Mongui

Les jolis villages coloniaux se succèdent mais ne se ressemblent pas.

Nous sommes toujours dans la région du Bocaya, à une bonne centaine de kilomètres de Villa de Leyva, mais plus en altitude à 2800 mètres.

On s’en aperçoit vite car les gens ont des ponchos sur le dos et les chapeaux vissés sur la tête. Ce joli village dont TOUTES les maisons aux balcons fleuris de géraniums odorants, sont vertes, rouges et blanches et franchement l’harmonie est parfaite.

Notre hôtel est sur la place du village, au calme, l’accueil y toujours aussi chaleureux.

Nous déposons nos bagages et allons de suite au tout petit office de tourisme afin de recueillir quelques informations sur le village.

Mongui est spécialisé dans la fabrication des ballons de football depuis les années 1930.

Nous sommes ébahis devant le nombre de magasins où il n’y a que des ballons à vendre, on se demande comment les commerçants peuvent vivre de ce commerce dans ce bout du monde. Eh bien tout compte fait il y a trente fabriques de ballons qui emploient 200 personnes. Mongui est agrée par la FIFA pour fabriquer  ses ballons.

La place du village est calme, très calme, l’immense couvent des franciscains accolé à la basilica Menor de Nuestra Senora de Mongui en impose.

Nous n’avons pas pu la visiter, car elle n’est ouverte que le dimanche et nous sommes vendredi.

Mongui se situe à la limite du paramo. Le paramo est une plaine de haute montagne à une altitude de 3000 mètres et 4500 mètres, typique de la Colombie, l’Equateur et le Venezuela. La flore y est  très spécifique ainsi que la faune. Nous n’y avons pas fait de randonnée, car on nous a dit plusieurs fois que les dénivelés étaient importants et la météo très capricieuse. Du coup, nous avons préservés nos articulations pour d’autres balades.

Dans las alentours nous avons visité le  Lago Tota et sa  playa Blanca.

Dommage que la météo n’était pas très favorable, mais il fait dire que ce grand lac est à 3000 mètres d’altitude. Le slogan d’ailleurs est de dire que Playa Blanca est la plage la plus haute du monde. On commence à s’habituer à l’altitude, nous sommes beaucoup moins essoufflés  qu’à l’arrivée à Bogota.

C’est samedi, et les touristes colombiens sont nombreux, quelques uns se baignent dans une eau très frisquette. Françoise en tremble pour eux.

Puis sur le chemin du retour, toujours en autobus, nous nous  arrêtons  dans un minuscule village : Iza, connu et réputé pour ses desserts.

Tout autour de la petite place bien fleurie et arborée et dans une rue adjacente, des pâtisseries proposent leurs innombrables  gâteaux. Evidemment nous ne pouvions pas passer par Iza sans en déguster  une et boire un Tinto. Les pâtisseries sont crémeuses, la crème fraiche est beaucoup utilisée dans cette région, mais l’élevage bovin est très important, ce qui peut expliquer le goût pour la crème fraîche. Le fromage est servi également à toutes les sauces, mais on est loin de nos fromages français. Celui de la région du Boyaca ressemble au Bonbel, qui pour nous n’est pas un fromage. Les mangeurs de fromages goûteux en conviendront. 

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4 Responses

  1. Très beaux les desserts, cela donne envie! Bonne continuation.

  2. Comme ça a l’air bon!
    Tony en salive déjà lui qui n’y a pas droit!
    Bon voyage!
    Et plein de belles couleurs dans ce pays très haut.
    Bises
    Monique et Tony

  3. Attentions aux gâteaux ! les bûches et autres « crottes » ne sont pas totalement éliminées !!
    Le balcon de votre petit hôtel est magnifique et surtout très coloré avec ses cache-pots atypiques , en voilà une idée géniale Françoise pour « les apprentis d’Auteuil » ….à développer .
    Bises et bonne continuation .

  4. Toujours beaucoup de couleurs sur les ballons et sur les desserts et c’est très joli à défaut d’être très bons car sans doute un peu trop crémeux…Françoise, il va falloir t’endurcir pour profiter des bains!!!