Les Boloven

12 Février 2009

Réveil à 6h45

Nous partons en excursion sur le plateau des Boloven, qui est une région très agréable pour son climat. Le plateau était peu exploité avant que les colons Français au début 20eme siècle,  commencent à planter des caféiers, théiers hévéas et bananiers.

La plupart de ces français a quitté la région au moment de l’indépendance du Laos  dans les années 1950.  

Dans la fin des années 1960,  Les américains tenaient à contrôler les Boloven et les Nord vietnamiens également. Les bombardements y étaient intensifs. Aujourd’hui encore, Il reste de très nombreux engins explosifs non désamorcés.

Dans  cette région  du sud Laos vivent différentes ethnies

Nous partons donc avec   deux Espagnols, deux  Canadiens. Le minibus est confortable et climatisé.

1ere étape : la belle cascade tat fan faite de deux bras parallèles, qui tombent sur 120 mètres , puis le marché très local de Paksong, on y trouve de tout, enfin tout ce qu’un Lao peut avoir besoin pour sa vie quotidienne. Ils n’ont pas du tout les mêmes standards que nous.

Nous continuons notre route dans une région très boisée, puis visite d’une plantation de café  et de thé, avec dégustation.

Nous déjeunons au bord d’une cascade, puis nous visitons un tout petit village où les gens sont très pauvres mais semblent heureux, en tous cas nous sommes accueillis avec le sourire et  les enfants ne mendient pas.

Les gens se baignent et se lavent dans la petite rivière, les enfants sont nus et jouent avec leur chien, la vie coule doucement.

Puis nous continuons vers un village de l’ethnie des Katu, qui a un particularité c’est de  fabriquer leur futur cercueil qu’ils entreposent sous leur maison, jusqu’au jour  fatidique.

Dans un autre village, la particularité des Alak, est de  tatouer le visage des femmes, ce qui doit être très douloureux. Nous avons vu quelques femmes âgées tatouées  mais pas de jeunes.

Une autre minorité, les Suay, sont réputés pour être les meilleurs dresseurs d’éléphants, qu’ils utilisent pour défricher et transporter les troncs d’arbres.

Ceci dit il y a de moins en moins d’éléphants au Laos.

Au retour de cette sympathique journée nous demandons au guide de nous laisser  au centre de massage où  Il y a un sauna aux herbes que nous voulons tester. Les hommes sont séparés des femmes bien entendu. Après ce sauna atypique, nous prenons  une heure de massage.

Puis resto de rue, où nous avons bien mangé.

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Dernier jour à Vientiane

10 février 2009

 Ce matin, nous prenons le chemin du très grand marché Talat Sao. On y trouve absolument de tout, mais surtout des tissus et des vêtements

Comme souvent en voyage, Françoise s’est acheté un sinh et sa ceinture métal (il s’agit de la tenue traditionnelle portée par les femmes Lao).

Palamy lui  a donné les bons plans pour certains achats.

Nous déjeunons dans un  restaurant de rue, on y mange souvent très bien pour pas cher du tout.

Puis visite  de deux temples, dans l’un d’eux nous profitons d’une cérémonie privée entre un couple et 3 moines. Nous avons demandé à Palamy  ce que pouvait être ce type de cérémonie. Elle nous a dit qu’il s’agissait très certainement d’une demande d‘aide. (Par exemple une aide  divine pour réussir à avoir un enfant, ou une guérison, ou encore un nouveau travail….)Très souvent, lorsque les Lao sont en difficulté ils consultent les bonzes.

60% des Lao sont bouddhistes mais très nombreux sont ceux qui pratiquent le culte des esprits (animisme) bien qu’il soit interdit, il demeure la principale croyance non bouddhique du pays. En pratique les Laos  font cohabiter pacifiquement le bouddhisme et le phil (animisme)

Avant de quitter Vientiane nous profitons de la soirée au bord du Mékong, les couchers de soleil y sont très beaux, et l’ambiance est toujours un peu festive, c’est très agréable.

A 20 heures, départ pour Paksé en bus de nuit.

Le bus est atypique.  Les couchettes sont comme dans les trains, sauf que nous sommes deux par couchettes.  Il a fallu quitter nos chaussures avant  de monter dans le bus, et les mettre dans un sac plastique, c’est très propre.

Nous avons fait la connaissance de deux jeune Lao qui nous ont conseillé une guest house à Paksé, il s’agit de l’oncle de l’un d’eux.

11 février 2009

Arrivé à Paksé  à 6h30, après avoir passé une assez bonne nuit dans ce bus impensable en France en termes de sécurité.

Nous sommes allés de suite chez l’oncle du jeune homme, et avons pris une  grande et jolie chambre dans sa maison coloniale bien entretenue.

Nous prenons une bonne douche et  partons dans une agence de voyage afin de  réserver un tour le lendemain dans les Boloven. Nous nous informons également des prix pour aller dans les 4000 îles, ainsi que pour le voyage à Siem Reap au Cambodge.

Après toutes ces démarches, nous faisons un tour dans Paksé qui ne présente pas un grand intérêt. Puis  après une bonne sieste réparatrice,  nous retournons à l’agence afin de réserver notre voyage à Siem Reap dans une semaine environ.

Nous réservons aussi notre voyage dans les 4000 îles.

En fin de soirée balade le long du Mékong puis nous  avons siroté un bon cocktail au 6eme étage du Pakse Hotel d’où la vue est splendide. (il n’y a pas d’immeuble plus haut à Paksé)

Vientiane

8 Février 2009

De Vang Vieng à Vientiane

Lever à 8 heures et petit déjeuner sympa accompagné d’ananas (on en fait une cure)

Puis une heure de  massage chacun, ça détend.

Puis petite balade dans Vang Vieng

Déjeuner  dans un restaurant « branché » de Vang Vieng (sans additif sur la carte)

A 13 h nous attendons le tuk tuk comme prévu, sauf qu’il n’arrivera qu’à 13h30…. Et le bus part normalement à 13h30. Mais chez les Laos, pas de souci a se faire, parait il ??.  

En effet, en arrivant  à la gare des bus, on constate que le bus n’est pas parti, tout compte fait nous ne partirons qu’à 14h30 (avec  1 heure de retard).

Le voyage se passe bien, mais avec quelques frayeurs quand même. La route n’est  qu’une succession de virages, mal carrossée et les précipices sont là …… tout près, tout près.

Nous arrivons à Vientiane à 17h30.

Un tuk tuk  nous prend en charge, le chauffeur nous dit qu’il sait ou se trouve notre hébergement, mais en fait pas du tout, il se perd. Du coup, petit futé qu’il est, il nous emmène dans un hôtel ou la patronne parle français. Nous lui expliquons  où nous voulons aller et elle explique au tuk tuk drive,  comment faire pour aller chez Palamy dont nous nous avions trouvé son adresse sur  un forum de voyage.

Elle est pharmacienne, francophone, et loue des chambres, le plus souvent à des Français.

Nous arrivons donc chez Palamy après 10 minutes de route. L’accueil est très chaleureux.

Petite douche bien méritée et hop, dans la ville. Vientiane n’est pas une grande métropole, 250 000 habitants environ. Elle est construite sur un méandre du Mékong. Nous dinerons au bord du  grand fleuve.

Retour chez Palamy ou nous rencontrons des touristes Français. Nous échangeons sur nos voyages, nos coups de cœur et nos projets.

9 février 2009

Petit déjeuner avec les Français.

Palamy nous conseille sur les lieux importants à visiter.

Vientiane se visite facilement à pied, nous commençons la  visite par le Vat Sisaket, qui serait le plus ancien  temple encore debout  aujourd’hui. Il accuse le poids des ans et aurait besoin d’une sérieuse rénovation.

Puis nous visitons le Vat On Mahavihan, l’un des plus  important du pays .

Il fut détruit au cours des guerres avec les Siamois. Il  a été reconstruit par les français au début du  20 ème siècle.

A midi nous nous trouvons devant le Patuxai, l’arc de triomphe  laotien.

C’est le monument le plus  marquant de Vientiane.

De loin il ressemble étrangement à l’arc de triomphe français, mais contrairement à son homologue Français, il a  quatre arches de même largeur, et fut édifié en 1960, avec du ciment américain prévu pour  la construction d’un nouvel aéroport, les Laotiens l’on baptisé : la piste verticale, sic !!

Une très large avenue arrive au Patuxai, et nous sommes TRES surpris de ne voir que quelques voitures, la comparaison avec Paris est immédiatement suspendue.

Notre balade continue, et nous arrivons au Vat Ong Teu, une cérémonie bouddhiste est en cours.

A la fin de la cérémonie, le moine nous propose un Baci. Il s’agit d’’un rituel Laotien, durant le quel les  esprits protecteurs sont attachés à l’invité par des fils de coton blancs ou orange. Noués aux poignets.

Bien que nous ne soyons  pas bouddhistes, nous acceptons la proposition du moine, ce qui lui permettra d’avoir quelques Kips (monnaie Lao) dans sa bourse ; les services religieux étant payants.

Nous nous dirigeons ensuite vers le musée national, il est 16 heures et les portes ferment, dommage.

Du coup nous partons vers le  That Dam (stupa) qui trône au milieu d’un rond point.

Il aurait été recouvert d’or que les siamois auraient pillé en 1828.Du coup il est appelé stupa noir  en mémoire de ce  forfait.

Mais une autre version, dit qu’un dragon à sept têtes  habite ce stupa et qu’il s’est réveillé en 1828  pour protéger la population locale. Ceci dit il ne put rien faire pour conserver l’or.

Sur le chemin du retour nous passons par  le marché Talt Sao, que nous fréquenterons demain.

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