Isla Isabela

Nous avons changé d’île.  Isabela est la plus grande des Galapagos mais peu peuplée, 1700 personnes l’habitent.

La traversée de Santa Cruz à Isabela prend deux heures. Le bateau est puissant 700 chevaux, on est assez chahuté par moment.

L’arrivée à Puerto Villamil est cocasse.

Les otaries et les iguanes sont affalés  sur le chemin qui mène à la ville, du coup on est obligé de les contourner, c’est la législation.

Évidemment  on est obligé de payer la taxe de 10 $ par personne pour mettre les pieds sur l’île.  Ça aussi c’est est la législation.

Le village est très sympa et calme en bord de mer. La rue principale est en sable ce qui rajoute au côté très tropical du lieu.

Juste à côté du débarcadère se trouve une belle petite lagune : La concha la perla. Nous y avons fait du snorkeling. Les poissons sont assez nombreux mais les otaries encore plus nombreuses.  Françoise a joué  avec l’une d’entre elles pendant un quart d’heure. L’ otarie venait la narguer sous le menton et  replongeait aussitôt et ainsi de suite pour revenir de plus belle. Un moment rare dont elle se souviendra longtemps.

Puis deux bébés otaries très joueurs nous reniflaient les pieds en bas de l’escalier qui conduit à  la mer. Un vrai délice que cette aventure.

L’après midi nous sommes allés voir les flamants roses dans deux lagunes, puis avons continué  jusqu’au centre de conservation des tortues géantes. Les tortues d’Isabela sont différentes  de celles de Santa Cruz. Il existe 10 espèces  de tortues aux Galapagos.

Lors de la dernière  éruption d’un des volcans de l’île (il y en quatre) de nombreuse tortues sont mortes. Aujourd’hui l’espèce est sauvée grâce au centre.  Il  est très difficile aux tortues de copuler, même si on en a vu souvent le faire.  Et quand ça marche les œufs sont souvent  mangés ou écrasés  par des prédateurs  tels que les  vaches, les ânes, les sangliers. Les chiens mangent les jeunes tortues.

Ce matin nous louons des vélos VTT.

L objectif est d’aller au mur des larmes. Les Galapagos n’ont pas toujours été le paradis que l’on connaît aujourd’hui.

Isabela avait une prison, et de 1948 à 1959 pour ajouter à la peine des prisonniers on leur a fait construire un mur en pierre de lave dans des conditions inhumaines. Ce mur de 10 mètres de haut sur 100 mètres de longueur est édifié en pleine forêt, à 10 kilomètres de la ville.

Ce mur  n’avait aucun objectif sauf de détruire les hommes. De nombreux prisonniers y laissèrent  leur peau. Un monument en leur hommage est édifié au pied du mur.

Sur le chemin en sable qui mène au mur, les paysages sont magnifiques, plages désertes, tunnels de lave, miradors pour admirer la canopée. En revanche le soleil tape fort et les chapeaux, crème solaire et eau sont indispensables.

Pour notre 4 eme jour sur Isabela nous prenons un tour pour « Los tuneles ». Nous aurons une heure de navigation  avant atteindre le site.

Après 45 minutes de navigation le capitaine ralentit sa vitesse car il vient d’apercevoir des raies mantas.  Effectivement  ce sont de magnifiques  ailes  volantes qui passent sous notre nez. Nous n’en avons jamais vu d’aussi près. Le guide nous dit qu’elles font 6 mètres de diamètre.  Nous les observons un long moment car elles nagent à la surface de l’eau et très lentement, c’est  superbe.

Puis nous repartons et 30 minutes plus tard nous arrivons dans un lieu sublime. Il s’agit des fameux tunnels de lave qui forment des décors époustouflants.

Lors des éruptions volcaniques il y a des millions d’années, la lave s’est solidifiée  mais la mer à érodé certaines pierres ce qui forme aujourd’hui des tunnels que nous avons emprunté avec le guide. C’est impressionnant car parfois il y fait noir mais souvent on voit la lumière du jour au  bout, ce qui rassure.

Nous avons vu beaucoup de tortues de différentes espèces. Certaines ont des carapaces magnifiques. Les poissons multicolores sont nombreux  mais ce ne sont pas eux qui nous ont le plus émus. Puis, vint la séquence émotion avec la visite des requins à pointe blanche. Le guide nous a montré une bonne  dizaine de ces énormes bêtes au fond d’ une grotte. Ils sont complètement inoffensifs mais ça impressionne  quand même.

Le clou de la balade à été de découvrir les magnifiques fous à pattes bleues, et comme dans tout l’archipel les animaux sont protégés, nous avons pu en approcher à deux mètres  sans qu’ils ne bougent.

Les tunnels

Ce tour nous a beaucoup plus, nous ne pouvons que le conseiller aux futurs voyageurs !!!

La plage de la ville est superbe, mais le côté droit est envahit d’iguanes marins, très protégés car uniques au monde. Il est donc interdit d’aller dans cette partie car les nids y sont nombreux. Les rangers sont très nombreux aux Galapagos, ils surveillent les plages où il est interdit d’accrocher ses vêtements dans les arbres. Des portes manteaux style perroquet sont installés tout au long afin de pouvoir accrocher sacs et autres choses. Certaines plages sont fermées la nuit afin  que les animaux (tortues marines et iguanes puissent aller nidifier tranquillement). Il est également impossible de faire certaines randonnées marines ou pédestres seuls, la présence d’un guide naturaliste est indispensable. Toutes ces infrastructures permettent ou permettront peut être de garder l’archipel indemne de pollution.

Isabela aura été un vrai coup de cœur.

Nous repartons seulement d’ Isabella ce dimanche pour San Cristobal.

Le problème est qu’il est obligatoire de repasser par Santa Cruz.

Des 6 heures du matin nous prenons le bateau pour nos deux heures de traversée.  La mer est une vraie mer d’huile. Donc le voyage est très confortable.

Arrivés à Pueřo Ayora nous prenons un petit déjeuner et tentons de trouver un cyber café. En vain, nous sommes dimanche et tout est fermé.

On s’installe sur le quai du port pour  y admirer les nombreuses  raies et petits requins qui évoluent sous nos yeux. Un délice.   Il est 9 heures et il fait déjà chaud.

Photos

Les Galapagos

Le moment tant attendu arrive enfin.

Nous sommes à  l’aéroport de Guyaquil en attente de notre avion pour  l’archipel des Galapagos.

Ce nom fait rêver, et nous sommes  très  heureux de pouvoir découvrir « les îles enchantées » comme disent les Equatoriens.

Les Galapagos  ce sont 41 îles volcaniques situées à un millier de kilomètres dans l’océan pacifique   Quelques unes seulement sont habitées

Nous avons choisi de visiter santa Cruz, Isabella, San Cristobal et Floreana.

Mais pour entrer dans l’archipel il faut  vraiment casser sa tirelire.

Certes l’archipel est classé  au patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1978., mais quand même !!!

On nous fait payer très cher la visite

  • Billet d avion :350 dollars par personne l aller/ retour (pour un peu plus de 1000km)
  • Entrée dans l archipel : 100 dollars ( pour l entretien du parc)
  • Contrôle des bagages :20 dollars (car il est formellement interdit d importer des fruits légumes graines etc…..d ailleurs on nous appose des scellés sur les bagages et à l arrivée  à l aéroport un chien détecteur de graines  fruits, etc…renifle tous les bagages  avant que l on puisse les récupérer.

Malgré tout ça  ce projet nous tenait à  cœur et on est vraiment très heureux d être ici.

Ces îles isolées et leurs fragiles écosystèmes ont un statut quasi mythique de vitrines de biodiversité. C’est  l un des endroits de la planète où  les empreintes humaines  restent minimales.

Place aux animaux et à la flore que l humain n a pas le droit de détruire.

Du coup les animaux  ne sont absolument pas craintifs.

Notre première journée fut consacrée à la découverte des tortues géantes des Galapagos. Elles sont absolument impressionnantes. 200 000  vivent dans l archipel.  Nous en avons vu qui se reproduisaient.  C’est un vrai spectacle très bruyant. 10 especes de tortues sont recensees dans l archipel.

Les lions de mer (otaries) on ne sait pas encore faire la différence sont partout  chez eux. Si on est assis sur un banc et que l un  des eux veut la place, eh bien on se déplace.

Le règlement dans l archipel est que l on ne doit pas  être à  moins de deux mètres d un animal,

Mais il n est pas interdit à  l animal de se rapprocher de l humain, c’est assez cocasse .

Les iguanes marins  ne sont pas beaux mais inoffensifs. Selon les différentes îles leurs couleurs sont différentes.  Aujourd hui nous en avons vu des rouges sur l île Floreana. Les noirs se confondent avec la lave. Il Faut faire attention de ne pas marcher dessus !!!!

Les oiseaux également sont nombreux et notamment les pinsons de Darwin. Les jaunes sont très beaux ainsi que  certains rouges.

Après la découverte de ces tortues géantes nous sommes allés dans les tunnels de lave. En fait lors des explosions des volcans, la lave s est solidifiée sur le dessus et le dessous est resté liquide. Cette visite  est assez drôle à  explorer.

A Puerto Ayora  ,le centre de recherche Charles Darwin, à  l origine de la théorie des espèces  est ouvert au public. Le centre travaille essentiellement  à  la conservation des différentes espèces de tortues des Galapagos.

Une autre activité  nous a beaucoup plu à  Puerto Ayora. La criée du matin est un véritable spectacle.

Les pêcheurs déchargent leurs grosses cargaisons de poissons pêches au lancer sur les tables de la criée et les gens viennent directement acheter leurs poissons

Mais ici  il faut composer avec les otaries, les pélicans, les iguanes et les hérons qui eux sont assez timides.

Les pêcheurs découpent les poissons  et donnent les déchets aux animaux, et quand ça  ne vient pas assez vite les bestioles volent sur les étals.  Nous nous sommes beaucoup amusés  de cette situation.

Le marché aux poissons

Les plages sur l’île de Santa Cruz sont très belles, nous en avons testé  une où  des petits requins à pointe noire nagent juste en bord de plage. Ils sont eux aussi inoffensifs.

Ce qui  est bien ici c’est  qu il n’y à aucun animal agressif.

Nous avons pris un tour guide pour aller sur Floreana. Cette île est la plus australe des Galapagos. Peu peuplée. Seulement 125 personnes y sont recensées .Cette îles fut le refuge de pirates à l époque coloniale.

Nous avons fait du snorkeling mais assez décevant  nous avons vu quelques grosses tortues marines, une raie, un gros poisson tout rond aux yeux globuleux et quelques poissons multicolores.  Nous sommes  loin des merveilles que nous avons vu à  Sumatra ou à Sulawasi.

En revanche nous avons vu des pingouins des Galapagos.

Nous nous excusons pour les fautes d orthographe et les erreurs de ponctuation  mais nous devons  « travailler » sur un clavier qwerty ce qui n est pas aidant.  Nous avions oublié  que les cyber cafés existaient encore, et heureusement.  Ils nous rendent bien service actuellement.

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Retour en Equateur

SI nous avons été si tardifs à mettre en ligne la suite de notre voyage est indépendant de notre volonté.

NOUS avons passé 6 belles journées à Mancora. Le soleil, la plage, les bains chauds. Les tortues marines par dizaines, les pélicans les frégates. Les retours de pêche. Nous avons vu un thon   de 200 kg.

Bref tout était super sauf la connexion Internet.  Alain a donc décidé d’être à Guyaquil en Équateur pour finaliser l’article.

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Nous prenons le bus ce mercredi pour repartir en Équateur. La compagnie CIFA est sérieuse, le bus très confortable. Tout va bien.

A la douane Pérou/ Équateur nous avons eu un petit souci. La policière qui doit tamponner nos passeports rechigne à le faire car le tampon qui nous a été appliqué lors de notre sortie du pays 10 jours plus tôt n’a pas l’air de lui convenir. Ça dure au moins un quart d’heure, quand de guerre lasse, on suppose, elle nous tamponne le précieux document.

Ces formalités terminées on repart en bus.

3 heures plus tard nous sommes près de notre destination finale à Guayaquil.  Françoise demande à Alain de vérifier son sac à dos qui est dans les paniers au-dessus de nous.

Et….le choc !!! Tout notre matériel à disparu : l’appareil photo, la tablette, l’ordinateur, le disque dur, les lunettes de soleil et même la bouteille Thermos !!!!I

Il y a des arrêts fréquents et bien entendu les voleurs sont déjà descendus.

A l’arrivée on raconte notre histoire à  un flic qui déplore l’événement mais ne peux rien faire.

Il nous emmènera seulement à la station de taxis et nous serons immédiatement conduits à notre hôtel.

Nous sommes bien tristes mais on relativise vite en se disant que ça n’est que du matériel et que nous sommes en bonne santé.

Le lendemain matin nous essayons de trouver un commissariat de police pour déposer plainte.

Un flic de ville appelle ses collègues de la police nationale. Une voiture arrive nous prend en charge et nous emmène au commissariat.   Notre plainte est prise et la journée de découverte de la ville peut commencer.

Guyaquil est la 2ème ville de Équateur. 2500 000 habitants.

Le centre est beau le malecon  ( front  de mer) de plus de 2km est magnifique. Nous avons fait un tour de grande roue qui est installée au bout et permet de découvrir la ville.

Plusieurs parcs ombragés permettent de se reposer car il fait très chaud ici (33°).

Dans le parc Simon Bolivar une centaine d’iguanes terrestres vivent là, au grand plaisir des visiteurs.

Deux très jolis quartiers aux maisons colorées sont agréables mais bourrés de flics et quand on veut s’écarter du quartier touristique on est vite rappelé à l’ordre.

Un flic nous a dit qu’à Guayaquil il y avait des quartiers très dangereux, mais la municipalité met tous les moyens en œuvre pour protéger les touristes. Du coup, il y un flic tous les 100 mètres.

Nous regrettons de ne pas pouvoir mettre de belles photos. Seuls nous restent nos smartphones. Nous avons essayé des trouver un autre appareil photo mais en vain.  Soit c’est du bas de gamme soit du professionnel.  Du coup on attend d’être rentrés pour en acheter.

Et pour vous envoyer cet article nous avons retrouve les cyber cafés de nos premiers voyages sans ordinateur, et avec un clavier qwerty qui n’est pas très ergonomique pour nous.

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