Chiang Mai suite (2025)

le Wat chai Mongkon Chiang est situé le long de la rivière Ping, dans un écran de verdure. Les Thaïs viennent y faire des offrandes.

Ils achètent des oiseaux en cage, des poissons ou encore des crapauds dans des seaux, qu’ils libèrent en récitant des prières à bouddha. Ensuite ils entre dans le temple et font un cadeau au moine. Très peu de touristes occidentaux fréquentent cet endroit pourtant très bucolique

Aujourd’hui nous louons un scoopy, Alain aime bien ce modèle. C’est un petit scooter suffisamment  puissant pour nos besoins.

Nous allons à Bor Sang, une petite ville au nord de Chiang Mai, très réputée pour ses ombrelles peintes. Pendant tout le  week end  se déroule le festival des ombrelles. Du coup on ne voulait pas louper ça.

La ville est décorée  d’ombrelles bien sûr, mais des activités sont proposées aux visiteurs : conception   et peinture  de petites ombrelles, peintures sur une immense ombrelle ; visite des ateliers  d’artistes qui fabriquent de véritables chefs d’œuvre.

Défilés de jeunes filles à vélo, danses , etc.

Les TRES nombreux stands de nourriture emplissaient la rue principale, les marchands de bonbons, babioles, fripes n’étaient pas en reste.

Pour l’événement la commune  de Bor Sang a fait venir des danseuses de leur ville jumelle de Bali.

Ces merveilleuses  danseuses ont offert de beaux spectacles.

Nous avons également pris la route pour la région des sources chaudes, à 30 kilomètres environ de Chiang Mai.

L’endroit est très touristique surtout pour les Thaïs, mais c’est sympa et très bon enfant.

Comme le veut la tradition, nous avons acheté un joli petit panier rempli d’œufs et nous avons fait comme les autochtones, c’est-à-dire que nous les avons fait cuire dans un bassin alimenté par l’eau de deux geysers , l’eau sort à environ 100 degrés.

Puis cette eau est canalisée tout le long du parc et les gens se  trempent les pieds pendant un certain temps. Ils disent que depuis qu’ils ont essayé ce  traitement leurs douleurs ont disparu. Françoise rêve de ce genre de traitement près de  chez elle.

L’eau au début du canal est à  45 degrés et au fur et  mesure qu’elle coule elle arrive à la fin à  34 degrés. Les gens se trempent en fonction de leur possibilités a supporter l’eau très chaude.

Des bains thermaux sont également à la disposition des visiteurs, nous ne les avons pas testés.

Puis chemin faisant et comme on n’aime pas trop les grandes routes, nous avons cheminés sur des petites, les villages traversés sont bien entretenus.

Certaines rizières sont en eaux, le riz est déjà bien vert, et certaines autres sont sèches,  ce sont les vaches qui y paissent tranquillement.  

photos

Japon : Osaka

Notre dernière étape au Japon sera Osaka, d’où nous repartirons.

Nous logeons dans une toute petite rue, dans une maison ancienne, loin de la trépidante cité, mais néanmoins proche du métro.

Osaka est la troisième ville du Japon avec plus de  2 millions d’habitants, ultra moderne.

Elle possède un château du  16 ème siècle ; nous ne  visiterons que l’extérieur  et son joli parc planté de 4000 sakura, pruniers et pêchers.

Nous sommes littéralement ébahis par tant de beauté. Les gens y sont par centaines à pique niquer tard le soir. Nous sommes restés jusqu’à la tombée de la nuit afin d’admirer château illuminé, une féerie.

Avant de quitter Osaka nous retournons à Kyoto afin de voir les sakura en fleurs dans le chemin de la  philosophie, car la semaine dernière ils n’étaient pas encore fleuris. Du coup nous avons pu  profiter de la magie du lieu avec ses 500 sakura au bord du canal.

Nous avons également visité le pavillon d’argent (Ginkaku –ji) XVe siècle, que nous n’avions pas eu  le temps de visiter. Ginkaku-ji est un temple bouddhis,il s’entoure d’un magnifique jardin sec à l’esthétique épurée, d’une allée de bambous ainsi que d’un jardin japonais de mousses.

En remontant à flanc de montagne, depuis la petite forêt de bambous qui dévoile un jardin japonais de mousses, on découvre une superbe vue sur le nord de Kyoto.

Nous avons réel coup de cœur pour ce pays du bout du monde. La société Nippone est tellement éloignée de la nôtre !!!

Nous avons apprécier le civisme des gens, la propreté, la courtoisie.

Et tout ce qui peut être aidant pour un touriste occidental.

photos d’Osaka

photos de Kyoto

Japon : Himeji

Nous sommes arrivés tranquillement à Himeji, déposé nos valises. Puis direction les alentours du château que nous visiterons le lendemain.

Le château de Himeji est le principal point d’intérêt de la ville éponyme et pour cause : il s’agit de l’un des douze derniers châteaux en bois du Japon, classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1993. Construit en 1609 et surnommé le château du Héron blanc, il se visite jusqu’à son sommet, au sixième étage. Il a été rénové entre 2010 et 2015.

Au fur et à mesure de la montée, les niveaux se restreignent, les marches sont de plus en plus raides et les plafonds plus bas. En haut, des petites fenêtres offrent une vue intéressante sur toute la ville.

L’avantage de Himeji pour les visiteurs, c’est sa taille assez restreinte et la position proche de la gare et faciles à atteindre à pied.

Autour du château, il y a  le grand et beau jardin Koko-en (ou Nishi-Oyashiki-Ato).

Ce ne sont pas moins de 9 jardins japonais différents que l’on découvre en une seule visite et qui proposent un aperçu condensé de l’art paysager à l’époque Edo (1603 – 1868).

On retrouve ainsi les éléments symboliques d’un jardin traditionnel, à savoir :

  • un grand plan d’eau avec ses carpes koi dans le jardin principal de la résidence du seigneur ;
  • la maison Souju-an de style sukiya dédiée à la cérémonie du thé (suspendue en période de pandémie du Covid-19) ;
  • la vue sur une élégante cascade depuis le pavillon Cho-on-sai qui s’avance sur l’eau ;
  • une succession de petites forêts d’arbres d’été qui fleurissent au printemps, d’érables qui rougissent en automne, de pins et de bambous qui restent verts toute l’année ;
  • un paysage miniaturisé de l’archipel composé de collines artificielles, de petits ponts de pierre, de bosquets et de ruisseaux ;
  • et pour les amateurs d’histoire, deux jardins de fleurs (dont Nae-no-niwa) qui proposent de revenir sur les plantes cultivées et particulièrement appréciées dans la région à l’époque d’Edo.

Une atmosphère apaisante et hors du temps

On se plaît à se promener dans cet environnement à la fois végétal et traditionnel où règnent calme et tranquillité. On profite d’une pause pour écouter le doux bruit de l’eau qui ruisselle, regarder les nombreux insectes s’affairer autour des fleurs et les oiseaux sauvages venir se rafraîchir au bord des étangs. On peut également y voir des expositions temporaires au sein des bâtiments du jardin ainsi que différents bonsaïs de pruniers, de pins ou d’érables mis en avant selon les saisons.

En fin de visite nous sommes allés dans la maison de thé  au décor dépouillé pour y déguster un thé matcha dans une ambiance zen. De fin mars à début avril, Le Japon se transforme au fur et à mesure que la fièvre des cerisiers en fleur envahit le pays.

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