Bali : Une journée à Ubud

Ce matin nous décidons de prendre le bus local pour aller à Ubud.

Ubud c’est le cœur  culturel et spirituel de Bali.

On se place donc à un arrêt de bus, car nous logeons à 15 kilomètres d’Ubud. Le bus arrive, sauf que lorsqu’on grimpe dans le bus, le chauffeur nous demande si on a une  carte, non bien sûr, alors on redescend. A ce moment là passe un homme sur son scooter, s’arrête et nous demande ce qu’on attend.

On lui explique, et hop il propose à Alain de l’emmener acheter un carte prépayée, sauf que…..  ils ne trouvent pas de boutique. Désolé il ramène Alain et tant pis pour nous, et il repart sauf que….deux minutes plus tard il revient avec une grand-mère sur le porte bagage chargée d’une grosse gamelle de riz.

Il dit à Alain d’attendre car il  va trouver une carte. Effectivement il revient  quelques minutes plus tard sans la grand-mère et lui  propose de vendre sa propre carte avec quelques roupies dessus et d’emmener Alain  pour la recharger un peu. Et hop, Alain chevauche le scooter et 5 minutes plus tard nous étions prêts pour le bus suivant. 

Nous arrivons à Ubud, et décidons d’aller immédiatement à la forêt des singes. Il s’agit d’une petite forêt sacrée  presque en centre ville d’Ubud, les macaques à longue queue y sont nombreux, ils sont sacrés dans la religion Hindouiste.

Il y a un grand temple, un cimetière et un temple de crémation. Le site est particulièrement beau. Nous avons profité d’un spectacle de Barong, différent de celui que nous avons vu  les jours derniers.

Ubud est très très touristique, il est difficile d’y circuler mais ça vaut la peine de s’y promener.

Les temples sont nombreux, nous avons visité les jardins du palais royal et un temple. Il fait très chaud et du coup nous nous sommes offert un massage Balinais d’une heure, suivi d’une douche froide hautement agréable.

Quand nous avons voulu reprendre le bus, eh bien on a eu du mal à trouver un arrêt. On s’arrête pour demander à une jeune fille où se trouvait l’arrêt le plus proche. Et elle nous répond «  c’est très loin, si vous voulez mon frère et moi on vous emmène » et hop, chacun sur un scooter et 10 minutes plus tard nous étions au terminal des bus.

Vraiment on apprécie beaucoup la courtoisie des Balinais.

Comme on a un logement avec cuisine, on fait donc de temps en temps notre popote. Nous voulions des  tomates pour le déjeuner et impossible d’en trouver. On demande à Ida Bagus, notre propriétaire, et hop il appelle son employée qui part nous acheter un kilo de tomates et hop, on a pu faire notre cuisine. De vrais petits bonheurs.

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Bali : Un spectacle et la plage

Après un super séjour à Singapour nous voici arrivés en Indonésie, sur l’île de Bali.
Le passage à l’immigration n’est pas très simple, et si vous n’avez pas de Smartphone, vous êtes plutôt dans l’embarras. En effet une fois passés les premiers  services, vous devez scanner un QR code qui confirme que vous avez passé avec succès le premier barrage. On regrette que les tampons sur les passeports n’existent plus, car ça nous faisait des souvenirs. Ni à Singapour ni à Denpassar on eu droit au tampon manuel tout est électronique maintenant.

Bref, on s’en sort assez rapidement ; On prend un taxi qui nous emmène à Sukawati dans un logement airbnb. Nous y resterons une semaine.

Nous sommes accueillis par Ida Bagus, le propriétaire de cet enclos familial. Notre logement est très grand, et entouré de végétation luxuriante. Les enclos familiaux sont des parcelles de terrain closes  par de hauts murs et à l’intérieur il y a plusieurs maisons appartenant à la dite famille. Ainsi, grands parents, parents, enfants  vivent sur la même parcelle. Nous habitons donc l’une de ces maisons.

A Bali la religion est essentiellement hindouiste, et  les offrandes aux dieux sont perpétuelles. Du coup dans notre enclos, plusieurs petits reposoirs sont disséminés et chaque jour une personne de la famille dépose des offrandes.

Mais les offrandes, on les trouve partout, dans la rue, sur la plage, sur les voitures, et bien sûr aux temples.

Ces offrandes sont très variables et ce, en fonction du prix que l’on veut mettre, ça va du tout petit panier avec des fleurs et un biscuit ou une cigarette, à l’énorme offrande qui pèse plusieurs kilos. Elles sont déposées avec un véritable cérémonial, le plus souvent par des femmes mais les hommes participent aussi.

Notre première journée fut calme, le matin nous sommes allés voir un spectacle de danse Barong dans un temple près de chez nous. Ce sont les employés de la guest house qui nous ont emmenés sur leur scooter.

La danse barong  est un style Balinais de danse traditionnelle. Elle montre la représentation mythologique d’animaux qui ont des pouvoirs surnaturels et pourraient protéger les humains. 

Deuxième jour, marché local le matin, mais un peu déçus car il n’y avait pas beaucoup d’étals ouverts.

Puis nous avons déjeuné dans un très bon restaurant typique d’un nasi campur.

Ensuite avec un taxi Grab (le même principe  qu’UBER) nous sommes allés à la plage la plus proche. Elle est IMMENSE, il n’y a personne, le sable noir  volcanique est bouillant. Seuls quelques pêcheurs à la ligne tentent de sortir du poisson. Nous renonçons à nous baigner bien que l’eau soit très chaude. Les fortes vagues  nous en dissuadent.

Du coup on décide de passer quand même l’après midi ici, on s’installe dans un petit bistrot et vers 16H 30 les gens commencent à arriver, les scooters, les voitures se garent sur la plage (comme sur les plages de Floride). En fait ils sont moins idiots  que nous, qui sommes arrivés sous un cagnard invraisemblable avec l’impossibilité de rester dehors tant il fait chaud.

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Singapour : Les derniers jours

Notre troisième jour sera consacré au quartier Jo Chiat. Il s’agit d’une zone située dans la partie Est de Singapour. Au début du XX ème siècle les chinois du détroit de Peranakan (Chine) et des eurasiens sont venus s’installer aux cotés des Indiens et des malais.

  Aujourd’hui les influences multi ethniques de Jo Chiat sont les plus évidentes dans son architecture et ses restaurants.

Haji Lane , le quartier musulman est propice aux belles photos, la mosquée doit être très  intéressante mais interdite aux non musulmans.

En soirée nous nous sommes offert un cocktail au 57eme étage de l’hôtel Marina Baye Sands (MBS). De là haut la vue est évidemment imprenable sur la ville.

Cet hôtel de la démesure de 2571 chambres fait de 3 tours où sont  posés une piscine de 150 mètres de longueur et  un restaurant à 200 mètres du sol.

Un mall immense,  lui aussi démesuré où se côtoient les plus grands marques  de luxe mondiales qui rivalisent dans leurs prix. 

Notre dernier jour à Singapour sera consacré à la visite du grand temple chinois Bouddha Tooth Relic temple où comme son nom l’indique, recèle une dent de Bouddha enchâssée dans un stupa en or massif de 320 kg. (Photos interdites)  puis une grande balade dans les jardins de la baie.

Lors du tour de la baie, nous avons pris plaisir à revisiter  le quartier colonial et ses beaux immeubles dont le fameux hôtel Raflles.

Nous avons pu admirer le Merlion, emblème de Singapour, car lors de notre précédent voyage il était en restauration.  

Pour notre matinée du cinquième jour, nous avons  visiter le temple Hindou Sri VEERAMAKALIAMMA (facile à orthographier) situé prés de notre hôtel en toute tranquillité, car dimanche, c’était impossible tant les pèlerins étaient nombreux.

Ce temple dédié à la féroce déesse  Kali est  le plus coloré et animé de Little India.

Singapour nous a encore séduit cette année, ces cinq jours intenses nous ont comblés, et serions prêts a revenir une troisième fois

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