Nous quittons sukavati ce matin, nous prenons un taxi « Grab » pour nous emmener à Jatiluwih, dans les merveilleuses rizières en terrasses. Après 1H30 de route on arrive  au village. On s’acquitte d’un droit d’entrée sur le site, c’est obligatoire.

Nous logeons dans un bien joli hôtel en surplomb des terrasses, une merveille.

C’est certainement l’un des plus beaux sites de Bali. Ces rizières  et le système d’irrigation datent du 9ème siècle juste au pied du gunnung Agung  qui culmine à 3142 mètres. D’autres volcans entourent le village situé à 630 mètres d’altitude.

Depuis juin 2012  ces rizières sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO. L’inscription au patrimoine de l ’UNESCO tient au fait que les balinais d’ici ont un système d’irrigation très performant appelé Subak qui consiste en un système coopératif de la gestion de l’eau.

Du coup dès notre arrivée au village nous déjeunons  dans un restaurant qui,  bien entendu domine les terrasses, et ensuite nous avons fait un tour dans le village qui est petit et très calme. Nous nous sommes renseignés auprès  des gardiens qui filtrent l’arrivée des voitures  au village, et on leur a demandé comment faire pour aller aux sources chaudes  du coin, car  il y en a plusieurs. L’un d’eux nous a proposé de nous nous emmener demain avec une autre personne.

Puis la pluie est arrivée, et la pluie ici c’est quelque chose, du coup nous sommes rentrés à la chambre et avons joué au mikado et aux dames, puis deux heures plus tard il faisait beau et avons fait une petite balade de 3 kilomètres dans les rizières.

Nous avons pu admirer le système d’irrigation très performant, les belles parcelles de riz qui commence à pousser, certains plants mesurent une trentaine de centimètres d’autres 15 centimètres environ.

Les cocotiers font de l’ombre et les nombreux arbustes dont de beaux crotons et des sureaux en fleurs agrémentent un peu plus  le paysage.

Les gens sont dans les rizières pieds nus, et chapeaux coniques sur la tête. Les bœufs ou les buffles qui servent pour le labour des parcelles sont dans leurs petites étables parsemées un peu partout. Il existe également des «  buffles  japonais » comme les appellent les balinais, mais en fait ce sont des motoculteurs qui aident beaucoup aux labours.

Faire des randonnées au milieu des rizières est un véritable bonheur, d’autant que c’est très bien balisé, et il y en a pour tout le monde en fonction de leur capacité à marcher. Nous en avons fait une qui s’enfonce assez loin et du coup nous étions seuls avec les agriculteurs qui nous saluent à chaque passage.

Le lendemain, nous avons donc loué les services  de deux jeunes garçons pour nous emmener sur leur scooter à ces fameuses sources chaudes.

Dès 9 heures nous étions sur la route. On a fait une dizaine de kilomètres dans la forêt  pour accéder au site.

Ces sources chaudes  sont très modestes mais elles ont le privilège d’être peu fréquentées et du coup nous avons trempé seuls pendant deux heures dans une eau à 38 degrés à la sortie des tuyaux.

Le site est fait de 6 sorties d’eau par des tuyaux en ferraille qui  servent de douche, une petite piscine style baignoire, et une piscine en forme de haricot de 20 mètres carrés environ.

Bien entendu tout ça dans un cadre agréable avec plantes et sanctuaire où sont déposées des offrandes.

L’eau n’est pas très soufrée du coup on ne sentait pas trop la « ferraille ».

Puis nous avons demandé à nos jeunes garçons de nous emmener au temple  Luhur batikau…, très fréquenté pour de grandes cérémonies et notamment au mois de janvier. Il est magnifique car sur un grand basin d’eau

On doit s’acquitter d’un droit d’entrée et revêtir la tenue traditionnelle Balinaise. A l’intérieur du temple, une dizaine de femmes étaient en train de préparer de magnifiques offrandes  qu’elles vendront.

Elles ont une dextérité incroyable pour fabriques de véritables petites œuvres d’art éphémères.

L’après midi nous avons fait encore une randonnée dans les rizières. On a pu remarquer que certains agriculteurs installaient des petits moulins à musique en utilisant l’eau qui tombe sur une roue  et  des gamelles, la musique est assez mélodieuse, et rythme le travail des fermiers.

Le soir, le village est très très calme. Les touristes accompagnés de guides viennent le matin et repartent l’après midi, et du coup  le soir nous sommes vraiment au calme.

Plusieurs circuits sont proposés, donc nous en avons fait un troisième, qui lui aussi nous emmène assez loin .Les perspectives ne sont jamais les mêmes, c’est extrêmement varié. Cet après-midi là, il a plu, et du coup, nous nous sommes arrêtés dans un warung  (tout petit magasin, restaurant) au beau milieu des rizières. La propriétaire et son mari étaient très contents de  nous voir arriver, et nous ont reçus très chaleureusement. Nyoman (c’est la prénom du patron) s’est installé sur son instrument et a joué de la musique traditionnelle et la patronne nous a offert des fruits (des goyaves)  nous avons échangé via le traducteur Google  pendant un petit moment. Ils nous ont dit qu’ils étaient heureux ici et que le stress, ils ne connaissaient pas, ceci dans un rire très communicatif.  Nous sommes toujours tellement heureux de ces moments de partage  simples mais forts.

Pour terminer notre très agréable  séjour à Jatiluwih , nous avons fait la quatrième randonnée, la plus longue.

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Aujourd’hui ce sera visite du zoo de Bali. Oh !! On est loin de la beauté et de la diversité de  Beauval et de Singapour mais il  est intéressant également. L’intérêt justement est qu’il donne la possibilité d’être au plus près des  animaux. Bon, on passera les lions les tigres les hyènes, etc… qui sont derrière des vitres mais dans de beaux espaces arborés.

Globalement on est très proches des orangs outangs et des gibbons, des suricates et des adorable petits lémuriens, des perroquets et autre cacatoès. La végétation tropicale intense nous permet une véritable évasion. Un spectacle d’oiseaux est proposé, c’est à dire que ce sont les visiteurs qui font le spectacle.

L’animateur propose aux gens de venir sur la scène et un fauconnier se charge de faire voler les oiseaux autour et sur la tête des gens  en leur mettant des morceaux de viande sur la tête.

Les éléphants sont proposés pour faire une balade en  passant dans une rivière. Cette activité n’est pas du tout de notre goût.

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Nous louons un scooter à notre propriétaire pour deux jours.

Et avec ce petit engin on prévoit de faire de belles balades. Notre objectif est d’aller à une cascade et de faire de la balançoire géante dans les rizières. En fait rien ne va se passer comme prévu.

A un moment sur la route, un homme au guidon de son scooter et nous sur le nôtre, nous accoste et nous demande si on connaît la plantation de café Luwak Bali. Euh, pas tout à fait, on a bien vu de la publicité pour ce café mais on n’y a pas vraiment fait attention.

Alors   ce café, le plus cher du monde, 50 dollars la tasse aux Etats Unis est très particulier.

Ce sont des luwak (civettes palmistes communes, en français) qui mangent les cerises de caféiers, elles digèrent leur pulpe mais pas le noyau qui se retrouvent  dans leurs excréments. Dans le tube digestif du luwak, les sucs gastriques font subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Nous avons dégusté une tasse de luwak café qui est très doux sans un brin d’amertume (on n’a pas payé 50 dollars). Après cette escale improvisée Françoise a cherché un peu plus d’informations sur ce fameux  « luwak café », et  hélas, elle a  appris que les pauvres civettes étaient souvent exploitées pour fournir le plus de crottes possible pour préparer ce café hors de prix. En fait il existe un véritable business autour de cela. Les civettes sauvages sont maintenant  assez rares dans la nature et donc elles sont enfermées , alors qu’elles sont claustrophobes.

Puis après avoir passé deux heures dans cette plantation on repart pour  nos balançoires et la cascade. Mais il est déjà midi, nous nous arrêtons dans un super chouette restaurant et là, le serveur  nous dit qu’il y a une très grande cérémonie  juste à coté et qu’il serait intéressant qu’on aille voir ça.

Alors après le déjeuner nous partons dans le village et à deux pas du restaurant, effectivement il y à des centaines de personnes habillés en conséquence, qui vont et viennent dans  un enclos sur la place du village.

On s’approche et comme d’habitude un homme nous interpelle et nous demande si on veut profiter de la cérémonie.

Eh bien oui qu’on le veut. Du coup il nous emmène chez lui (il habite un enclos familial) et nous habille pour la circonstance.

Pour Alain un sarong, une ceinture, un bandeau, et une fleur à l’oreille. Pour  Françoise un sarong une ceinture et une fleur de frangipanier à l’oreille ; nous sommes prêts,. Anug, nous dit qu’ainsi on peut entrer  dans la cérémonie autant de temps qu’on le souhaite, sachant qu’elle dure ……4 jours.

Nous entrons donc dans cet enclos où un gamelan joue en permanence. Des femmes extrêmement gracieuses dansent alternativement devant un autel couvert de fruits montés en pyramide, c’est magnifique.

Nous y resterons deux heures. Puis nous retournons chez Agun, afin de rendre les vêtements.

Un bon souvenir.

Nous reprenons le scooter et enfin nous atteignons la fameuse cascade.

On peut s’y baigner l’eau n’est pas froide, mais il est un peu tard et Alain n’a pas envie de rouler de nuit pour rentrer. On fera quelques photos et retour chez nous. La balançoire ce sera pour demain.

Alors les balançoires ???

Eh bien elles se passeront de nous. En fait il s’agit de faire de la balançoire dans la jungle  sur une colline. C’est très « américanisé » et surtout très  cher. Un tour de balançoire de 5 minutes coute 24 $. Nous en avions fait en Equateur à Banos, et c’était beaucoup plus impressionnant qu’ici. Pourtant ici à Bali c’est très tendance. On trouve de nombreux sites qui proposent ce genre d’activité.

Du coup on reprend le scooter et nous nous dirigeons vers un très beau temple, le Pura Gunung Kawi Cebatu sur l’eau. L’eau, dans la culture Balinaise est fondamentale. Heureusement qu’ils sont gâtés avec 150 rivières qui coulent sur ce petit territoire ; et les eaux émanant des volcans sont nombreuses aussi.

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