Les Galapagos : Isabela

Après nos cinq très belles journées sur santa Cruz, nous partons pour Isabela, la plus grande île de l’archipel mais la moins peuplée, avec 2200 habitants. Puerto Villamil est le bourg principal et il y a un autre  tout petit village à 16 kilomètres  sur la côte ouest, accessible par des chemins.

La traversée de deux heures se passe très bien sur une  mer d’huile, on verra encore des dauphins faire des sauts près du bateau, un régal.

Nous accostons donc à Isabela, et nous reconnaissons tout de suite le débarcadère et l’accueil par les iguanes et les otaries à proximité.

Notre auberge est à 800 mètres, du coup nous y allons à pieds.

On pose nos affaires et partons faires des courses. Il y a une cuisine commune à l’auberge, ainsi on peut se faire à manger.

Isabela est très particulière, car beaucoup moins touristique que Santa Cruz et San Cristobal. Le village  principal s’appelle Villamil, et l’autre Santa Tomas.  Les habitants sont très cool, il n’y a presque pas de voitures, seulement quelques taxis. La rue principale et  quelques autres sont en sable blanc.

L’église est, elle aussi très exotique, tous les animaux des Galápagos figurent sur les murs, ou les vitraux. Certes c’est un peu kitch, mais insolite.

Un tout petit marché, avec les légumes courants mais bio, on est loin des marchés Péruviens qui regorgent de moult fruits et légumes.

Ici rien n’est importé et du coup on ne trouve que ce qui est cultivé sur l’île.

L e tourisme est une source importante pour l’économie de l’île. Les agences sont nombreuses à proposer des tours, des locations de vélos, des planches de surf, etc ..

La population vit du tourisme, de l’agriculture, et de la pêche. Il n’y a aucune industrie.

Nous sommes très heureux de retrouver les belles plages et les spots pour le snorkeling.

Les otaries sont toujours aussi nombreuses sur l’une des plages.

Il faut faire attention à sa serviette de bain, car elles les squattent de temps en temps. On retrouve aussi les iguanes.

A 2 kilomètres du village un centre d’élevage de tortues terrestres est installé autour d’une lagune où des flamands roses  vivent,  nous y sommes allés, mais n’avons pas revisité le centre.

Nous avons loué des vélos pour aller au mur des larmes, à 6 kilomètres de Villamil. Si Isabela est le paradis sur terre, il n’en a pas  toujours été ainsi. De 1948 à 1959, un pénitencier se trouvait sur l’île.  Il y avait des prisonniers politiques et des prisonniers de droit communs.

Il s’avère que pour augmenter leur peine de prison, on leur a fait construire un mur au milieu de nulle part. La  construction de ce mur de dix mètres de hauteur et 100 mètres de long n’avait pas d’objectif précis, sauf celui de détruire les hommes, d’ailleurs nombreux sont  ceux qui sont morts au travail. Une stèle leur est dédiée devant le mur.

Un très beau chemin conduit au mur, mais il n’est pas plat, ça monte et ça descend, il fait très chaud. Nous rencontrons beaucoup de tortues géantes et d’iguanes. Nous longeons une très belle plage, et parfois des petits coins sympathiques  sont indiqués.

Nous passons devant le charmant petit cimetière aux tombes blanches étincelantes.

Nous nous sommes beaucoup régalés à la Perla qui est site coincé entre mangrove et barre rocheuse, ce qui donne l’impression d’être sur un lac. Et là, le snorkeling est un bonheur. Certes il y a des poissons multicolores, des iguanes marins qui nagent autour des gens, des tortues, mais surtout des otaries qui viennent jouer autour des plongeurs. Françoise a beaucoup apprécié ces moments de jeu avec une jeune otarie.

Un autre jour nous avons pris un tour pour visiter les Tintoreras .

Il s’agit d’une toute petite île, recouverte de pierres de lave où vivent de nombreux iguanes marins.

Nous y verrons aussi des petits pingouins des Galápagos et de nombreux fous à pattes bleues, endémiques des Galápagos.

Puis le guide nous a fait faire une belle randonnée marine, dans une eau turquoise  où nous avons vu, raie, tortues et nombreux poissons exotiques, et de très grosses étoiles de mer. Bien entendu, les otaries sont là ainsi que les iguanes marins qui nous croisaient devant notre masque ; très belle matinée.

En ce qui concerne les guides du parc national, ils sont  1000, tout très sympathique, et fort bien documentés. Il est obligatoire d’avoir un guide pour visiter le parc national, que ce soit terrestre ou marin qui représente 7995 kilomètres carrés.

Et à propos de masques……….eh bien personne ne porte le masque sur la bouche et le nez ; On pourrait croire que la pandémie ne les a pas touchés. En revanche  sur le continent, les Equatoriens sont très disciplinés, et le porte en extérieur et en intérieur. Ici c’est l’exotisme à fond. Nous avons demandé s’il avait eu beaucoup de personnes atteintes de la Covid 19, on nous a répondu «  comme ci comme ça ». Alors que sur le continent ce fut une réelle catastrophe tout comme au Pérou.

Aux Galápagos, le masque se porte surtout sur les yeux avec un tuba  ( :

Notre dernière soirée sur Isabela a été très festive, car c’était  l’élection de Miss Isabela. Autant dire que toute a population du village était présente ainsi que de très nombreux touristes. Les 3 prétendantes au titre sont bien belles, mais on ne saura pas laquelle fut élue car nous sommes partis nous coucher avant la fin de la fête. Eh oui, nous prenions le bateau à 6 heures pour revenir sur Santa Cruz, puis continuer sur San Cristobal, où nous resterons 5 jours.

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4 Responses

  1. Ici journée grise et pluvieuse….ça réchauffe de voir vos belles photos. Ce sont vraiment des lieux tout à fait particuliers avec tous ces animaux autour de vous. Faites attention à ne pas rapporter un otarie clandestine!

  2. Merci de nous faire voyager et de découvrir de magnifiques paysages.

  3. Non , nous n’allons pas rapporter de bébête, même pas un grain de sable.toyt est contrôle ici . à l’arrivée et au départ des Galapagos.
    Il y a quelques jours ,cinq personnes se sont fait attraper à l’aéroport avec des bébés tortues. Ils risquent très très gros, voire de la prison

  4. J’adore la photo de Françoise et l’otarie chacune sur leur banc ! Il faudra l’encadrer .
    C’est magnifique ces eaux turquoises avec les tortues ….on croît être dans un rêve ! mais vous qui le vivez réellement , qu’est-ce que çà doit être ?
    Prenez en plein vos yeux avant de retrouver nos basse-cour .