Mirissa

Si Tangalla était  la plage de robinson Crusoé, il en est tout autre de Mirissa.

Cette petite bourgade, est touristique car ses plages  en arc de cercle sont très réputées pour le surf. A l’extrémité de l’une d’elle, un spot de surf fait le régal des sportifs, il faut dire que les vagues sont très grosses et permettent de réaliser  des performances.

Le soir, à la tombée de la nuit, tous les restaurants cachés sous les arbres et les cocotiers allument des torches, et les guirlandes électriques scintillent. Les pêcheurs ont un étal devant les restaurants et on peut commander les poissons ou les crustacés pêchés dans la journée. Il suffit après achat  de les faire préparer par le restaurateur. Pour nous la commande a été 2 énormes crevettes « jumbos », comme leur nom l’indiquent elles sont grosses comme des éléphants. Nous sommes bien régalés, mais tout compte fait, nous préférons les grosses crevettes qui sont, à notre avis plus goûteuses.

L’ambiance est festive, les vagues viennent nous lécher les pieds tant les tables sont installées au plus près de la mer, pourtant, suite au tsunami, une législation a été  mise en place afin de ne pas s’exposer au danger, mais peu d’établissements ont suivi  les règles si bien qu’un restaurant a déjà vu sa terrasse s’effondrer dans la mer.

Outre notre  journée farniente, nous sommes tout de même allés à Matara, la ville commerçante  à  quelques kilomètres de Mirissa. Cette ville n’a guère d’intérêt si ce n’est son aspect authentique, où l’on peut observer la vie quotidienne des Sri Lankais.

Nous avons profité d’être à Matara pour aller à l’Alliance Française, porter des livres que nous avons apporté de France. Un internaute que j’ai rencontré sur Internet, et qui parraine un enfant victime du Tsunami, m’avait suggéré  de faire don de livres. Nous avons été très bien reçus, mais hélas le professeur de Français était absent, et nous n’avons rencontré que la secrétaire qui nous a fait visiter l’établissement.

L’anecdote du jour :

Ce matin au petit déjeuner nous voyons arriver 2 jeunes garçons dans le jardin, ils lèvent les yeux vers le sommet des cocotiers, puis, s’entravent les 2 chevilles avec une corde et d’un seul coup grimpent au tronc à une allure folle. Arrivés en haut, ils sortent un coupe coupe et élaguent les branches mortes. Ils redescendent aussi vite qu’ils sont montés pour regrimper dans le suivant.et ainsi de suite. En 10 minutes ils avaient élagués 6 cocotiers

Galle

Galle, 90000 habitants, 4ème ville du pays, est chargée d’histoire. Ce sont les Portugais qui avaient initialement bâtis un petit fort, puis plus tard  l’agrandirent d’une série de bastions et de remparts, mais les Hollandais qui s’en emparèrent en 1640 détruisirent les traces de ce  fort, pour en refaire un plus grand à partir de 1663. Il est vaste de 36 hectares.

Le quartier du fort renferme 400 maisons et de nombreux services administratifs, ainsi que de beaux hôtels.

La ville nouvelle a subi de graves dommages lors du Tsunami et beaucoup de gens ont péri, en revanche la vielle ville a bénéficié de la protection des remparts.

Le port de pêche est très vivant, les lourds bateaux sortent toute la journée et les pêcheurs vendent le produit de leur pêche : barracudas, raies immenses, calamars thon rouge, sardines, poissons multicolores.1 kilo de thon vaut  200 roupies (1,33 euros).

Se promener dans la vieille ville et très agréable mais il y fait très chaud, nous y étions à Midi !!!!!!

Au retour de Galle, nous nous sommes arrêtés à Kogala, une minuscule bourgade, mais nous tenions à voir les drôles de pêcheurs sur  des mâts  enfoncés profondément dans la mer, au dessus des vagues et proches du bord de la plage. Les emplacements sont très convoités et se  transmettent  de père en fils. Le pêcheur s’installe sur le poteau et tend sa ligne. A chaque instant un poisson sort de l’eau.

Nous avons parlé avec des gens  du coin qui ont vécu le tsunami et ils nous ont dit que toutes les maisons que nous voyions étaient  neuves, puisque la vague a  emporté leur famille pour la plupart et leurs maisons. En ce qui les concerne, ce sont les français qui ont participé financièrement à la reconstruction.