Gili Meno

Après 3 jours sur Gili Trawangan, nous prenons le bateau pour Gili Meno, l’autre petite île en face Trawangan. Elle est réputée pour être très calme, et nous le confirmerons.

Après une traversée de 30 minutes on arrive sur le ponton de l’embarcadère. Peu de personnes descendent là.

Aussitôt on prend un taxi cheval qui nous emmène à notre joli hôtel construit dans le style SasaK, ethnie des gens   qui habitent Lombok.

Nous sommes très bien installés devant une toute petite piscine, mais ça ira puisque les plages sont tout autour de nous.

Gili Meno a  la particularité d’avoir un joli petit lac d’eau salée en son centre, une passerelle en bois  permet de le longer. Il faut faire très attention en marchant car un bon nombre de lattes sont cassées et les réparations traînent, mais comme nous disait notre propriétaire qui est Franco Australienne, « ça c’est  l’Indonésie », tout va doucement et surtout sur les petites îles.

En soirée, vers 17 heures, les hommes apportent leurs oiseaux chanteurs et font des compétitions de chants, c’est une activité très fréquente en Indonésie.

Nous avions vu ces animations à Java.

L’île est beaucoup plus petite que Trawangan, les gens d’ici sont vraiment pauvres, la culture se résume au manioc et quelques fruitiers : avocats, papayes, mangues. Les poules et les coqs y sont très nombreux, ainsi que les chats. De confession musulmane, les femmes portent presque  toutes le voile, alors que les jeunes occidentales se trémoussent dans leurs bikinis et strings.  

L a population a beaucoup soufferte du tremblement de terre du 9 juillet 2018 et des secousses les jours suivants, tout comme Trawangan et Air. De nombreux hôtels ont été détruits  et n’ont pas été  reconstruits, ce qui fait que par endroit le paysage est encore désolant. Des bateaux gisent sur les bords des plages en très piteux états. Mais comme nous le mentionnons dans un précédent récit, les Indonésiens  sont fatalistes, et lorsqu’on parle avec eux, eh bien ils nous disent que c’est du passé et  continuent leur vie. Outre ce séisme, ils ont beaucoup souffert de la pandémie de 2020, et  les touristes sont encore timides pour revenir. Bien entendu les hôteliers n’ont eu aucune compensation par rapport à leurs pertes de chiffres d’affaires, si bien que beaucoup de professionnels ont mis la clé sous la porte.

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