient les cailloux   sous leur tente espèrent trouver  « la » pépite qui les sortira de la misère. Ils récupèrent du minerai et travaillent pour leur propre compte.

Vous l’avez compris, c’est encore le 19 siècle dans cette contrée de Lombok.  

Photos

Darwin

Pour terminer ce séjour dans le centre de l’Australie, et avant de partir pour Darwin, nous avons fait escale à Alice Spring. La ville du désert, sans aucun charme, ouverte sur la culture aborigène, et d’ailleurs Ils sont très nombreux à vivre  à Alice Spring. En revanche plusieurs galeries d’art  aborigènes  présentes des peintures, des boomerangs et autres objets usuels intéressants.

Lorsque nous survolons Alice Spring, on  voit très  bien que c’est une ville plantée là en plein désert. C’est Charles Todd qui nomma ainsi le lieu, en hommage à sa femme Alice. Charles Todd dirigea la mise en place du télégraphe entre Darwin et Adelaïde. Seule localité d’une certaine importance à un millier de km à la ronde, elle se retrouve sur toutes les cartes d’Australie (voire du monde) à une place un peu disproportionnée par rapport à sa taille réelle.

 

Nous  voici maintenant au terme de notre voyage en Australie.

Nous sommes à Darwin, Territoire du Nord, à deux heures d’avion d’Alice Spring, et 3000 kilomètres de Sydney

Darwin est la seule ville tropicale d’Australie, et dès que l’on descend de l’avion on s’en aperçoit, il fait une chaleur étouffante et le ciel est nuageux.

Hier au centre  de l’Australie, le ciel était bleu azur et la chaleur très sèche.

Pendant tout le vol nous avons pu voir les paysages désertiques sans problème même à 10 000 mètres d’altitude.

Darwin n’a pas un grand charme comparé à celles que nous avons déjà visité. On a l’impression qu’elle a grandit trop vite et que l’urbanisme n’a pas été réfléchi.

Très cosmopolite elle accueille beaucoup de jeunes.

Ceci dit,  le vieux Darwin  a été aménagé ces dernières années, et le quartier du front de mer  a transformé la ville. Il comprend un terminal pour les bateaux de croisières, de luxueux hôtels, restaurants et boutiques.

Le sky Bridge (une passerelle aérienne)  avec ascenseur  à l’extrémité sud,  qui arrive sur un beau parc, une magnifique piscine à vagues et le lagon.

Comme à Airlie Beach, Darwin a son lagon anti méduses et pire encore, anti crocodiles.

On nous a dit lors d’une excursion dans les Wetlands, qu’il y aurait 1600 crocodiles répertoriés dans la région.

L’excursion en question comprend une balade en bateau dans l’estuaire de l’Adélaïde river. Une large rivière qui traverse entre autre le wetland, cette immense région marécageuse. Sur le bateau sécurisé, une jeune fille accroche deux gros morceaux de bœuf, puis elle plonge les morceaux dans l’eau afin d’attirer les monstres.

Il ne faut pas plus  de quelques minutes avant qu’un croco arrive et saute pour attraper les morceaux. L’attraction semble un peu artificielle, néanmoins, elle  permet de voir in situ comment les crocodiles attrapent leurs proies. Ils  « s’approvisionnent » d’oiseaux ou autres animaux perchés trop bas dans les arbres.

Chaque année des accidents  surviennent à cause des crocodiles, et pourtant, des campagnes de  prévention sont faites dans les journaux et à la télévision.

Nous avons vu beaucoup, beaucoup d’aborigènes et comme à Adélaïde, ils traînent dans la rue et le soir sont ivres et dorment dans les parcs de la ville.

Le territoire du Nord, est leur territoire et d’ailleurs un quart de la population de cet immense état serait aborigène.

Nous avons visité le très intéressant musée de Darwin où on a pu revoir les nombreux animaux (naturalisés) qui vivent dans cet immense pays. Nous avons tellement eu de plaisir à contempler la nature. 

L’art aborigène y est largement  exposé.

Nous quittons l’Australie ce soir, avec déjà un peu de nostalgie. Nous avons pas mal voyagé et jusqu’à ce jour, on ne pouvait pas dire que tel ou tel pays nous avait séduit plus qu’un autre. Tous nous avaient en tous cas permis d’enrichir notre culture et nos rapports humains.

Aujourd’hui nous pensons que l’Australie sera l’un de nos plus grands coups de cœur.

A bientôt en Indonésie.

Photos

Uluru

Nous quittons les White Sundays pour le centre  de L’Australie.

Nous arrivons à Uluru, au milieu de nulle part, enfin pas tout a fait car depuis 1930, ce grand site  est  Touristique. Nous sommes en territoire aborigène, Les Anagus  sont propriétaires officiels  du parc national qu’ils louent à Park Australia et le gère conjointement.

Dès notre arrivée à l’aéroport, Nous  louons une voiture. Nous demandons une petite  voiture, et  la dame de chez Hertz, nous donne un SUV sportage  Kia, V6 3,3l,  tout confort. mais…………..qui consomme beaucoup, l’essence est à 1,90 $, et à Adélaïde à 1,15$, ceci n’est qu’un exemple !!

Dans le désert tout est cher, et comme à Uluru il n’y a pas de concurrent, alors pourquoi se priver.

Dès l’obtention de notre belle auto, nous partons vers notre hôtel, Il n’y a qu’un  centre d’hébergement, géré par le groupe Accord, qui va du plus simple camping au plus luxueux des hôtels, 5000 lits au total. Nous avions réservé l’Outback Pionner Lodge, qui est un backpacker.

On s’installe vite  fait, puis direction le  parc national de 130000 hectares.  Qui est à 15 kilomètres de l’hôtel

Nous achetons un pass de trois jours.  

Uluru (Ayers Rock) est  tout simplement magique.

Cet énorme rocher  rouge, ou orange ou brun, ou noir, selon les divers moments  de la journée est planté là au milieu du désert.

Long de 3,5 kilomètres, haut de 348 mètres  on peut en faire le tour à pied, en vélo ou en voiture, le tour fait  10,5 kilomètres. On estime  que la partie visible  ne représente que le tiers de sa masse rocheuse.

De nombreux  sites sacrés jalonnent la base  du rocher.

Le centre culturel installé dans le parc explique  l’histoire de cette région, ses premiers habitants, la politique, et l’économie  de la région.

Nous avons fait des petites randonnées bien balisées, nous avons décliné le tour complet pour des raisons climatiques ou alors il aurait fallu partir à 5 heures du matin dès l’ouverture du parc ; dans la journée nous avons bu 3,5 litres d’eau chacun.

Le paysage est absolument époustouflant, des  grottes sont peintes et ont servi de logement aux aborigènes qui ont occupés ces lieux depuis plus de 50 000 ans. 

Nous sommes en Australie, et on ne badine pas avec les consignes de sécurité,  les recommandations concernant la chaleur sont affichées tous les 200 mètres et des points d’appel d’urgence sont installés un peu partout. Il paraît que chaque année il y a des décès et crises cardiaques dans cet immense désert.

Désert ?? Oui mais tout de même très vert, et largement arboré, de buissons et de fleurs.

Le rocher est baigné par endroit de ruisseaux, et de petits lacs, ou vivent de jolis petits poissons et grenouilles.

Les routes sont parfaites, et le paysage n’est pas  ennuyeux. La faune est importante, mais à cette saison nous n’avons vu aucune bête. Pourtant il y a des dingos (chiens sauvages) dromadaires, émeus, kangourous, nombreux reptiles, batraciens, et oiseaux.

Les coucher  et lever du soleil sont  magnifiques, les couleurs sur le rocher  passent de l’orange au rouge pour finir au brun.

Puis, à 50 kilomètres d’Uluru se trouve les monts Olga, il s’agit  du site Kata Tjuta tout aussi beau,

ils font l’objet de super randonnées également mais pour les mêmes  raisons climatiques nous n’en avons fait qu’une et demi. Les choses étant toujours bien faites ici, alors dès que la température sous abri atteint 36°, un signal apparaît sur un écran, à l’entrée du chemin de randonnée disant qu’il  est fermé pour raison de sécurité. Le panneau est  électrifié  par l’énergie solaire.

En rentrant de nos balades nous étions bien contents de trouver la piscine de l’hôtel ;

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