Direction le Guatemala

A sept heures ce matin nous étions sur le ponton de Caye Caulker afin d’embarquer pour Belize City, la capitale.

A huit heures nous étions déjà arrivés, nous savions qu’il y avait une banque tout près d’ici, alors, traînant nos bons sacs à roulettes et portant nos «  petits » sacs à dos, nous sommes allés faire du change.

Nous avons converti des euros et des dollars Béliziens en Dollars US, et gardé pile poil ce qu’il nous fallait pour assurer le transfert en bus jusqu’à la frontière guatémaltèque.

Il fallait bien calculer car à El Remate on savait qu’on ne pourrait pas retirer de l’argent car il n’y a ni banques ni distributeurs de billets.

Après ça, nous avons pris un taxi, énorme VIEILLE bagnole américaine type limousine, pour nous emmener au terminal de bus. Tellement vieille que le chauffeur de taxi n’a pas voulu qu’on touche les poignées des portières, de peur qu’elles nous restent dans les mains.

Dans le coffre on y aurait mis une vache, tellement il est grand.

Du peu que nous avons vu de Belize City, c’est franchement moche et sale.

Les maisons sont en bois sur pilotis pour la plupart, mais tout ça est brinquebalant, seuls les banques sont belles !!!!

Il est dit que la sécurité n’est pas au top dans cette ville, surtout la nuit.

Arrivés au terminal, nous avons eu notre bus pour la frontière Belizienne/guatemaltèque.

IMG_5844 (Large)Nous avons terminés les dernier kilomètres en partageant un taxi avec un dindon

Là aucun souci, ni à la douane Bélizienne, ni Guatémaltèque. Pourtant on savait que parfois les douaniers Guatémaltèques demandaient une taxe d’entrée (ILLEGALE) qui finit dans leurs poches mais là tip top en 30 minutes tout fut réglé.

Ensuite nous avons rechangé nos dollars US en Quetzals (monnaie guatémaltèque), puis négocié le prix d’un taxi pour El Remate.

1 heure plus tard nous étions à l’hôtel «  las gardénias » d’El Remate.

Bof, la chambre n’est pas terrible, mais pas chère non plus, on a l’eau chaude quand même, en revanche le petit jardin devant est très mignon, et de la salle de restaurant on profite de la vue sur le très beau lac Peten Iza.

P1020703 (Large)El Remate est un tout petit village en pleine nature, à 35 kilomètres de Tikal, les maisons sont éparpillées tout autour du lac. Les gens sont gentils, et nous saluent tous.

Ce matin à 8h30 nous partons découvrir le biotope Cerro Cahui de El Remate. Nous sommes seuls, tout est calme, le parcours est bien balisé. Nous y avons fait une belle randonnée de 3 heures environ.

La température est déjà élevée, l’air est humide, mais nous progressons bien à travers cette jungle. Elle est habitée par de nombreux animaux, mais hélas nous n’y verrons que de beaux oiseaux rouges, à défaut de voir, des singes hurleurs, des agoutis, des coatis, des chevreuils, des jaguars ou des serpents, qui peuplent la jungle.

Comme nous disait le patron d’un restaurant, « si vous n’avez pas vu d’animaux, eux vous ont vu et vous ont évité ».

Tikal

P1020735 (Large)Tikal, le plus grand site Maya d’Amérique centrale avec El Mirador au nord du Guatemala.

Les mayas choisirent de s’installer à Tikal pour des raisons commerciales mais également guerrières. Les premiers mayas arrivèrent sur le site au VII ème siècle avant notre ère.

Et c’est seulement 250 à 900 ans après JC que la cité prend toute son ampleur.

Puis vers 900 que le déclin Maya commence.

Les mayas laissent donc un patrimoine exceptionnel, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979 ;

En 1877 ? Un Suisse débarque à Tikal et démonte les linteaux en bois de certains temples et les remporte à Bâle. Quelques années plus tard un Anglais dresse la première carte de Tikal et réalise des photos des pyramides.

Ce n’est qu’en 1956, que les travaux d’études et de restauration commencent et ce jusqu’au milieu des années 1980.

Ce qui est actuellement restauré ne représentent qu’une infime partie du centre cérémoniel, les autres structures sont encore enfouies dans la végétation.

Les ruines représentent 16Km2 au milieu d’un parc de 576 km2.

Après l’abandon du site, la nature a repris ses droits, véritable refuge pour de nombreux oiseaux dont on entend en permanence le gazouillement ou le croassement du toucan dont il en existe 3 sortes ici, c’est l’oiseau national du Bélize. Au Guatemala l’oiseau national est le quetzal, hélas quasiment disparu à cause de sa chasse pour ses plumes merveilleuses. Il a donné son nom à la monnaie guatémaltèque.

Des jaguars, des coatis, des dindons, des serpents, et des singes hurleurs peuplent la jungle. Ces derniers poussent de tels cris qu’on les entend de très loin et favorisent l’aspect mystérieux du site.

Photos

5 Responses

  1. Et bien heureuse d’avoir de vos nouvelles, bon vent pour cette nouvelle aventure, et bonne année 2015, a bientôt

  2. Que de merveilles s’offrent à vous chaque jour ,j’apprécie vraiment le partage .
    C’est un enchantement de pouvoir apprendre sur ces pays lointains ,tellement différents de chez nous !
    Merci .
    Bises

  3. Coucou vous deux. Encore un beau séjour qui se dessine et un changement complet. Ramenez nous de belles photos car encore une fois de beaux paysages. Pour nous, décollage Mercredi prochain et les valises se préparent. Du coup, on mettra peut-être plus de temps à vous répondre, car nous n’aurons pas toujours accès à notre boite mail. De gros bisous à vous deux de nous deux.

  4. Ce site Maya nous rappelle ceux visités au Mexique : tous très grandioses et il reste encore tant à découvrir! Merci de nous faire profiter de votre beau voyage. Bises.

  5. Bonne année 2015. Photos magnifiques, beaucoup de souvenirs en perspective, mais Dominique me fait remarquer que les mayas auraient pu passer le karcher sur les escaliers.
    Bisous