Cabo Pulmo

Nous avions pensé à réserver une chambre chez Juan, car on savait que Cabo Pulmo était au bout du monde et qu’on ne voulait pas faire tant de kilomètres pour s’entendre dire que les hébergements était pleins(il y en a trois au total !!). Pour y arriver il faut prendre une piste, certes très facile mais quand même !! Nous sommes arrivés vers 16 heures dans ce village du bout du monde, le Lonely planet mentionne 50 habitants. Chez Juan c’est vraiment super, il a construit lui-même ses deux cabanas rondes selon des méthodes traditionnelles. Elles sont en pisé et couverte de feuilles de palmes. La déco est minimaliste mais de très bon goût C’est très beau et écologique.

L’eau chaude est produite par le soleil et l’électricité également, nous ne sommes pas éblouit par la lumière. Le seul petit inconvénient est qu’il n’y a pas Internet ici.

Le village entier n’a pas l’électricité. Le soir il n’y a strictement rien à faire dehors, tout le monde est rentré à la tombée de la nuit, 18h 30

Le site est très beau, Cabo pulmo est situé dans le parc national maritime et qui protège l’unique récif corallien de la mer de Cortes.

Il fait très beau, la chaleur est largement plus élevée qu’au Nord, nous sommes maintenant tout proche du tropique du cancer, ceci explique cela !

A Cabo Pulmo, dans la journée on peut faire du kayak, de la plongée, du snorkeling, de la randonnée à cheval ou de la randonnée pédestre. Nous avons opté pour la dernière formule.

Dès dix heures ce matin nous partons pour la playa d’Arbolitos, le panneau indique 5 km, donc fastoche pour nous. Nous marchons sur la piste très ensablée et poussiéreuse, le soleil brille et le vent nous pousse, ça monte et ça descend, et tout va bien. De temps en temps on rencontre des 4X4, qui ralentissent en nous croisant ou nous doublant, afin de réduire le nuage énorme de poussière qu’ils laissent derrière eux.

Bon ; une heure et demie plus tard, nous n’étions toujours pas arrivés quand un gros 4X4 américain s’arrête à notre niveau et nous propose de nous emmener à la playa. Ouf, super contents.

La plage est magnifique, et les américains le savent bien car ils sont nombreux à stationner là pour quelques jours ou quelques semaines.

Nous sommes bien heureux d’avoir profité quelques instants de cette magnifique plage, mais il fallait repartir à Cabo Pulmo. Alors courageux nous avons repris la route, bien décidés à faire du stop. Ouf !la première voiture s’est arrêtée, encore des américains nous ont emmené jusqu’au village.

Alain avait mis en route son GPS, et en fait il y avait 7,8 km pour aller à la plage. Mais rappelons le, ça n’est pas la route ou les chemins de la forêt de Loches !!!

Nous avons déjeuné chez Nancy, une vieille américaine de plus de 80 ans, installée là depuis 20 ans. Elle est passionnée par la cuisine, elle a même écrit des livres de cuisine.

Et après déjeuner nous avons pris notre voiture et sommes allés passer l’après midi sur cette plage paradisiaque.

Alors à propos de la cuisine Mexicaine, on dira qu’elle est bonne et très variée. Ici en Base Californie on aura mangé beaucoup de poissons et crustacés. Le piment est dans tous les plats, mais nous trouvons que c’est moins épicé qu’en Inde, par exemple.

Nous buvons de la bière, et avons goûté au vin Californien le « Don Simon » qui est très agréable.

Pour les fruits, nous sommes en plein pays de l’orange, nous en faisons une cure. Alain qui n’en mange pas en France, car il les trouve toujours trop acides, ici il se régale.

Et comme l’an passé, nous faisons aussi une cure de guacamole. Les avocats sont juste mûrs à point.

Photos

3 Responses

  1. la description des menus nous met l’eau à la bouche ! tu nous parles des touristes américains , mais visiblement , ils n’avaient pas envahi la plage….Ici , comme toujours le soleil et le ciel bleu sont absents.

  2. hum!! toujours aussi gourmands hein!!!
    bon on constate que tout se passe bien sous un super ciel bleu!
    ça n’a pas l’air trop peuplé en effet; adorable la petite paillotte;
    bonne continuation ; bisous

  3. Je ne voudrais pas décevoir Nicole mais il s’agirait plutôt d’un courlis cendré (à cause du grand bec -le géo coucou n’a pas de grand bec ) Mais je me trompe peut-être !
    je vois que votre voyage est toujours aussi riche en découvertes et partages de toute sorte !!! super ! Bisous
    Agnès