D’Arequipa à Chivay

Il est 8H15 quand le minibus vient  nous chercher à notre appartement.

Puis direction Chivay, dans le Canyon de Colca.

Nous sommes 18 touristes de tous horizons. Nous avons un guide intéressant, qui nous donne de nombreuses informations  tout au long du trajet et nous aurons la chance  d’avoir 5 arrêts sur  ces 150 kilomètres  en 5 heures.

La sortie d’Arequipa n’est pas facile à cause du trafic routier, et le paysage est franchement moche, très très moche.

Mais peu de temps après commence la pampa Andine et ses beautés. Plus on avance et plus ça monte et ça tourne. Le chauffeur roule vite et ne nous rassure pas, heureusement le guide lui demande de ralentir et la suite du voyage sera sereine. Notre premier stop se situe à 3500 mètres environ, et nous pouvons constater que la végétation change, l’herbe pousse en touffes et les buissons se raréfient. Nous arrivons dans l’altiplano.

Et plus loin nous nous arrêtons dans la pampa Canaguas. Nous pouvons y voir de nombreux alpagas en liberté, mais de toute façon ils sont toujours en liberté, et leur nourriture est celle qu’ils trouvent, les éleveurs ne leur fournissent aucun apport supplémentaire.

Pour les tondre, une fois pas an, de grands triangles sont fabriqués en cordes, puis les éleveurs rabattent les alpagas et les vigognes dans ces triangles. Puis ils attrapent une bête, attachent les quatre  pattes et procèdent à la tonte. La tonte finie, il relâche l’alpaga jusqu’à l’année suivante.

Tout au long de la route nous ferons des arrêts pour voir ces animaux dont des vigognes qui ne peuvent pas être domestiquées, tout comme le guanaco, que l’on trouve plutôt au Chili et en Argentine.

Puis on continue à monter, et nous arrivons au col le plus haut 4876 mètres, là nous pouvons admirer les différents volcans dont le Misti toujours en activité. Des apachetas (petits monticules de pierres) en hommage aux Apus de la région sont érigés un peu partout. Dans cette région, la vie est excessivement difficile, les Apus vivent de l’élevage de lamas et  alpagas, et de la fabrication d’objet en textiles que les femmes vendent aux touristes ;

La route continue, et les paysages sont toujours aussi somptueux. On s’arrête devant un énorme troupeau de vigognes, dont leur prédateur est le puma. On les a vus courir, mais hélas le puma courre plus vite qu’elles.

Au Pérou on recense 4 millions d’alpagas et 1 million de vigognes.

Nous avançons toujours et découvrons des paysage surréalistes,

Et c’est à 13 heures que nous arrivons à Chivay. Nous déjeunons dans un restaurant à touristes, puis le bus nous emmène directement à notre hôtel. Alain a fait le bon choix, nous sommes sur la plaza de armas, notre chambre est grande et belle et il y a le chauffage, ce qui n’est pas habituel au Pérou.

On dépose nos affaires et on part faire un tour dans le village. Nous sommes très essoufflés, à cause de l’altitude (3530 mètres) et pourtant nous marchons très doucement, ce qui est indispensable si on ne veut pas souffrir du saroche (mal des montagnes)

photos

5 Responses

  1. magnifique je rêve

  2. Toujours aussi beaux les troupeaux de vigognes dans leur milieux naturel . On ne s’en lasse pas .
    Effectivement l’altitude est un obstacle pour profiter pleinement de l’environnement , il faudrait faire des séances de yoga çà peut aider …à voir !

  3. Paysages grandioses en effet ! C’est vraiment dépaysant et on ne s’en lasse pas ….assis sur une chaise loin du mal des montagnes!!!

  4. Bonsoir Alain et Francoise, je pars avec des amies au Pérou dans quelques mois, votre blog est d’une précieuse aide !
    je souhaiterai savoir quelle agence avez vous utilisée pour faire Arequipa – Chivay ?

    Merci et bon voyage !

  5. Trop drôle de revoir Flavia et Ivan , nous étions hébergés chez eux également , Kesy était petite , nous avions joué au UNO avec le plus grand de leur fils , Flavia nous a accompagné tout en haut de la montagne sur le camino PACHAMAMA pour admirer le couché de soleil, nous avion traversés le Lac dans une toute petite barque pour passer une nuit et une demi journée sur l’ile de Ticonata que de souvenirs …