Amazonie

Nous prenons un petit bus à 23H30 de Quito pour Lago Agrio, une ville  à la porte de l’Amazonie, à 9 heures du matin nous  en reprenons  un autre pour encore 2 heures de voyage. Enfin nous arrivons  à une  espèce d’embarcadère  informel, nous montons dans  une pirogue qui nous emmène à l’éco-lodge Guacamayo. Il faudra 1h30 heures de navigation sur le rio Cuyabano avant d’atteindre notre éco-lodge,

mais en route le guide nous montre déjà différents animaux de  la forêt qui borde le rio.

Cet éco-lodge est bien, en bordure du rio Guyabano, les chambres sont évidement très rustiques mais nous avons la douche chaude, ce qui est très agréable le soir au retour de l’expédition.

En revanche, l’électricité fait défaut. En principe l’électricité est fournie par des panneaux solaires, mais pendant notre séjour, nous avons eu 3 jours à la bougie, ça augmente la véritable sensation d’aventure.

Il était possible de se baigner dans le rio et d’utiliser des lianes pour jouer à Tarzan. Nous n’avons pas tenté l’expérience mais des jeunes, l’on fait bien sûr, Et, le lendemain, nous apprenions que la veille, un beau caïman était de passage près du ponton. Brrrrrrrr !

L’amazonie  Equatorienne c’est 3% de la superficie  du pays

Nous arrivons à 13 heures, pile poil pour déjeuner. Notre groupe de 9 personnes est composé de quatre  Danois, un Américain, une Argentine, un Français. Martin le jeune Français nous a bien aidé pour les traductions, merci à lui.

Dès la fin de soirée, nous reprenons une pirogue  pour aller découvrir cette forêt si fascinante. On nous a prêté des bottes et des grandes capes de pluie qui nous serons très utiles tout au long du séjour.

Le guide nous montre un  énorme anaconda de 7 mètres, endormi dans un trou. En fait ce serpent avait mangé un caïman et il le digère en 5 mois. Et ainsi de suite, il ne mange que 3 fois par an.

Nous avons vu un magnifique caïman de quelques  mètres. Un beau petit paresseux, de nombreux minuscules singes roux , des singes hurleurs rouges, et des dauphins roses, qui ne  vivent  qu’en Amazonie et dans le Mekong. Cette espèce est en voie de disparition. Les oiseaux sont très  nombreux et leurs plumages le plus souvent multicolores.

Le guide nous expliquait que dans un hectare de forêt  poussaient 400 espèces d’arbres. Les indigénas connaissent parfaitement les vertus de chaque plante, ils se servent de l’arbre à curare pour chasser, ils utilisent la sarbacane  dont les  flèches de bambous sont enduites de ce poison.

Nous avons eu le plaisir d’aller dans une communauté Siona, pour y faire le pain.

Le guide a arraché des bulbes de Yucca, puis avec  l’aide de la maitresse de maison nous avons extrait la farine  de la plante, nous  avons fait cuire les galettes dans un plat en terre sur la braise . Le jus extrait des bulbes sert à faire de la soupe ou de la pâte pimentée.

Ce pain ressemble un peu aux galettes bretonnes mais en moins bon.

Nous avons continué notre découverte de la culture indigènas, en allant voir le chaman.

Il nous a longuement expliqué  en quoi consistait son travail. Il lui faut 12 ans d’apprentissage avant de pouvoir exercer ses pouvoirs de guérisseur. Avant d’être élu chaman il a consommé  une plante hallucinogène mélangée à une autre ce qui  lui a permis  de se libérer des démons et d’avoir des « visions » comme il le dit  afin de mieux soigner les gens. Cependant il nous a dit qu’il ne pouvait pas soigner tout et que lorsqu’il était impuissant devant un cas, il envoyait son client à l’hôpital.

La vie en Amazonie est ponctuée de soleil et de pluie, mais la pluie est tout de même très très très présente, et pourtant nous sommes en période sèche !!!. Nous aurons eu  de la pluie tous les jours, mais chaude celle-ci. Là température n’est pas très élevée, 25 ° environ.

Le guide nous disait qu’il pleuvait 4 mètres d’eau par an. En période de saison sèche, le niveau des rios augmentent beaucoup.

Le matin lorsque nous prenons nos vêtements, ils sont déjà humides.

Nous avons fait également une sortie de nuit dans la forêt, bien évidemment ce fut un moment assez fort. Heureusement que nous avions un bon guide, nous le suivions semelles de bottes à semelles de bottes.

Nous avons vues de belles tarentules, une Enorme araignée scorpion dont les pattes devaient bien mesurer 7 centimètres, des grenouilles, des insectes  très phosphorescents.

Cette expérience est très riche, mais   comme on dit chez nous, pour « vivre en  Amazonie il faut y être né ».

Le séjour en Amazonie

Photos

7 Responses

  1. SALUT , bonne continuation , il faut être jeune et aventureux pour faire celà.

    gros bisous

    ANNICK

  2. Belle découverte de l’Amazonie et de ses habitants!
    Bonne continuation de l’aventure!

  3. dépaysement assuré !
    Attention aux bestioles : les grosses (caïman) et les petites (araignées). Ce serait vraiment dommage de finir dans la gueule d’un caïman !!! Qu’est ce que j’ aimerais être avec vous ! dans les hamacs ! j’ai eu des photos des voyageurs du Laos : ils vont bien…
    Je vous embrasse (toujours un temps pourri ici : de la flotte et encore de la flotte ! l’Indre est sortie de son lit, la prairie est inondée)
    Agnès :aujourd’hui c’est ma fête ! je fais ce qui me plaît !!! donc je vous écris !

  4. Question pluie on est presque à égalité. Moins la température. Pour les petites et grosses bêtes, contente de ne pas les partager avec vous.

  5. ça doit être des nids d’oiseaux sur la 1ère photo ?
    je viens de participer aux fêtes mexicaines avec Catherine et Alberto et en 1 clic je passe à l’équateur !
    merci internet.

  6. Superbes photos et commentaires sur la forêt amazonienne … je rêve devant l’écran !
    Les « bé-bêtes » ce n’est pas pour moi !
    Merci de me faire profiter de votre expédition .

  7. Votre RDV « en terre inconnu »est poignant !
    belles photos et beaux spécimens
    ça fait un peu froid dans le dos quand même !
    Pleins de bonnes choses pour vous en attendant de prochaines parutions