Jinghong

Après un voyage en bus de nuit, beaucoup moins agréable que celui en train, nous sommes arrivés à 5h30 du matin à Jinghong.

Il fait chaud, et heureusement, car nous avons du prendre du temps pour expliquer au chauffeur de taxi que nous souhaitions aller dans un hôtel. Bien entendu il n’a rien compris. Alors nous lui avons montre la seule adresse que nous avions en chinois, celle d’une agence de voyage sachant que celle-ci ne serait pas ouverte. Il nous a donc déposé devant cette agence, et ô, miracle, juste à côté de celle ci, un jeune homme balayait la terrasse d’un hôtel. Nous lui avons demandé une chambre, et hop, à 6heures et demi nous retournions nous coucher jusqu’à 10 heures !!!!!

Nous sommes donc dans la région du Xishuangbanna. Région tropicale, où les touristes ne sont pas très nombreux malgré le climat.

Un tiers de la population, est Daï cousins des Thaî. D’ailleurs l’architecture des maisons et des temples rappelle le style Thaïlandais.

Dès l’après midi nous avons visité le grand jardin des plantes et fleurs tropicales. 80 hectares sont plantés de magnifiques arbres fruitiers, et arbustes d’ornement, un vrai régal.

Jinghong est une ville agréable enfouie dans la végétation, de beaux palmiers bordent presque toutes les rues. Et comme toutes les grandes villes de Chine, les grues culminent au dessus des immeubles. Sans cesse de nouveaux bâtiments sont construits, c’est absolument gigantesque.

2éme et 3éme jour

Nous avons pris un bus pour aller à un marché du dimanche dans un petit village à 80 kilomètres de Jinghong. Malheureusement nous n’avons pas été assez matinaux et quand nous sommes arrivés le marché était presque terminé. Nous avons pu, cependant, constater que nous étions en Chine profonde. La population rurale n’a vraisemblablement pas le même pouvoir d’achat qu’en ville au vu de ce qu’il y a dans les quelques commerces.

L’hôpital ou centre de soins ouvert sur la rue, montre des chambres très vétustes et sales. Les patients sont en chambre commune et les gens perfusés sur des chaises.

Chez le dentiste, même scénario, la porte est ouverte, le dentiste travaille avec trois ou quatre personnes qui attendent leur tour.

Le mot asepsie ne doit pas figurer au vocabulaire des écoles de médecine………. OK, c’est peut être une déformation professionnelle que de voir des microbes partout, mais Alain, n’avait plus du tout mal aux dents en voyant le cabinet dentaire !!!!

Nous avons profité de la ville de Jinghong pour faire un peu de shopping et nous faire couper les cheveux.

Deux grands marchés de nuit ont lieu chaque soir. L’un en centre ville et l‘autre au long du Mékong dans un quartier assez huppé.

Tous les jours les Chinois nous interpellent par certaines de leurs attitudes. Ce soir encore nous avons bien ri quand nous avons vu des gens pêcher les poissons rouge d‘un bassin d’un jardin public, avec de toutes petites carmes à pêche. En fait une dame loue les cannes. Les clients prennent donc des poissons rouges qui pourraient être pris à l’épuisette tant ils sont nombreux, et nagent dans quelques centimètres d’eau. Franchement la situation est très cocasse.

Une autre situation, moins drôle celle-ci, est que les Chinois ne soient pas très au clair avec l’hygiène.

Les balayeurs sont très nombreux dans les rues et sur les routes, ils ont beaucoup de travail puisque leurs compatriotes jettent leurs déchets n’importe où. Pourtant. lors des Jeux olympique de Beijing en 2003, une vaste campagne avait été menée pour justement enrayer ce phénomène. Il avait été demandé de ne plus jeter les déchets n’importe où, ne plus cracher au sol et ne plus remonter son tee shirt jusqu’au épaules lorsqu’il fait chaud.

Nous ne savons pas si l’information est arrivée dans le Yunnan, mais nous constatons que les balayeurs de rue et de restaurants ont beaucoup de boulot, que les raclements de gorge avant de cracher sont encore en vigueur, et qu’ici , en zone tropicale les hommes mettent toujours   » leur chemise en haut » car il fait chaud.

Dans les restaurants populaires, le dessous des tables après le repas sont maculés de serviettes en papier, pourtant des poubelles sont mises à chaque table mais, les clients préfèrent jeter à leurs pieds les papiers et autre petits déchets. Il faudra certainement une génération pour arriver à endiguer ce phénomène culturel.

Dernier jour à Jinghong

Nous avions envisagé de louer des vélos, mais il fait tellement chaud que nous avons renoncé.

Nous visiterons donc encore un beau parc. Le parc de Manting borde un lac. Un temple y est érigé. pas très bien entretenu. mais les moines ne sont pas nombreux en Chine, et seuls les fidèles pourvoient à l’entretien des temples ; le gouvernement ne cautionne absolument pas le culte. quel qu‘il soit.

Nous avons vu un très beau spectacle de danse. Dany nous avons pensé à toi

Puis poursuivant notre balade. nous avons assisté à un show assez affligeant de 3 éléphants parfaitement dressés. Un autre spectacle de cacatoès et de perroquets savants. Les Chinois semblent apprécier, toutes ces animations.

Dans cette région du Xishuangbanna vivent encore de nombreux éléphants sauvages (250 environs). Les trois du parc préféreraient certainement être avec leurs congénères dans la forêt tropicale !!

Puis en attendant notre bus de nuit pour Jianshui, nous avons profité de l’excellent Mekong café géré par un couple franco/chinois.

Photos

Lijiang

Nous voici arrivés à Lijiang après un voyage de 4 heures en bus confortable. Nous avons traversé des paysages magnifiques de montagne, des cultures en terrasse, mais hélas plus d’une fois nous avons eu peur de virer dans le précipice ! Les chauffeurs de bus et de camions forcent un peu le passage pour doubler.

Nous avons beaucoup aimé Dali, mais Lijiang n’a pas son égale en terme de beauté. Cette ville est classée au patrimoine mondial par L’ UNESCO depuis 1996.

Lijiang est le centre de la minorité Naxi. Cette société a pour particularité que les femmes ont une place prépondérante dans la famille.

Écoutez un peu Mesdames. Les femmes maintiennent les hommes sous leur coupe avec des accords amoureux très souples. Les amoureux ne sont pas obligés de vivre ensemble. et les femmes peuvent avoir plusieurs amants.

Les enfants sont élevés par les femmes, mais les hommes assistent la mère tant que nécessaire, la question de paternité est reléguée au second plan.

Le costume des femmes Naxi, se compose d’une robe, sur laquelle elles enfilent un gilet, des pantalons longs sur lesquels elles superposent un tablier plissé bleu. Une cape en T de peau de mouton complète l’ensemble. Cette cape représente le ciel et sept cercles brodés symbolisent les sept étoiles de la   grande ours. Le soir sur la place centrale du vieux Lijiang, les femmes Naxi se réunissent afin de danser. Nous avons beaucoup apprécié le côté festif de Lijiang la nuit.

Ailleurs dans les rues, des jeunes filles en costume proposent aux passants d’entrer dans les bars afin d’y écouter de la musique ou de voir des spectacles haut en couleur et en décibels. là, nous sommes loin de l’aspect traditionnel des fêtes Naxi, la bière coule à flots.

Les Naxi ont une langue écrite depuis plus de 1000 ans et utilise un système de pictogrammes. Il s’agit du seul langage hiéroglyphique encore en usage.

Ainsi toute la journée nous avons déambule dans cette ville labyrinthique. Nous sommes une fois de plus à peu près les seuls blancs ici, et nous sommes photographiés autant que les Naxi !!!!!!

Notre hôtel est très mignon, situé dans la vieille ville, dans une ancienne maison. Et comme d’habitude, personne ne parle anglais. C’est quand même un peu fatigant de toujours mimer, mais enfin on s’en sort quand même. Exemple : pour avoir du papier toilette on en montre un petit morceau, pour avoir une deuxième chaise, on en montre une et  avec la main on montre deux doigts, et voilà ça marche à tous les coups.

Lors de notre promenade nous avons remarqué un TRES bel hôtel, nous sommes rentres pour demander le prix. La jeune fille nous montre le tableau des pris, oh lala, c’est beaucoup trop cher pour nous, lui faisons nous comprendre. Du coup elle nous dit qu’elle peut nous fait une ristourne et propose de nous montrer une chambre. Et Là !!!!! Nous avons craqué. Nous avons réservé deux nuits dans ce magnifique hôtel neuf de style Naxy. Ce sera notre Saint Valentin. Nous vous raconterons quand nous y serons.

Pour la nourriture ? Nous sommes agréablement surpris. Nous pouvons essayer des dizaines de sortes de plats régionaux. Certes nous éliminons les larves, les insectes, les trucs qui bougent comme des vers, Mais à part ça les légumes sont bons, ainsi que la viande. Pour l’instant notre tube digestif tient le coup.

 2ème jour à Lijiang

Ce matin nous décidons d’aller à Baisha, un petit village Naxi à 20 km de lijiang. Notre projet est de prendre le bus, mais nous ne trouverons jamais la gare. Ayant des têtes de touristes, n’est ce pas ? Une jeune femme nous interpelle et en Naxi, ma chère !! Nous baragouine quelque chose, bien entendu on lui fait comprendre que le Naxi, ça ne s’apprend pas à l’école Française. Alors elle nous sort des petits prospectus vantant la région, elle nous propose un prix, et hop, encore une fois nous voila partis à Baisha.

Ce village à 2500 mètres d’altitude, comme Lijiang, est bien moins touristique. Les gens sont sympathiques et surtout la vedette du village est le fameux grand docteur Ho, éminemment connu dans le monde entier pour ses compétences en médecine traditionnelle chinoise à base de plantes.

ll a été rendu célèbre par l’écrivain Bruce Chattwin qui a parlé de lui dans l’un de ses ouvrages.

Depuis ce sont des gens du monde entier qui viennent lui rendre visite dans cette clinique pas comme les autres !! Il possède des milliers de carte de visites. Il est né en 1923, mais ses facultés intellectuelles et motrices ne sont absolument pas altérées.

Puis, l’après midi, nous avons visités 2 villages pas touristiques du tout avec une femme Naxi qui nous a proposé cette balade. Elle nous a emmenés dans son village et plus particulièrement dans une famille où les gens nous ont gentiment accueillis. La jeune femme, nous a proposé des pommes de terre qui cuisaient dans la braise au milieu de l’unique pièce de la maison. Sur le brasero chauffait la bouilloire d’eau pour le thé. Trois générations vivent dans une petite maison dans le dénuement total. La Chine est certes un pays émergeant, mais les écarts de niveau de vie sont tels qu’on a du mal à croire ce que l’on voit dans les campagnes. Les villes sont pleines d’énormes 4X4 et grosses berlines, de boutiques de luxe et à la campagne ce sont les chars à bœufs et les épiceries où il n’y a rien à vendre !!!!!!

L’autre village, Naxi également se pare de très belles peintures et de hiéroglyphes sur les maisons et un peu plus loin, un très joli lac avec la Montagne qui s’y reflète.

 3″ » jour à Lijiang

Aujourd’hui c’est le parc de l’étang du dragon noir que nous visiterons. Un bel étang peu profond où les poissons rouges frétillent, les enfants essaient d’en attraper avec de petites épuisettes. Les arbres ne sont pas tous en fleurs, sauf les magnolias, les azalées et les mimosas. La vue sur le Yulong Xueshan (mont enneigé du dragon de jade) qui culmine à 5500 mètres est magnifique.

Le musée des cultures Naxi et Dongba est très intéressant et pour une fois, les explications sont en Anglais. Un ancien temple également vaut le détour.

Et comme dans tous les parcs les gens dansent. Nous avons vu également un cours de tai-chi donné par un maître au talent indéniable.

4ème jour à Lijiang

Aujourd’hui c’est déménagement d’hôtel. Comme nous l‘avions dit, nous avons choisi de nous faire plaisir, et de réserver 2 nuits dans un très bel hôtel. www.ljtysy.com

Et il y a le chauffage !!!!!!!!!! Maintenant on a trop chaud……… c’est une boutade !

Nous sommes vraiment comme « des coqs en pâtes » rien ne manque, enfin presque car nous n’avons pas TV5 monde, il doit y avoir 80 chaînes chinoises mais la Française ne doit pas très utile selon la direction.

Sinon, eh bien nous avons visité le pavillon du souvenir, ce très bel édifice construit en pur style Naxi en souvenir du séisme de 1996 qui avait fait plus de 300 morts et 16000 blessés. Suite à ce séisme le gouvernement a constaté la résistance des habitations Naxi. Il a donné d’énormes subventions au Yunnan pour reconstruire la ville avec des bâtiments d’architecture traditionnelle en remplaçant le ciment par la pierre et le bois.

Pour clore cette belle journée ensoleillée. nous avons testé le « Hot pot », une spécialité chinoise. Il s’agit d’un genre de fondue. On nous apporte un grand chaudron de bouillon de viande et des champignons chauffé au gaz au milieu de la table. On commande ce que l’on veut faire cuire dedans. Nous avons choisi du bœuf, des nouilles, du chou et des carottes. Nous nous sommes bien régalés. Les Chinois mangent énormément de champignons.

Demain nous repartirons à Kunming en train de nuit (10 heures de voyage). Il paraît que les trains Chinois sont bien, on verra !!

Nous ne l’avions pas encore fait. mais vous remercions pour vos commentaires qui nous vont droit au cœur. Nous pensons à vous tous qui nous suivez au travers de ce modeste blog.

5ème et dernière journée à Lijiang

Pour ne rien perdre de Lijiang, nous avons pris un bus pour aller visiter un village. Nous ne savions pas où nous arrêter, mais c’est quand nous sommes arrivés au terminus que le chauffeur nous a fait descendre.

Photos

Dali

Nous voici à Dali, 1900 mètres d’altitude et on le sent bien. Il fait froid, 16° la journée et 3° la nuit. Nous apercevons la neige sur le haut de la montagne dont le pic le plus haut atteint 4000 mètres. Il fait froid et pourtant il n’y a pas de chauffage dans notre hôtel, ni dans les autres d’ailleurs, et pas plus dans les restaurants et les boutiques. Les gens mangent sur les terrasses, bref, ils ne doivent pas avoir le même sang que nous ???

Pour la petite histoire, nous avons acheté un mini radiateur électrique qui nous suivra à Lijiang et à Yuangyuang, car là bas non plus il n’y aura pas de chauffage, et il fera peut être plus froid (nous pensons bien à vous).

Les habitants de la région de Dali sont en majorité de l’ethnie des Bai, un peuple qui se serait installé dans la région il y a plus de 3000 ans.

Le vieux Dali est absolument magnifique, dommage qu’il y ait tant de touristes……. Chinois, car des étrangers comme nous, on peut les compter sur les doigts des 2 mains. C’est un peu comme au Mont St Michel, ou à la Tour Effel, les marchands de souvenirs et les restaurants y abondent, et les Chinois achètent beaucoup.

Nous sommes allés pour visiter 3 pagodes datant du moyen âge mais parfaitement restaurées, le prix d’entrée nous en a dissuadé tant c’était cher. Nous les avons admirées de loin.

Nous avons rencontré un Français vivant dans le Yunnan, il travaille pour une multinationale chinoise. Comme il ne parle jamais le Français ici, il était ravi de pouvoir discuter dans sa langue natale. Il nous a parlé un peu de la société Chinoise que nous savions par certains côté opprimée, mais comme nous disait ce monsieur  « Il faut vivre ici pour comprendre la vie des Chinois ». Il vaut mieux adhérer à la politique et avoir sa carte au parti, ainsi vous aurez moins d’ennuis.

Encore à ce jour la politique de l’enfant unique est stricte, la pratique de la religion est interdite chez les fonctionnaires.

2ème jour à Dali

Ce matin nous sommes partis assez tôt en bus pour le village de Shaping. Son marché y est très intéressant. Le village de plusieurs milliers d’habitants (ne pas oublier que nous sommes en Chine) est très calme, les maisons très jolies, peintes en gris, couleur de la terre de la région.

Sur le marché, les femmes, pour la plupart, sont en habits traditionnel, elles font leurs courses avec des paniers à dos, et nous, nous avons nos sacs à dos, presque moins pratiques.

Nous y avons trouvé le véritable arracheur de dents, il a proposé à Alain de lui mettre une couronne, il a refusé, je n’ai pas compris car le prix était très compétitif l! !!! !!!!!! Ce dentiste avait pourtant le matériel nécessaire pour faire du bon boulot.

3ème jour à Dali

Aujourd’hui a commencé par une petite aventure. Nous décidons d’aller visiter un site à 2650 mètres d’altitude et prendre le téléphérique. Nous partons donc à pieds en direction de cet engin quand un chauffeur de tuk tuk nous interpelle et nous dit « Tang tuk din dong han din an an » ou des mots ressemblant à ça, en nous montrant le haut de la montagne, l’homme riait, nous nous étions MDR (morts de rire) au vu de la situation. Comme d’habitude je sors mon petit « gépalémo » et lui montre la photo d’un téléphérique. Il acquiesce de la tête et nous fait comprendre qu’il peut nous emmener, mais Alain pense qu’en bus ce sera plus simple. Le brave monsieur nous fait comprendre que le tuk tuk est le seul moyen pour aller là bas. Nous nous mettons d’accord sur le prix et, hop, comme d’habitude c’est parti. Oui. mais, notre tuk tuk ne prend pas la route qui correspond à la bonne direction, Tout d‘un coup il s’arrête devant une agence de voyage et nous dit d’entrer. La dame nous montre des tickets, et effectivement notre brave homme avait pensé pour nous, car il faut s’acquitter d’un droit d’entrée sur le site et du prix du téléphérique.

Munis de tous ces documents nous voilà partis à une petite dizaine de kilomètres au pied de la montagne. Notre chauffeur nous dit qu’il nous attend.

Le téléphérique est très bien construit et sécurisé, ouf .. . . . . . . Le dénivelé est très important. Le site là haut est magnifique, il est possible de marcher 11 kilomètres pour rejoindre un monastère, mais nous nous sommes contentés de marcher et grimper pendant 3 heures environ. La montagne est couverte de sapins et de rhododendrons immenses, dommage pour nous que la floraison ne fait que commencer.

Quand nous sommes redescendus, notre brave chauffeur attendait toujours. Nous repartons pour Dali.

Aujourd’hui c’est la Saint Valentin, les Chinois le fête allègrement, les marchands de fleurs sont partout dans la ville et de nombreux jeunes vendent des roses rouges dans la rue. Nous avons constaté que ce soir les restaurants étaient archi complets et les jeunes filles avaient leur rose rouge à la main.

En qui nous concerne, nous n’avons pas fait de folie : un petit cocktail, un steak frites pour Alain (bon selon lui) et pour Françoise une pizza excellente (aussi bonne que celles du Sforza), et bien entendu notre tsingtao.

4ème jour à Dali

Aujourd’hui ce sera location de vélos, nous avions bien pensé louer une moto électrique, mais Alain craint pour l’assurance. Peut être serions nous assurés en cas de pépins. mais lire le contrat en Chinois, non cela n’est pas possible. Ainsi nous avons loué deux très bons VTT. Nous avons fait une bonne trentaine de kilomètres sur terrain plat au bord du lac Ehrai. le deuxième plus haut lac du Yunnan, d »une superficie de 250 km2.

Les cultures sont nombreuses dans cette région. essentiellement les légumes. L’irrigation est importante. L’eau du lac est pompée pour alimenter les champs. Les agriculteurs sont très nombreux dans un même petit champ. nous ne savons pas s’ils sont salariés d’un patron ou s’ils sont solidaires dans le travail. Ce que nous savons c’est que les terres appartiennent aux communes et louées aux habitants.  Bien que les villes soient surpeuplées, la Chine reste un pays où la ruralité est dominante.

Les récoltes se font à la main. les traitements et l’amendement en fumier aussi. Il est impossible (pour l’instant) de mécaniser ce travail, puisque chaque petit champ est entouré d‘eau.

Nous avons visité plusieurs villages, certainement de quelques milliers d’habitants chacun. Toutes les maisons sont entourées de hauts murs. les étables et écuries des fermes sont tout près de la maison d’habitation.

Ce qui frappe chez les Chinois. (c’est l’impression que nous avons) est leur indifférence face à l’autre. Nous n’avons rencontré aucun autre étranger, et je suis certaine que peu de touriste se baladent dans leur villages, eh bien quand nous passions. ni les uns ni les autres ne prêtaient attention à nous.

Demain nous prenons le bus pour Lijiang, 3 heures et demi de route.

Photos