Carthagène des Indes

La ville incontournable  en Colombie !!!!!!

Carthagène fut fondée en 1533 par Pedro de Heredia, mais fut incendiée en 1552

Elle est la reine incontestée de la côte Caraïbe, dont la beauté est préservée par 13 kilomètres  de fortifications. Elle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO.

Las Murallas, ces énormes fortifications édifiées pour protéger la ville ont été commencées au 16ème siècle après l’attaque du corsaire anglais Francis Drake.

Avant cela la ville était dépourvue de protection. Il aura fallu deux siècles pour aboutir à la fin de  la forteresse soit 25 ans avant l’indépendance.

L’attraction principale de Carthagène est  incontestablement la vielle ville, notamment l’intérieur  de la ville fortifiée comprenant les quartiers historiques d’el Centro et  de San Diego.

Le quartier Gestemani, plus modeste certes, mais tout autant intéressant, abrite beaucoup d’hôtels et de restaurants, c’est d’ailleurs ici que nous avions réservé notre hôtel très sympa. Qui dit belle ville historique dit tourisme intense.

Un  vrai labyrinthe de très belles maisons aux balcons fleuris de bougainvillées qui dégoulinent le long des murs. Des églises magnifiques. La cathédrale  commencée en 1575, fut partiellement détruite en 1586 par les canons de Francis Drake. Elle a été restaurée en 2017 et aujourd’hui on peut admirer  le stuc peint aux reflets marbrés. Les palais aux magnifiques patios se succèdent, et sont devenus des hôtels haut de gamme. Les nombreuses places   où trônent des statues des conquistadors, mais également  celle de Simon Bolivar.

Nous ne manquerons pas le centre culturel Gabriel Garcia Marquez, l’immense écrivain  Colombien récompensé du prix Nobel de littérature en 1982. Son  buste en bronze est installé au centre de la cour.

Nous aurons beaucoup apprécié cette visite, mais la chaleur et le monde dans les rues ont été assez fatigants.  

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Rincon del Mar

Lors de notre séjour à Capurgana, nous avons rencontré un charmant couple de Toulouse, qui nous a parlé de ce bled paumé du bout du monde.

Du coup nous décidons de nous y arrêter deux nuits avant d’aller à Carthagène.

Nous ne serons pas déçus.

Ricon del Mar est à 2 heures de bus de Tolu. On descend à San Onofre, et là, il faut prendre soit un taxi, soit des motos taxis pour arriver à Ricon.

Le bus nous arrête donc à San Onofre, et là, une armée de jeunes garçons nous proposent de nous emmener à Rincon. Nos bagages sont lourds mais ils nous disent que ça n’est pas un problème. Il y en a déjà un qui a pris la valise de Françoise et l’a posée sur le réservoir. Ça ne nous enchante guère d’opter pour cette formule, quand……….un homme assez âgé nous dit qu’il fait taxi et qu’il peut nous emmener dans sa voiture. Evidemment les jeunes garçons sont déçus d’avoir raté cette course, mais nous, nous sommes ravis de partir en voiture.

Mais quand on voit la bagnole, on se dit qu’on arrivera jamais à notre destination tellement elle est «pourrie». A la nuit tombée Alain se demande même si la vieille renault est encore  équipée de phares.

Du coup, on bénira quand même ce chauffeur, car pour faire 17 kilomètres nous mettrons une heure sur une route rarement asphaltée, les nids de poules se succèdent, la poussière est envahissante. On pense à ce qu’aurait été le voyage en moto ???

Nous arrivons gentiment à Ricon, l’hôtel est sur la plage. Nous sommes dans une famille adorable, dommage que notre chambre soit si petite. En revanche nous avons un beau balcon.

Ici comme à Capurgana, il n’y a rien à faire.

Il s’agit d’une rue en sable et d’une plage d’au moins 10 Kilomètres. Les habitants sont cool, très très cool.

Nous prendrons une excursion de nuit pour aller voir le coucher des frégates dans la mangrove ainsi que le plancton  luminescent.

Cette expérience est totalement inédite. Il faut attendre la nuit pour sauter dans une eau chaude et agiter son corps et à cet instant, on voit autour de soi un nuage blanc, c’est le plancton.

Le retour de cette excursion sera très agité,  le moteur de notre bateau ne veut pas démarrer, du coup le capitaine nous fait passer dans un autre bateau à deux moteurs, et ceci en pleine mer et ça tangue dur !!!. Notre bateau sera tiré  par l’autre. Il fait grosse nuit, nous sommes plus qu’arrosé par les embruns  bien chauds, heureusement. La corde lachera 3 fois pendant le remorquage. Les marins  très courageux, doivent gérer  le pilotage et veiller à ce que le bateau en panne suive correctement le remorqueur, ce qui n’est pas évident du tout.

Enfin nous arrivons sur la plage de Rincon ,  heureux !!!

Cette parenthèse dans ce village  du bout du monde nous a permis de découvrir une autre facette de la Colombie profonde.

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Tolu et Mucura

Ne rien faire prend du temps…….. Nous n’arrivions même pas à gérer le blog.

Si vous avez tout suivi, nous sommes arrivés à Tolu dans la région de Sucré, après 5 heures de bus toujours trempés.

Une douche salvatrice et nous partons à la découverte de cette ville typiquement caribéenne.

Nous avions avisé en prenant un hôtel très confortable avec piscine afin de pouvoir être à l’aise.

Tolu c’est une ville de 40 000 habitants mais on se croirait dans  un village, très très peu de voitures, beaucoup de scooters et motos,

des charrettes à cheval et énormément de vélos taxis.

Les rues sont calmes, le soir les gens sont dehors devant chez eux sur leurs rocking chairs ; le parque central   est animé, l’église est pleine de  fidèles à la messe.

Les petits restaurants de rue sont nombreux, nous y mangerons les deux soirs, car les restaurants traditionnels sont rares.

Vous l’aurez compris, ici tout va doucement aussi.

Le long malecon (promenade de front de mer) est calme le jour, mais à la nuit tombée, tout comme le parque central, il s’anime et la musique est omniprésente.

Après deux jours à Tolu nous prenons une lancha pour aller dans l’archipel de San Bernardo d’une quinzaine  d’îles. Mucura et Tintipan étant les deux plus visitées. Nous choisirons Mucura où nous passerons une nuit.

La traversée prend deux heures, mais la mer est extrêmement calme et nous ne serons pas mouillés.

Avant d’arriver à Mucura, on nous débarque sur la minuscule île « Santa Cruz del Islote » d’un hectare et demi qui serait l’île la plus peuplée au monde avec 1500 personnes. On nous demande 5000 pesos pour la visiter. Si l’argent récolté  sert réellement à la population alors oui, c’est bien de faire ce stop, sinon c’est du mercantilisme pur. En fait il y a de nombreuses années cette population vivait sur une autre île qui a été infestée par des moustiques. Les gens ont du fuir afin d’éviter le pire, ils  se sont refugier sur cette petite île, mais au début ils n’étaient que 700.

On y trouve néanmoins une école, un dispensaire, une église et des petits commerçants. Les hommes sont pêcheurs ou travaillent sur Mucura dans le tourisme.

Sur le débarcadère, une  piscine est  installée avec des poissons, raies et un malheureux requin de 3 mètres. Il est proposé de se baigner avec ces animaux pour quelques pesos.

La démographie augmente sensiblement chaque année, alors la population agrandit l’île en utilisant des coquillages, de la roche mais également des déchets qu’ils entassent, c’est affligeant.

Mucura est une petite île corallienne, dont on fait le tour en une heure. La population vit de la pêche et du peu de tourisme. 

Nous avons choisi d’y passer une nuit, notre cabane est à 3 mètres de la mer, on s’endormira  au faible bruit du ressac. Le snorkeling à quelque mètres de la plage ne nous enchantera pas ; il n’y a rien  d’interréssant par rapport à l’Indonésie ou aux philippines en mer de Chine (n’est ce pas Nicole  ?????).

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