Trujillo

Nous avons quitté  Cusco avec un brin de nostalgie, bien que les Andes nous aient provoqués quelques symptômes désagréables liés à l’altitude. L’usage de la feuille de coca nous a, semble t’il, aidé à  mieux gérer ce soroche (mal aigu des montagnes).

Voilà nous  avons pris l’avion ce lundi matin  pour Lima avec une connexion pour Trujillo où nous allons passer une huitaine de jours.

Notre premier vol s’est très bien passé, il est à l’heure. On arrive donc à 12H 35 comme prévu et notre deuxième vol est à 13h30, donc pas de panique on a le temps de  faire notre transfert. Sauf que…….on se dirige vers la porte annoncée, mais au passage il faut passer la fouille, puis on s’arrête pour acheter une bricole à manger. On arrive à 13 heures en salle d’embarquement et que voit-on ???? La salle est vide, on demande au gars qui vérifie les cartes d’embarquement, et il nous dit «  l’avion est parti », ah zut alors, que devons nous faire ?

« Allez voir au comptoir Latam (compagnie que nous avons choisie) et faites reprogrammer un vol ». Ok ca marche sauf que……..l’hôtesse d’accueil nous dit que c’est possible, s’il y a de la place pour le vol de 18h30. Et voilà, on doit patienter l’après midi dans l’aéroport. Du coup on s’installe dans un bon restaurant et on déjeunera très tranquillement,

A 18h on se présente en salle d’embarquement, et   l’hôtesse nous dit « patientez là, il n’est pas certain que vous partiez, il faut que les gens s’installent on verra s’il reste de la place ». Alors là un petit coup de stress, car on a vraiment envie de partir. On attend un quart d’heure et hop, l’hôtesse nous appelle et on part, chouette !!!

Une heure de vol plus tard  on arrive à Trujillo.

Nous avons réservé un appartement à Huanchaco, à 10 kilomètres de Trujillo. On prend un taxi et à 20 heures nous étions à l’appartement, chez Marcelo qui nous a très bien  accueillis.

L’appartement est grand et donne sur l’océan. C’est très bien car nous sommes à 50 mètres de l’océan et du coup on n’entend pas trop le ressac.

On file dîner dans un petit restaurant de bord de mer, un ceviche (poisson cuit dans le citron avec de l’oignon) et une bonne bière régionale.

Nous passerons une très bonne nuit loin de l’altitude.

Huanchaco est une petite ville  balnéaire. Les pêcheurs  utilisent encore des embarcations ancestrales, des petits bateaux appelés caballitos (petits chevaux), faits en tortora comme ceux du lac Titicaca.

Le matin très tôt vers 6 heures nous les voyons affronter les vagues pour aller pêcher.

L’après midi, ils proposent des tours  aux touristes, ça arrondit leurs fins de mois, bien maigres. Huanchaco, n’est pas très touristique pour les étrangers, nous sommes à peu près les seuls européens dans la ville.

Huanchaco est à 10 kilomètres de Trujillo, nous y resterons une semaine. La station est sympa, très populaire,  les touristes  étrangers y sont rares. Le premier jour nous avons fait toutes nos courses au petit marché typique, puis l’après midi visite du muelle (le port) qui n’a rien d’un port mais plutôt d’une jetée.

Nous nous sommes acquittés d’ 1 sole (25 centimes) pour y  accéder. L’ambiance est très bon enfant. Les gens achètent des lignes avec appâts, soit des coquillages soient des cigales de mer, et tentent leur chance. La chance sourit à tout le monde, car il suffit de lancer la ligne et hop un poisson.

Huanchaco est très connu des surfeurs et du  coup en soirée on admire leurs prouesses. Ils évoluent dans une eau froide, et certains n’ont pas de combinaison. En 2019, un Français, Benoit Clément a remporté la médaille d’or les  jeux panaméricains  de surf. Bravo !! On a découvert  ce sportif ici.

La plage est très longue mais pas très belle, le sable est noir et par endroits des rochers la fractionnent. L’eau est froide car nous l’avons testée, et non, ça n’est pas possible de nous baigner ici. On attendra l’eau bien chaude des Galápagos.

Trujillo, 3 ème ville du Pérou, situé dans la province de la Libertad avec 811000 habitants. L’une de ses particularité est qu’elle a été la première ville du pays à demander son indépendance en 1820.

C’est une ville qui a toujours revendiqué quelque chose et c’est  d’ailleurs toujours d’actualité. Les manifestations n’y sont pas rares. Pour preuve, lorsque nous l’avons visitée, il y avait une manif sur la plaza de armas.

Trujillo est aussi appelée la ville du printemps éternel car la température y est douce toute l’année.

La plaza de armas est particulièrement belle avec sa  cathédrale jaune, son bel hôtel  carmin le Libertad, ses maisons bleues, ses hautes fenêtres protégées de fer forgé.

Nous y passerons du temps à observer, les petits vendeurs ambulants qui passent et repassent avec leur vélo et petite remorque chargés de glaces Onifria, les vendeurs de lunettes de soleil, de bouteilles d’eau de petits colliers en perles, etc..

Le centre ville est très beau aussi, nombreuses sont les maisons coloniales, encore en bon état, mais dès que l’on se retire du centre, le spectacle est moins reluisant. Nous sommes en zone tropicale et le laisser aller se fait sentir.

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2 Responses

  1. Trujillo , ville que je ne connais pas , est vraiment belle de couleurs et d’architecture de ses monuments ; également le magnifique retable de sa cathédrale .
    çà doit être sympa de faire un tour de caballitos mais l’habitacle est vraiment étroit… et çà peut chavirer pour un rien !
    Je me régale de voir vos magnifiques photos qui font rêver par ce beau soleil .

  2. Changement complet d horizon et ça doit effectivement vous reposer. C est très coloré là encore et moi, j adore !