Pemuteran : La suite

Notre séjour à Perumatan se poursuit très bien, le sccoter est parfait du coup on roule beaucoup.

Tout près de notre hôtel il y a un temple le Pura Parean (tient tient, encore un temple ?)

Oui mais celui là ressemble plus à un décor de chez Disney  qu’à un temple de prière, enfin c’est notre point de vue. Il est construit sur la mer, du coup nous avons un beau panorama vu du haut du temple.

Les singes y sont très nombreux,  tout est grillagé afin qu’ils ne rentrent pas dans les salles de prière. Ces primates sont sacrés dans la religion hindoue, donc pas question de  les supprimer.

Comme nous sommes de grands sportifs, et que tout près de l’hôtel il y a un autre temple………oui oui. Nous décidons de monter les 400 marches d’un escalier assez raide pour profiter du panorama.

Le petit temple construit tout là haut est d’un point de vue architectural insignifiant mais le panorama y est magnifique, on y découvre l’océan indien à perte de vue et les volcans de Java. Dommage que le soleil ne brille pas aujourd’hui.

Nous avons rencontré un jeune couple de tourmondistes (personnes qui font le tour du monde) Théo et Blandine et avons discuté de nos voyages respectifs pendant une bonne heure. Et surprise ! L’après midi nous les avons retrouvé sur la plage,  eh bien nous avons repris nos conversations de voyageurs.

Dans cette région du nord ouest de Bali, les plongeurs sont heureux, de nombreuses agences  proposent  de faire passer le PADY, des sorties plongées bouteilles ou plongée snorkeling (masque et tuba).  C’est la dernière proposition que nous retiendrons.

Nous sommes donc partis à 10 heures dans un bateau plutôt rustique (rien à voir avec ceux des Galapagos hyper modernes et sécurisés). La mer est calme, extra calme, on a pu voir quelques dauphins noirs qui  faisaient leur malin à sauter pas très loin de nous.

Nous sommes 7 personnes, 2 polonais, un indonésien, nous, le guide et le capitaine, ça nous convient très bien. Il nous emmène donc sur l’île de Menjangan (île aux cerfs en indonésien) qui fait partie du parc National de Bali Barat. Cette petite île n’est pas habitée, mais il y a quand même deux  temples et des cerfs.

Nous avons fait un premier stop  pour plonger sur un récif absolument magnifique, les coraux multicolores nous éblouissent, des roses, des jaunes, des violets, des gorgones, des coraux mous où se cachent les nemos, le top. Et parmi tout ça de très nombreux poissons multicolores,  des rayés, des arcs en ciel, des bleus électriques des méduses inoffensives que Françoise s’amusait à faire nager entre ses mains.

Puis nous avons déjeuné sur l’île où vivent uniquement ces cerfs  peu farouches. Françoise en a vu un qui mangeait les restes des offrandes de la cérémonie qui  venait de se terminer. Après cette super matinée nous avons replongé un peu plus loin, la visibilité est bonne, et nous admirons ces jardins de coraux et leurs habitants.

La mer est toujours calme, un vrai bonheur.

Si l’Indonésie n’est toujours  pas un pays propre, nous avons trouvé en revanche qu’en 10 ans, une prise de conscience existait, du moins au niveau du gouvernement quant à la gestion des déchets. Une campagne  est  encours car des panneaux d’informations et de conseils sont installés  notamment aux abords des plages. Des poubelles de tris sont installées dans les rues.  Blandine a demandé à certains Balinais s’ils se sentaient concernés par le réchauffement climatique, leur réponse a été «  non, on ne sait pas, qu’est ce que ça veut dire ?? ». En revanche  ils constatent que les pluies sont plus intenses et durent plus longtemps, et qu’il fait de plus en plus chaud à Bali.

Et les plastiques??? «  Ah les plastiques, mais c’est fantastique !».

A notre dernier passage en Indonésie, on nous donnait un sac en plastique, même pour l’achat d’une boîte d’allumettes, maintenant on nous demande si on en veut un, et dans les super marchés il faut les acheter. Ceci dit il y a encore beaucoup de travail d’éducation à faire. 

Par exemple les feux de soirée. En effet, tous les soirs les gens regroupent leurs déchets près de chez eux, et font bruler tout ça, c’est-à-dire les déchets verts, mais hélas aussi les plastiques. Bonjour la pollution.

Ces gens là sont bien loin des recommandations gouvernementales, et ils sont nombreux.

Ces 7 jours à Pemuteran ont été très agréables. L’hôtel et son patron philanthropique auront participé au bon déroulement du séjour. ( www.tarunapemuteran.net )

Nous avons beaucoup discuté avec lui.   Il nous a emmenés dans sa petite ferme derrière l’hôtel, où il a 6 vaches et un taureau. Ses vaches sont destinées à la boucherie sur Java.

Il a aussi des cochons pour sa consommation personnelle. Il nous a parlé également de l’ECO ENZYM, un produit biologique fabriqué à partir de sucre, épluchures de fruits et légumes et d’eau (j’ai la recette) Après 3 mois de fermentation, on filtre le produit qui doit être marron/noir. Et ensuite il sert pour tout en fonctions des dilutions faites : Insecticide, pesticide pour les plantes, nettoyage de la maison, antiseptique etc…

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2 Responses

  1. La vie et la richesse sous marine méritent bien le détour ! C’est comme les cervidés dans notre campagne , on ne se lasse pas de les revoir . C’est magnifique .

  2. Toujours de belles découvertes sur terre et sous la mer. Cette plongée était vraiment à ne pas rater. Que la nature est riche et il faut espérer que la population sera de plus en plus impliquée.