Paracas (El Chaco)

Nous quittons Lima pour Paracas, à 250 kilomètres plus au sud, sur la côte Pacifique. Nous avons voyagé  en bus touristique de luxe  ce qui est un must dans ce pays.

Nous logeons dans une gentille maison d’hôtes, ou nous sommes les seuls Français, les autres clients sont Péruviens, et bien courtois.

Ce petit port de pêche est essentiellement  connu pour ses iles Ballestas, ses colonies de lions de mer et ses oiseaux marins. Mais Paracas, a plus à offrir, on vous en parle.

Par ailleurs, les plages de la réserva nacional natural comptent parmi les plus belles du Pérou, bien que s’y baigner est réservé aux courageux  car l’eau est très froide. Ceci est lié au courant de Humboldt qui arrive  de l’antarctique.

Cette région du Pérou est extrêmement poissonneuse car le plancton y est très abondant.

Notre arrivée à Paracas fut un peu mouvementée, car un phénomène sismique s’est produit dans les TONGA. En fait un volcan sous-marin a fait éruption, ce qui a provoqué un tsunami ressenti  entre autre au sud du Pérou et justement à Paracas, où nous arrivons.

Du coup tout le monde était sur le qui vive. Le malecon (front de mer) a été inondé ainsi qu’une ou deux rues.

A la descente du bus, nous avons fait la connaissance de deux jeunes Françaises en voyage pour 7 / 8 mois, elles nous ont paru bien sympathiques, du coup nous décidons de faire des activités ensemble.

A peine nos affaires installées à l’hôtel, nous nous donnons  rendez vous dans une agence recommandée par ToutPerou.

On réserve donc un tour pour visite la reserva nacional de Paracas qui  représente 335 000 hectares.

Mais ce que nous n’avions pas  prévu ni Manuel de l’agence, c’est que les autorités péruviennes ont suspendu tout trafic sur la mer jusqu’à nouvel ordre. Du coup nous étions sans activité pour le lendemain. Qu’à cela tienne, on organise autre chose, et pourquoi pas un tour  en buggy dans les immenses dunes de sable. Jamais sans les filles on aurait pensé faire  ce truc un brin casse cou, mais on ne regrettera pas.

Et donc l’après midi à 16h, nous partions avec Camille et Faustine, et un jeune enfant dans un buggy prévu pour 8 personnes à la découverte de ces dunes.

Ce fut très «  fun » comme disent les jeunes, au début Françoise a eu des quelques appréhensions vite dissipées. Notre pilote semblait très  à l’aise au volant.

Certes, nous nous sommes ensablés une fois sur la cime d’une dune mais avec une planche de sandboard, l’assistant a eu vite fait de gérer le mini problème selon eux.

Entre crêtes et cirques ou encore vagues de sable, les paysages sont somptueux. Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour faire du sandboard, euh……  ce sont les filles qui ont fait du sandboard, pas nous.

Ça  nous aurait bien  plu, car cela n’est absolument pas dangereux, sauf que lorsqu’on est au fond de la dune, eh bien il faut prendre sa planche sous le bras et remonter, dur, dur, aux dires de Faustine et Camille.

Nous avons profité du coucher de soleil, bien rougeoyant entre dunes et océan.

En début de journée de dimanche on se demandait bien ce que nous allions faire et du coup, entre  une balade sur le malecon, un  bon repas au restaurant, une sieste, des échanges sur nos différents voyages avec Faustine et Camille et cette activité, nous avons passé une super journée.   

Aujourd’hui, nous partons avec Camille et  Faustine  visiter la reserva nacional natural. Il fait très beau le ciel est immaculé, et seule une petit brise nous caresse, mais le soleil est très méchant.

Manuel est notre chauffeur, Il nous explique l’origine de cette réserve de 335 00000 hectares, elle est aussi  intéressante sur le plan archéologique que biologique, elle est protégée contre le courant de Humboldt et ses eaux gelées. Le plancton y est très abondant et du coup les poissons également .Cette zone est l’une des mers les plus poissonneuses du monde où la faune est très importante, en aparté le plat national est le ceviche ( poisson cuit au citron et piment). Les oiseaux y sont extrêmement nombreux et d’ailleurs les îles Ballestas, situées un peu au  large, regorgent  de guano. Tous  les 8 à 10 ans, il est prélevé  des milliers de tonnes de guano qui serviront  d’engrais pour les jardins du monde entier. Les iles Ballestas se visitent, mais nous ne le ferons pas. On ne veut pas jouer les blasés, mais quand on a déjà visité les Galapagos et qu’on va y retourner, eh bien, on zappe les Ballestas.

Tout compte fait il n’était pas possible de visiter  les Ballestas à cause d’éventuels résurgences du Tsunami, Brrrrrrrr, dommage pour nos petites copines qui avaient prévu cette sortie

Le sable des dunes et des plages est  de  couleurs différentes si bien que l’on trouve  des plages rouges, grises, blanches ou jaunes. Les dunes sont multicolores également, cela en fait un  site lunaire si bien que les locaux disent que c’est Mars.

Paracas n’est pas une belle ville, c’est un chantier sans fin, depuis quelques années pourtant, elle est devenue la cite balnéaire à la mode pour les  Péruviens du sud. Dans 20 ans, ce sera un haut lieu du tourisme.

photos

7 Responses

  1. Toutes ces couleurs ! Et tant d’oiseaux ! Merci pour ces photos superbes, et pour cette joie communicative.

  2. Superbes photos avec de beaux montages!!!! et les dunes magnifiques .
    Bonne suite , bisous .

  3. Tout compte fait vos activités ont été très diversifiées et nous font profiter de magnifiques photos . Il faudra m’expliquer les photos originales et amusantes !
    Le sandboard a l’air très amusant !

  4. Votre expérience en buggy vous a conquit me semble t-il ? il n’y a pas d’âge pour l’aventure …votre âme d’enfant n’est pas si loin !
    Vous êtes beaux tous les deux sur ce fond de dunes et buggy . Magnifiques photos

  5. J’aurais adoré faire du sandboard dans ces dunes magnifiques !

  6. Nous avons pensé à vous suite à l’éruption volcanique, le Pérou était en alerte tsunami sur ses côtes.
    Merci pour le dépaysement

  7. Mars est très impressionnant!
    Quel plaisir de vous retrouver.
    Et les compositions photos sont très cocasses et belles. Jouez bien avec vos petites copines françaises.