Thaïlande : Bangkok

Notre vol avec Oman air était juste à l’heure et nous sommes arrivés à Bangkok avant l’heure prévue.

Nous avions réservé un taxi  de la France afin de ne pas à chercher en arrivant.

En fait ce sont des centaines de personnes qui sont attendus par des loueurs ou autres, et chaque loueur a une place attribuée dans le hall d’arrivée. Du coup on attendait de voir notre nom sur une pancarte, mais il a fallu chercher un peu. Quand nous avons trouvé ce fut très simple, le loueur nous attendait.

Nous avons choisi de loger dans le quartier ancien de Bangkok, immense mégalopole de 12 millions d’habitants. Il nous aura fallu 1 heure pour arriver à notre hôtel.

Alors plus typique ça n’existe pas. Petites rues, marchands ambulants, restaurants de rue, le train arrive jusqu’au bout de sa petite ligne en bordure du marché. Les gens nous saluent, bref, c’est  ce que nous recherchions.

Nous sommes très bien installés au Amanah hôtel, le seul hôtel du quartier.

Premier soir bien sûr balade dans le coin, nous avons acheté notre repas comme tout le monde ici, c’est à dire dans la rue. Les gens ont de toutes petites cuisines et ne peuvent pas cuisiner, ils achètent donc dans la rue. Idem pour le linge, ils n’ont pas de machine à laver alors on trouve des laveries un peu partout.

Les maisons sont toujours ouvertes alors on profite de leurs activités, bains des enfants dans la bassine  dans la rue, séance de gymnastique devant  leur télévision avec un coach, gros farniente dans leur canapé en regardant la télévision, bref ca vaut le voyage !!!!

On dit que la Thaïlande est le pays du sourire, on confirme, dans ce quartier, (Thonburi) tous les gens que nous avons rencontré ont voulu discuter avec nous, mais ils ne parlent pas un mot d’anglais alors on utilise  le traducteur Google et ça marche très bien.

Ah oui, ils n’ont pas la clim, ni la machine à laver, mais ils ont TOUS un Smartphone.

Bangkok est tentaculaire, nous ne visiterons pas tout ce qui est proposé dans les guides.

C’est la troisième fois que nous venons ici, alors du coup on a  revisité le Palais Royal……..une véritable épreuve tant il y avait de monde, et  avec 39° (ressentis 42°)  c’est un peu difficile.

Ceci dit ce palais est absolument extraordinaire, construit en 1782 par  le roi Rama 1er, sur la rive droite  du fleuve Chao Phraya. Il  abrite une centaine de bâtiments, de cours et de statues mais l’endroit le plus important est le temple Wat Phra Kaew. Il héberge  le Bouddha d’émeraude  datant du 15ème siècle qui mesure seulement 45cm, c’est le plus précieux et vénéré de Thaïlande.

L’architecture  est étonnante et complexe, elle montre la créativité et la foi du peuple Thaïlandais.

Suite à cette visite, il faut le dire, très fatigante, nous avons pris le bateau pour un tour sur le fleuve, et  avons atteint wat Arun (le temple de l’aube) en hommage à la déesse Aruna. Posé sur le fleuve, il a beaucoup d’allure, c’est l’un des plus visités  de Bangkok.

On voit beaucoup  de jeunes vêtus de costumes d’époque qu’ils louent afin de faire des photos. Ceci a pris forme lorsque le pays s’est rouvert au tourisme après la COVID 19.

Nous avons zappé le temple du bouddha couché, pour l’avoir déjà vu.

Dans les incontournables de Bangkok, il y a bien sûr China Town, c’est l’un des plus grands  quartiers chinois du monde.

C’est un quartier qui respire la culture et l’effervescence.

Dès qu’on arrive on est plongé dans une explosion de couleurs et de senteurs, ça grouille de monde.

Cette partie de la ville est le berceau de la communauté chinoise de Bangkok depuis le 18eme siècle.

On y trouve des temples, des rues commerçantes et une gastronomie de rue incroyable.

Un autre incontournable, ce sont les marchés flottants. Bangkok, outre son grand fleuve a des réseaux de canaux qui s’appellent des klongs, sur lesquels la vie y est intense.

Nous avons choisi le  Klong lat Mayom floating Market car assez près du centre de Bangkok, et surtout moins touristique que d’autres. Pour nous déplacer dans Bangkok  nous avons utilise Grab  (un peu le même genre que UBER). Nous avons également pris le métro et les bus.

En arrivant au marché, nous avons  pris un bateau à longue queue (l’hélice du bateau à moteur est à deux mètres du moteur, d’où le nom)

Nous avons pu découvrir la vie sur les klongs, le commerce qui y est développé ainsi que  les jardins.

Nous avons bien sûr déjeuné là, de grosses gambas avec des légumes crus bien bons.

On continue dans les incontournables, il s’agit des marchés aux fleurs, nous avons choisi le Pak khlong Talat

Des artisans et nombreuses petites mains fabriquent  des merveilles florales, destinées aux temples.

Pour quelques baths vous avez de magnifiques compositions, ou des colliers à base de jasmin blanc très odorant. Un régal olfactif et visuel.

Le parc Lumpini  est un havre de paix pour se ressourcer après des visites fatigantes mais intéressantes. Ce parc est le poumon de Bangkok, entouré de gratte ciel et des boulevards encombrés de Bangkok. Il propose de belles allées sous des beaux arbres et un lac ou vivent de nombreux varans peu farouches. 

photos

Fin  du voyage au sultanat d’Oman

Nous voici au terme de notre très beau voyage dans le sultanat d’Oman.

Nous restons deux nuits dans un bon hôtel avec piscine près de Mascate et de l’aéroport qui est à 14 kilomètres.

Nous profitons de la mer et de ses belles plages, celle que nous avons choisie est très jolie car parsemée de milliers petits coquillages roses, d’ailleurs on voit des jeunes omanaises en ramasser pour faire des décorations chez elles.

Nous aurions pu aller faire du snorkeling autour de l’ile en face la plage, mais le gars  qui nous a proposé de nous emmener avait un bateau sans échelle………et sans échelle Françoise ne peut plus remonter dans le bateau, ses genoux ont vieilli.

Dommage donc, car la mer d’Oman regorge de tortues de différentes espèces. Cinq des sept espèces marines, toutes menacées d’extinction fréquentent les sables Omanais. D’ailleurs des gens font le voyage à Oman rien  que pour la faune marine.

Nous avons tenté le snorkeling au large de la plage, mais ca n’est que du sable donc rien  à voir  dans cette mer turquoise et bien chaude ; mais nous nous réservons pour la Thaïlande.

Puisqu’il nous restait du temps pour nous balader, on a voulu voir ce qu’était un hypermarché omanais, eh  bien c’est pléthore de  marchandises, imaginez un hyper marché français mais rempli du double de ce qu’il y a en France, c’est dément , les rayons sont bondés mais bondés de marchandises et les allées ne permettent le passage que d’une seule personne.

En terme de bilan sur ce voyage de 12 jours, nous  dirons que :

Oman est un pays d’accueil  sans pareil

  • Très sécurisé, c’est le troisième pays le plus sûr de  la planète, on a rarement  vu de flics, et pourtant on sait qu’il y en a beaucoup. Il se dit que Oman est la Suisse arabique. 
  • Très très peu de délinquance, car elle est sévèrement punie.
  • C’est propre, les paysages y sont souvent grandioses,
  • Les monuments sont beaux et récents depuis que le sultan Qaboos ait pris le pouvoir à son père en 1970. Il est certain qu’en despote il a révolutionné son pays mais en bien, car il a apporté, certes grâce au pétrole et au gaz la culture, l’instruction, le système santé performant, les routes toujours très bien entretenues. L’interdiction de construire des gratte-ciel, il y a assez de place pour construire.

Mais un pays qui serait la panacée ne doit pas exister et du coup, ce qui  restrictif pour le pays c’est que la main d’œuvre  n’est pas omanaise, mais pakistanaise, bengalaise, indienne, iranienne, philippine. Et que la condition de vie de ces personnes n’est pas du tout la même que pour les Omanais de souche.

Cette population représente 45% de la population Omanaise de souche. 

photos

Oman : La montagne

Nous quittons le désert après avoir fait regonfler nos pneus dans le petit village à l’entrée.

La route pour arriver à Nizwa est belle comme toutes les routes du pays.

Nous resterons deux nuits dans cette ville car il y a de nombreuses randonnées et visites à faire  dans la région.

Dès notre arrivée nous allons visiter la tour citadelle du fort de Nizwa du 15ème siècle dont la construction a duré 12 ans. Elle s’élève à 30 mètres  pour un diamètre de 36 mètres. Ses fondations s’enfoncent de 30 mètres dans le sol. C’est la plus grande tour circulaire du monde arabique.

Le château date du 8ème siècle mais a été agrandi au 15ème siècle. Il  jouxte  la tour citadelle. Des expositions et activités y sont organisées tout au long de l’année. Le jardin du château est très agréable avec sa petite palmeraie.

 Il y a de nombreux falajs (canaux d’irrigation) dans Nizwa. Certains sont inscrits au patrimoine de l’UNESCO.

Le souk de Nizwa est très intéressant, on y trouve de tout comme dans celui de Mascate, les Omanais le fréquentent beaucoup et sont très bons clients des marchands de Halwa.

Il s’agit du dessert national omanais. Il est composé d’eau de rose, de sucre roux, de farine, de graine de sésame et d’épices que l’on cuit  pendant des heures dans une grande marmite en cuivre.

Les marchands mettent des assiettes de Halwa sur leurs comptoirs et les clients se  délectent avant d’acheter. Nous avons gouté ce fameux dessert, alors oui c’est bon, mais franchement pas au point d’en faire un caprice.

On trouve aussi de l’encens, le plus pur du monde, une particularité qui a permis de classer la route de l’Encens à l’UNESCO.   L’encens est une gomme aromatique  que l’on extrait en pratiquant une incision dans un arbre, le Boswellia sacra.

Le lendemain nous nous dirigeons dans le Jebel Shams (la montagne du soleil)

Les panoramas y sont grandioses, on peut aller dans le fond du canyon ou /et au dessus du canyon. Nous avons opté pour la deuxième formule car nous n’avons pas trouvé la  route pour descendre dans le canyon.

Des villages sont parsemés sur les pentes de la montagne, certains sont en ruine, et étaient fait en pisé. Aujourd’hui il n’y a plus une seule maison construite en pisé ou alors ce sont des maisons rénovées qui ont beaucoup d’allure.

Au cours de cette très belle randonnée nous avons visité un village ancien, Misfah. Il est situé dans une petite oasis où poussent des citronniers et  palmiers à dattes. Oman est un grand producteur de dattes. Le sultanat  en produit plusieurs dizaine de variétés. Le café est toujours servi  avec des dattes.

Le lendemain, nous avons visité également le Jebel Akhar (la montagne verte) tirant son nom  du grand nombre de cultures recouvrant les pentes du Jebel. Nous avons randonné dans plusieurs petits villages où l’on peut  traverser des jardins et des Falajs. On y cultive en terrasse  les oignons mais surtout  les rosiers, dont les boutons récoltés en avril sont utilisés en parfumerie et pour parfumer le thé.

Depuis quelques années la région bénéficie d’un bon développement et compte  plusieurs hôtels, dont certains de très grand luxe ; on a même vu un héliport dans l’un de ces hôtels.

Aller dans le Jebel Akhar n’est pas très facile, bien que la route soit magnifique, le dénivelé est énorme. D’ailleurs il est obligatoire d’avoir un 4X4  pour y accéder. En bas de la montagne il y a un poste de police où on enregistre la voiture puis  nous laisse passer. Pour descendre on met les 4 roues motrices en fonctionnement afin d’éviter de trop freiner.

photos